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 LIBRE - I want the fire back

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Elena Birmingham
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Message(#) Sujet: Re: LIBRE - I want the fire back LIBRE - I want the fire back - Page 2 EmptyMar 28 Juil - 6:00:07

Jane comprenait mieux l’attitude de son interlocuteur face à ce nouveau monde. Lincoln semblait être un de ces artistes frustrés, condamnés à une vie de dépit, obligés de se trahir chaque jour en exécutant des tâches qu’ils jugent indignes de leur talent pour gagner leur pain quotidien. L’arrivée des rôdeurs l’avait probablement libéré de la promesse qu’il s’était faite à lui-même et qui liait son bonheur à l’accomplissement de ses ambitions professionnelles, sous l’étroit contrôle de son ego. En le dédouanant de toute responsabilité dans l’abandon de ses objectifs, la vie lui donnait l’opportunité de repartir à zéro. La jeune femme comprenait, son propre orgueil la poussait régulièrement vers les mauvais choix, entravant son processus de résilience et l’enfermant dans des cercles vicieux plus que malsains. Elle n’avait en revanche aucune idée de ce qui pourrait lui permettre de le surpasser. La vie ne l’aiderait probablement pas sur ce coup, il faudrait qu’elle se fasse violence si elle voulait avancer. Ce moment n’était cependant pas arrivé. Quant à son interlocuteur, elle espérait simplement qu'il ne place pas trop haute la barre de ses espérances vis-à-vis de ses semblables sous peine que l’aigreur ne tarde pas à le rattraper.

Lincoln changea de sujet avant qu’elle ne puisse rebondir sur l’histoire de la mariée zombifiée qui lui semblait fort divertissante et qu’elle aurait bien voulu écouter. Elle soupira. Il semblait salement contaminé par le virus de l’espoir. Il fallait se rendre à l’évidence, les rôdeurs avaient envahis la planète. Il n’était pas impossible que quelques ethnies isolées sur des îles ou dans des régions démographiquement désertiques aient été épargnées mais, d’une part, partir à leur recherche à l’aveugle sans moyen de transport adéquat ni quantité suffisante de carburant semblait complètement irréaliste et, d’autre part, si par chance il restait sur cette planète quelques individus non contaminés, les approcher et risquer de leur transmettre ce germe de malheur revenait à saboter la meilleure garantie pour l’humanité de pouvoir éventuellement survivre à cette catastrophe. Demeuraient ces groupes qui avaient bâti des zones barricadées protégées des zombies mais l’apparente sécurité semblant y régner n’était qu’une illusion susceptible de se dissiper à tout moment. Se laisser affaiblir par l’éphémère quiétude assurée par quelques murs d’enceinte avant d’être relâché au beau milieu de la violence du monde extérieur était une des pires choses qui pouvait arriver. Jane répondit d’une voix placide. « Non. Aucune à notre portée du moins. Les seules oasis accessibles, ce sont les hommes qui les ont créées et elles finiront un jour ou l’autre par être englouties dans le sang et les larmes. » Des récits de survivants déçus retournés au nomadisme après quelques semaines de vie paisible dans une de ces communautés aux allures utopiques, elle en avait entendus à la pelle, le plus ironique étant que la plupart du temps, les hommes eux-mêmes et non les rôdeurs étaient à l’origine de l’effondrement de ces micro-sociétés.  

Jane s’apprêta à répondre à la première partie de la question de son interlocuteur. Rester dans les environs lui paraissait l’alternative la plus censée. Elle connaissait plutôt bien Houston et ses environs ce qui lui conférait un avantage stratégique considérable. Par ailleurs, même si la chaleur et la déshydratation la faisaient souffrir l’été, les hivers texans était plutôt doux. Or, il était tout de même plus aisé de trouver de l’eau que du fuel ces derniers temps. Elle fronça les sourcils en balançant la tête. « Je ne vois pas l’intérêt de quitter le comté alors que j’ai l’avantage du terrain. Je pense parfois à quitter la ville pour la campagne mais je n’ai pas envie de m’éloigner de ma famille. » Jane ravala sa salive. Le vin avait eu raison de sa vigilance. Elle avait parlé sans réfléchir et venait de tendre une énorme perche à Lincoln lui permettant de ramener la conversation sur le terrain de sa vie privée. Jane ne savait pas quoi ajouter, elle espérait seulement qu’il ait l’intelligence de comprendre et de respecter le fait qu’elle n’avait pas envie de s’étendre sur le sujet et qu’il fasse taire sa curiosité.
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: LIBRE - I want the fire back LIBRE - I want the fire back - Page 2 EmptyMar 28 Juil - 20:54:40

Si un jour je pense à me mettre la corde au cou pour une seconde tentative, je ne compterai pas sur Jane pour me faire voir la vie en rose. Bien que j’appréciais discuter avec ma compagne, il fallait avouer que sa vision du monde, diamétralement opposée à la mienne, n’était pas des plus encourageante. Ou bien tentait-elle d’endurcir le jeune poussin que j’étais pour mieux le préparer aux dures réalités de la survie? Je n’aurais pu le dire, mais sa réponse me confirma ce que je redoutais : Houston n’était ni le pire, ni le meilleur endroit où atterrir suite à l’épidémie. La ville n’était rien d’autre qu’un point en plein sur la moyenne, un reflet du mode de vie américain version post-zombies qui régnait d’une côte à l’autre. Quant à ses réflexions sur les communautés qui menaçaient de s’effondrer à tout instant… N’était-ce pas le destin de toute civilisation de s’élever pour mieux s’écrouler au sommet de sa grandeur? L’espérance de vie des humains ayant été revu à la baisse, celle de nos empires ne pouvait que connaître le même sort. Ce n’est pas comme si je demandais la muraille de Chine non plus… Seulement une petite plage tranquille et assez de mojitos pour me mettre mon foie à dos.

Sa réponse suivante me fit écarquiller les yeux. Ma foi, est-ce que j’avais rêvé ou bien Jane venait réellement de m’en dire plus sur sa personne, de son plein gré? Une famille ici, à Houston, qui la retenait dans cette ville bien qu’il n’y ait pas plus d’espoir pour les survivants ici qu’ailleurs? Cette ouverture de la part de Jane venait de bouleverser les nombreuses théories que j’avais élaborées à son sujet. L’orpheline enfermant tant bien que mal son traumatisme en elle comme un fauve dans une cage étriquée, la paria dont la confiance en l’espèce humaine avait été réduite fins tessons… Toutes ces différentes Jane s’évaporèrent comme neige au soleil maintenant que je la savais faisant partie d’un foyer, malgré son apparente solitude. Cette découverte ne faisait que soulever encore plus de questions en moi, comme si la couche de poussière qui venait d’être soufflée ne faisait que révéler une fenêtre brouillée. Je savais que son expérience des communautés de survivants lui avait laissé un goût amer. Pourquoi désirait-elle rester à proximité de ses proches, si on assumait que ces derniers composait le groupe qu’elle avait quitté? Et si elle tenait autant à sa famille qu’elle semblait le dire, pourquoi vagabonder seule dans les ruines de la ville? N’avait-elle pas plus de chance de finir égorgée dans une ruelle et de ne jamais les revoir en jouant à l’aventurière solitaire? Le contraire était également possible, sa famille pourrait tomber entre les griffes des rôdeurs et Jane n’en saurait rien avant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Peu importe les capacités de survie qu’on développe, les rôdeurs savaient pallier aux handicaps que la mort leur imposait grâce à leur nombre.

« Mais alors, pourquoi… » Ma question mourut sur mes lèvres quand je vis le regard de Jane. Elle avait visiblement commis une erreur en me dévoilant cette partie d’elle-même et espérait se sauver de ce terrain glissant. Néanmoins, Jane était à blâmer pour m’avoir ouvert en grand le coffre-fort qu’était sa vie privée. Il aurait très bien pu s’agir d’une réaction de son subconscient, une façon pour elle de finalement laisser sortir ce qu’elle avait tant de mal à conserver enfoui. Pour la énième fois en cette conversation, la curiosité livrait bataille à la civilité, mais cette dernière repris le dessus. Match nul. L’histoire se répétait, plus j’en apprenais sur Jane et plus elle se montrait impénétrable par la suite. Cette conversation commençait à me tomber sur les nerfs, pas par la faute de ma compagne, mais pour toutes les précautions que nous devions prendre parce que chacun de nous deux désirait garder ses petits secrets pour lui-même. Nous ne faisions que jouer à cache-cache, dévoilant un petit pan de nous pour ensuite nous terrer derrière une nouvelle question ou un mur de silence. Cette joute en terrain miné grugeait toute mon énergie et le fait de rester assis sur le sol froid de cette caserne n’aidait en rien à chasser mon désagrément. Je me relevai et m’étirai, espérant que Jane n’entende pas le craquement que venait de faire mon dos. Après tout, je venais de passer la journée à me pencher à l’intérieur de vieilles bagnoles. Je me tournai ensuite vers mon interlocutrice avec le sourire, espérant trouver un moyen de rendre la soirée plus agréable pour nous deux. « Est-ce que par hasard votre exploration vous aurait fait tomber sur des fauteuils en plus du vin? Mon derrière apprécierait grandement un traitement royal et pour tout vous dire, cet endroit commence à me jeter la chair de poule. J’ai l’impression que la rôdeuse me regarde depuis tout à l’heure. » Un changement de décor ne pouvait pas faire de mal à cette discussion qui avait bien failli tourner au malaise.
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Message(#) Sujet: Re: LIBRE - I want the fire back LIBRE - I want the fire back - Page 2 EmptySam 1 Aoû - 18:51:19

Jane fusilla involontairement Lincoln du regard lorsqu’il laissa échapper de ses lèvres l’ébauche d’une question qui s’annonçait bien trop personnelle à son goût. Le message sembla passer de manière suffisamment claire puisqu’il décida de ne pas terminer sa phrase et de changer rapidement de sujet. La jeune femme se surprenait elle-même lorsqu’elle réalisait à quel point certaines de ses réactions pouvaient être sèches et brutales, elle qui était autrefois réputée pour sa diplomatie et sa douceur plutôt que pour son impulsivité. La plupart du temps, elle s’en voulait à mort lorsqu’elle se rendait compte qu’elle s’était comportée de manière trop rude. d’autant plus lorsque son attitude visait l’un de ses proches. Cependant, et ce de plus en plus fréquemment, il lui arrivait de n’en avoir strictement rien à faire. C’était en quelque sorte le cas ce soir-là. Cela n’avait rien à voir avec Lincoln, il était tombé au mauvais endroit, au mauvais moment. C’était néanmoins de sa faute s’il subissait ses accès d’âpreté. Après tout, elle l’avait bien prévenu qu’elle était de mauvaise compagnie. Rien ne l’avait empêché de prendre la porte.

Lincoln lui avoua qu’il ne se sentait pas réellement à son aise dans cet environnement et que ni son arrière-train, ni ses yeux n’étaient satisfaits. A quoi s’attendait-il en débarquant dans le parking d’une caserne de pompiers ? Au standing du Ritz ? Jane se retint de toute réaction. Elle savait que c’étaient son impassibilité voire sa fascination face à la mort ainsi que son inconscient rejet de tout ce qui pourrait lui rendre la vie plus agréable qui frôlaient avec l’anormalité, selon les anciens référentiels du moins. Non, passer la nuit par terre à côté de ce corps gisant au sol ne la dérangeait pas. Si c’était plutôt pratique en matière de survie, ce n’était probablement pas très bon signe concernant sa santé psychologique. La jeune femme désigna le cadavre de la rôdeuse gisant sur le sol du menton tout en arquant les sourcils. « Vous n’avez qu’à vous assoir sur elle, son postérieur donne l’impression d’être plutôt confortable et au moins vous ne verrez plus ses yeux ! » Elle esquissa un petit sourire afin qu’il comprenne qu’il s’agissait d’une plaisanterie et non d’une remarque  purement sarcastique.

A défaut d’avoir déniché des fauteuils, Jane avait repéré plusieurs lits dans la chambre de garde des pompiers. Dans un grand élan de générosité, elle était prête à partager cette information avec son interlocuteur. Après tout, ce n’était pas comme si elle convoitait cette solution de couchage. Jane préférait amplement passer la nuit dans un espace dégagé disposant de plusieurs issues plutôt que dans une boîte de quelques mètres carrés où la seule échappatoire se résume à une porte totalement opaque. Elle aurait bien pu descendre l’un des matelas jusqu’au parking mais ses préoccupations architecturales n’étaient pas les seules à rentrer en jeu. Jane fuyait intentionnellement le confort. Dormir à même le sol l’aidait à ne pas plonger dans un sommeil trop profond. Rester alerte était essentiel, d’autant plus alors qu’elle avait légèrement abusé de la boisson. « Il y a des dortoirs à l’étage, libre à vous de vous y installer si vous vous y sentez suffisamment en sécurité. Moi je reste ici. » La jeune femme s’allongea sur le dos, calant son sac sous sa nuque en guise de coussin de fortune. Elle ne se sentait plus d’humeur particulièrement bavarde. Si elle ne parvenait pas à contrôler ce qui franchissait le seuil de ses lèvres, mieux valait que plus aucun mot ne sorte de sa bouche, d’autant plus que la curiosité de son interlocuteur ne risquait pas de lui faciliter la tâche. Désormais, entretenir une conversation avec un autre individu était devenu un exercice épuisant tant les paramètres à contrôler étaient nombreux. Jane avait eu sa dose de vie sociale pour la soirée.
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: LIBRE - I want the fire back LIBRE - I want the fire back - Page 2 EmptyDim 2 Aoû - 10:57:06

Apparemment, je n’étais pas le seul qui n’en pouvait plus de jouer à Devine ce que je ne veux pas te dire. La réplique de Jane, bien qu’agrémentée d’un léger sourire, me montrait assez bien que ma proposition de recommencer la conversation sur un siège rembourré avait été rejetée. Il faut dire qu’il se faisait tard et que la journée de demain ne pardonnerait pas de s’être endormi aux petites heures pour avoir discuté (du moins essayé de le faire) autour d’un feu improvisé. Je retins mon venin, difficilement certes, afin de ne pas jeter de l’huile sur le feu. La situation avait été très tendue quelques secondes auparavant et elle n’avait pas besoin de ma répartie pour l’être encore plus.

Jane me dévoila tout de même avoir trouvé des lits dans les dortoirs à l’étage. Je fus satisfait d’avoir un endroit à proximité pour aller me coucher. Je n’étais pas en état pour explorer les alentours en pleine nuit à la recherche d’un matelas de plume et encore moins disposé à m’enrouler dans un vieux bout de carton sur ce sol froid. Jane n’avait visiblement pas le même problème, ayant usé de son sac comme d’un oreiller. Le langage non verbal était clair : Bonne nuit Lincoln. Je réprimai un bâillement, ressentant pour la première fois toute l’étendue de ma fatigue maintenant que je me retrouvais sur mes deux jambes. J’offris à mon interlocutrice un dernier sourire. « Bonne nuit Jane, très content d’avoir fait votre connaissance », dis-je en me dirigeant vers le coin de la pièce où j’avais laissé mes armes sans attendre de réponse de sa part. Je pris ensuite la direction des escaliers et trouvai sans problème les dortoirs dont Jane avait parlé. Je choisi une cellule relativement propre, à peine plus grande qu’un placard et avec comme seule ouverture vers l’extérieur une étroite fenêtre tout en haut du mur. Je refermai la porte et m’étendis de tout mon long sur le matelas plutôt bien conservé, réfléchissant à cette conversation avant de fermer l’œil.

En avais-je appris autant que je le croyais sur Jane? Assurément pas. Je ne pouvais toujours pas recoller les différentes parcelles de sa vie pour en faire un fil conducteur qui ait du sens. Sa famille mystérieuse, le groupe avec qui elle avait coupé les ponts, sa misanthropie assumée… Y réfléchir me donnait quasiment le vertige, ainsi me tournai-je vers mon propre comportement de ce soir. Aurais-je pu trouver la mort, étant tombé sur un groupe hostile ou un survivant moins enclin à me laisser m’installer? La peur que j’avais ressentie en fixant l’arme sur les jambes de Jane me revint en mémoire. La prudence devra maintenant faire partie de ma trousse du parfait petit survivant, pensai-je en fermant les yeux pour ne plus les ouvrir avant le matin.

Le lendemain, le soleil me réveilla avec toute la douceur du papier sablé. Je devrais faire avec le peu d’heures de sommeil que j’avais réussi à glaner. Je me dirigeai vers les douches et m’arrangeai pour avoir l’air présentable, au cas où je voudrais imposer ma présence à une autre soirée improvisée. Je ne me rendis pas vers le lieu où nous avions discuté hier, sachant d’avance que Jane serait partie et que je ne trouverais aucune preuve de sa présence d’hier soir, excepté le cadavre de la rôdeuse. Si j’avais appris une seule chose à propos de cette femme, c’est que son indépendance était son bien le plus précieux. Étrangement, j’avais l’impression que j’aurais l’occasion de la revoir plus tard. Le cercle des survivants de Houston devait être si restreint et le nombre de lieux inexploré ne cessait de décroître. Qui sait, pensai-je en sortant à l’air libre, la prochaine fois peut-être que ce sera elle qui s’invitera pour la soirée. Cette situation improbable me fendit le visage d’un sourire.
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