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 Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln.

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Elena Birmingham
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptySam 19 Sep - 18:07:13

    Les yeux clos, Jane s’enfonçait peu à peu dans la somnolence, quittant presque l’état de veille. Elle aurait pu rester ainsi des heures durant, comme entourée de coton, à sentir le fil de ses pensées s’interrompre et sa conscience se suspendre. L’air était encore doux et une légère brise soulevait ses cheveux qui lui chatouillaient délicatement le front. La jeune femme savait qu’il fallait qu’elle profite au maximum de ces quelques instants de calme qui ne dureraient pas. Ces derniers lui paraissaient étrangement plus ressourçants que la nuit qui venait de s’écouler. Malheureusement, les bonnes choses avaient une fin. Jane ouvrit brutalement les paupières à l’instant où Will lui annonça qu’il allait faire un tour à la salle de bain. Elle se releva aussitôt et laissa l’adrénaline se répandre dans son organisme et la réveiller complètement. Il était hors de question de poursuivre sa pseudo-sieste alors qu’elle était seule.

    Will avait disparu derrière la porte d’entrée depuis quelques instants déjà. Les sens de la jeune femme commençaient progressivement à s’affuter et la brume dans laquelle flottait son esprit à se dissiper. Les heures de repos perdues venaient rejoindre son astronomique dette de sommeil qui, fort heureusement, parvenait presque à se faire oublier une fois qu’elle avait complètement émergé. Le regard de Jane s’attarda sur la végétation qui, faute d’entretien, avait envahi les alentours de la maison et il lui sembla apercevoir quelques plantes intéressantes. Elle se laissa glisser en bas du perron, fit quelques pas le long du chemin puis s’accroupit. Elle observa quelques instants les différentes espèces qui proliféraient autour d’elle et sourit en passant la main dans ce qui ressemblait à un amas de mauvaises herbes mais qui, pour un oeil averti, représentait une véritable mine d’or pour le survivant. Du plantain, une variété comestible et aux propriétés médicinales reconnues. Alors qu’elle s’apprêtait à en arracher une feuille afin de l’appliquer comme cataplasme sur une éraflure datant de la veille qui la faisait encore quelque peu souffrir, un aboiement transperça le silence environnant.

    Jane se retourna aussitôt vers le chien et lui lança un regard assassin. L’animal se figea aussitôt mais le mal était fait, des grognements accompagnés de bruits de brindilles et de feuilles froissées se firent entendre à quelques mètres de là. La jeune femme se releva sans un bruit, dégaina son couteau et s’enfonça à travers les arbres dans le but d’éliminer la menace au plus vite. La silhouette de l’indésirable ne tarda pas à apparaître derrière un tronc. Elle s’empressa de l’exécuter sans ménagement puis regarda son cadavre s’écrouler au sol dans un bruit sourd, soulevant un nuage de terre et de sable. Le corps semblait frais et relativement bien conservé. Il s’agissait a priori d’un homme d’une trentaine d’années. Ce dernier était en toute vraisemblance encore humain lorsqu’il avait pénétré dans l’enceinte de la propriété. Les zombies ne sautent pas par dessus les portails. Probablement cherchait-il seulement à se mettre à l’abri. Avait-il succombé à une blessure ? Etait-il lentement mort de soif ? Sa fin avait sans aucun doute été terrible.

    La jeune femme s’agenouilla à côté de la dépouille et se perdit dans ses pensées, en oubliant presque le risque de voir un autre indésirable débarquer. Elle fixa quelques instants les yeux vides et vitreux du macchabée, semblant y lire quelque chose sans réellement pouvoir l’objectiver. Jane se couvrit la main à l’aide du foulard qu’elle portait autour du cou puis ferma les paupières du cadavre. Elle était elle-même décontenancée par son comportement, elle qui pensait avoir dépassé sa relation sinistre avec la mort. Elle fit une grimace en remarquant la montre attachée autour du poignet du défunt. Warren portait la même les dernières semaines avant son décès. Sans qu’elle s’en rende compte, sa main toucha celle du rôdeur.
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Will Ashby
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Will Ashby

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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyDim 20 Sep - 12:16:44

    J’étais sur le point de redescendre, terminant mon nettoyage basique par un linge que j’avais passé sous l’eau froide et que j’appliquais doucement sur mes coups de soleil. Ce n’était pas ce qu’il y avait de plus efficace mais ça me soulageait pour le temps que sa ferait. Je me comptais chanceux de n’avoir que cela à me préoccuper. J’aurais pu finir avec blessures beaucoup plus grave après notre affrontement avec ces rôdeurs que nous avions rencontrés sur la route. Mes coups de soleil n’étaient pas mortels alors que si je m’étais fait mordre par un des rôdeurs, je serais beaucoup moins en forme ce matin et peut être même mort. Je frissonnais à cette pensée et après avoir passé mon linge autour de mon cou et sur mes épaules je le posais sur le rebord de la baignoire pour le faire sécher. Je tentais de faire attention à l’état des lieux et comme l’électricité manquait maintenant dans la maison, j’aurais à nettoyer mes choses à la main dès maintenant. Je n’étais pas le plus informé en matière de nettoyage sans machine à laver mais j’aurais à apprendre par mes propres moyens. De toute manière, c’était ainsi que je fonctionnais depuis le début. J’avais apprit comment tuer les rôdeurs, comment éviter qu’ils ne me repère et je m’étais créer une espèce de plan de survie même s’il n’était pas ce qu’il y avait de plus sécuritaire. J’avais discuté avec plusieurs survivants, certains étaient en mouvement pour se rendre dans le Nord, croyant pouvoir se débarrasser de la menace en quittant le pays. J’avais refusé de quitter la ville dès le début, croyant que vivre sur la route serait plus dangereux que rester sur place. Au moins ici je connaissais la topographie des lieux et je ne pouvais pas me perdre. Je connaissais les environs comme le fond de ma poche et il me restait encore quelques endroits à explorer. Si d’autres survivants n’étaient pas passés avant moi bien entendu.

    Je quittais la salle de bain et redescendais l’escalier. En arrivant sur le perron, je restais figé quelques secondes, m’attendant à ce que Jane soit toujours étendue près de l’entrée. Son absence me fit craindre le pire sans même que je sache quoi que ce soit. Elle était peut être retourné à l’intérieur sans que je ne l’entende ou bien elle était allé faire un tour du proprio. Je regardais dans les environs, me demandant si je devais l’appeler mais je me gardais de faire quoi que ce soit qui pourrait attirer les rôdeurs ici. Je ne voyais pas pourquoi elle serait en danger, la forêt autour de la maison était plus ou moins sécurisée et Jane savait comment se défendre si un rôdeur avait réussit à s’introduire sur la propriété. C’est Buster qui me mit la puce à l’oreille. Il était assis devant le perron, fixant les arbres et ne s’était pas détourné lorsque j’étais sortit de la maison. Je le regardais un moment avant de regarder dans la direction qu’il semblait indiquer. Je sautais en bas du perron, ne faisant pas de cas du bruit que mes bottes firent en entrant en contact avec le gravier. Il y avait bien quelque chose dans la forêt et je m’y rendais en marchant le plus rapidement possible. Je dégainais mon couteau et repoussais les branches qui me bloquaient la vue. Je m’arrêtais en voyant Jane, assise par terre à côté d’un rôdeur qu’elle semblait avoir tué. Elle le regardait comme s’il lui disait quelque chose. Je fronçais les sourcils et me rapprochais encore un peu, le regard fixé sur le rôdeur cette fois. Je ne savais pas si Jane le connaissait mais moi je savais qui il était avant de se transformer en rôdeur. Je rangeais mon arme blanche dans ma ceinture et soupirais.

    « C’était mon voisin… Tim. Il a du essayer de rejoindre la maison… »

    Je n’étais pas au courant de sa situation. Je ne savais même pas qu’il était encore en vie mais maintenant j’étais sûr et certain qu’il ne l’était plus. C’était quelque chose de voir des rôdeurs tout les jours sans vraiment se préoccuper d’eux et les éliminer les uns après les autres, mais s’en était une autre de pouvoir mettre un nom sur le visage gris et inerte d’une créature abattue. Je secouais lentement la tête et me disais que j’aurais encore préféré avoir à faire à un groupuscule de rôdeurs que je ne connaissais pas que de devoir regarder ce zombie dont le visage m’était familier.
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyDim 20 Sep - 19:31:04

    Jane sursauta lorsqu’elle entendit la voix de Will derrière elle, lâchant précipitamment la main du rôdeur. Elle se retourna tandis qu’il lui avouait connaître l’identité du corps puis s’efforça de vider son regard qui avait quelques instants laissé transparaître l’émotion qui commençait à l’envahir. Elle reporta ensuite son attention sur le cadavre et soupira doucement. « Pauvre Tim. Au moins il est en paix maintenant. » Elle n’avait rien trouvé de mieux à dire. Elle espérait simplement que ce décès n’affecterait pas trop son hôte. Outre la peine qu’on pouvait naturellement ressentir face à la disparition d’un individu avec qui on a partagé quelques instants de vie, Jane détestait croiser des connaissances transformées car cela lui rappelait que chaque jour qui s’écoulait semblait inexorablement les rapprocher de l’extinction totale de la population humaine. Lentement mais sûrement, le virus s’accaparait leur monde pour qu’il ne serve plus que ses intérêts, leur arrachant tout ce à quoi, tous ceux à qui ils tenaient. La jeune femme essuya la lame de son couteau dans l’herbe avant de le ranger à sa ceinture. Elle se leva machinalement et s’enfonça davantage dans la forêt, tentant de suivre en chemin inverse les traces laissées par le défunt rôdeur. Son état de conservation relativement correct laissait entendre qu’il venait de se transformer, peut-être même que ce fameux Tim était encore en train d’agoniser la veille pendant que Will et elle partageaient tranquillement une bière et quelques nouilles crues. Quoi qu’il en soit, Jane avait toutes les raisons d’espérer atteindre facilement l’endroit où il avait trouvé la mort et mettre la main sur quelques affaires dignes d’intérêt.

    La jeune femme s’arrêta soudain devant un sac à dos. Elle s’accroupit, l’ouvrit et commença à le fouiller : quelques pommes de terre, une barre chocolatée, une bouteille vide, des photos de famille, un carnet et un stylo, une plaquette d’amoxicilline entamée. Alors qu’elle tentait de caser la nourriture et les médicaments dans ses poches, son oeil fut attiré par l’éclat d’une lame qui scintillait à travers les herbes quelques mètres devant elle. Elle s’en approcha et découvrit un sabre gisant non loin de son fourreau. Elle s’en saisit et le manipula quelques secondes puis, jugeant que cette arme pouvait tout à fait faire l’affaire et remplacer celle qu’elle avait perdu, décida de l’adopter. Elle retourna ensuite sur ses pas. Une fois arrivée à hauteur de Will, elle le fixa quelques instants l’air sérieux et les sourcils froncés puis lui tendit une pomme de terre. « Tiens, pour tes coups de soleil. » Elle esquissa un sourire, réalisant que quelques précisions supplémentaires ne seraient pas superflues. « Tu coupes une rondelle et tu la mets dessus. C’est radical. » Jane tenait cette astuce ainsi qu’une partie non négligeable de ses connaissances sur les plantes de sa grand-mère. Si, adolescente, il lui arrivait souvent de rechigner à l’idée de passer des après-midi en forêt avec elle, elle lui était désormais infiniment reconnaissante du savoir qu’elle lui avait transmis et qui lui avait à plusieurs reprises sauvé la vie.

    Jane bougea ensuite légèrement le sabre qu’elle tenait par sa poignée. « Ca te dérange si je le garde ? Ca m’évitera de vous faire perdre votre temps à toi et à mon frère. » Cette solution arrangeait la jeune femme. Ils pourraient se contenter de charger le matériel que Will souhaitait donner au groupe de l’hôpital sans se préoccuper de devoir trouver spécifiquement les matières premières adaptées à la fabrication d’une arme qui lui serait adaptée. En outre, elle n’aurait pas à abuser à nouveau des services de Raffael. De plus, ce sabre lui conférait tout de même une certaine classe. Elle n’aurait qu’à fixer une sangle sur le fourreau afin de pouvoir le transporter tout en gardant les deux mains libres. Il lui semblait tout de même plus correct de demander l’aval de son hôte qui avait connu l’ancien propriétaire de l’objet. Jane passa la main dans ses cheveux qui virevoltaient au gré du vent, ramenant quelques mèches derrière ses oreilles.
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Will Ashby
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyLun 21 Sep - 13:55:05

    Je jetais un dernier regard au rôdeur par terre, me demandant ce qui l’avait apporté à venir jusqu’ici seul. Tim habitait à une vingtaine de minutes à pieds de la maison et s’il avait essayé de venir, c’était que quelque chose lui était arrivé. J’espérais que ce ne soit pas une horde de zombies et qu’ils étaient loin d’ici si c’était le cas. J’étais à me demander ce qui était arrivé à sa famille quand je me rendis compte que j’avais perdu Jane de vue. Je voyais dans l’herbe le chemin que semblait avoir emprunté le rôdeur et je le suivais. Un peu plus loin je remarquais la silhouette de Jane à travers les branches et savais que j’avais emprunté le bon chemin. Qu’est-ce qu’elle était allé faire là bas ? Je n’aurais pu le dire mais quelque chose devait avoir attiré son attention. Je la suivais néanmoins sans dire un mot, repoussant les branches devant moi. J’entendais le cri des oiseaux et je me disais que c’était bon signe. Tim devait avoir été seul ici car s’il y avait eux d’autres rôdeurs dans le coin, c’aurait été le silence radio. Même si je ne connaissais pas beaucoup mon ancien voisin, je me sentais mal à l’aise face à la situation que je venais de vivre. J’étais habitué de côtoyer des rôdeurs dont le visage ne me disait rien mais lorsque j’avais vu Tim, j’avais ressenti une intense gêne à le regarder. J’avais connu cet homme de son vivant et voila qu’on le retrouvait zombifié dans la forêt devant la maison. Et si la même chose était arrivé à ma sœur lorsque j’étais sortit du casse croute ? Et si je tombais sur ce qu’il restait d’elle du jour au lendemain sans être préparé ? Je fronçais le regard, préoccupé par mes pensées et restais de marbre devant la découverte de Jane.

    C’était le sac de Tim et tous ses effets personnels. Comme s’il était mort ici avant de revenir à la vie. Comment était-ce arrivé ? Je laissais Jane fouiller le sac pendant que je surveillais les alentours, me demandant si finalement il n’y aurait pas un danger se cachant à travers ces arbres. Peut être que Tim avait été mordu non loin d’ici ? Ou il avait succombé à une blessure quelconque. Jane me surprit dans mes réflexions, me regardant d’un air sérieux et je me demandais pendant quelques secondes si j’avais fait quelque chose de mal. Incertain de la démarche à suivre je restais planté devant elle, un air interrogateur sur le visage alors qu’elle me tendait une patate. Je pris le légume d’une main et écoutais Jane me dire que c’était pour mes coups de soleil. Si ça avait été possible, probablement que j’aurais affiché des points d’interrogation à la place des yeux tellement je ne comprenais pas en quoi une patate pourrait faire quoi que ce soit pour mes brûlures. Elle sembla remarquer mon questionnement car elle m’expliqua qu’il fallait que je coupe une rondelle et que je l’applique sur mes coups de soleil. Je serrais la pomme de terre d’une main en hochant la tête. « J’aurais préféré en faire des frites. » Dis-je en imaginant une pile de frites accompagné de cheese burger. Qu’est-ce que j’aurais donné pour manger cela en ce moment.

    « Non ça me va. Il devrait être plus efficace qu’un couteau pour trancher une tête. »

    Ce sabre semblait avoir été bien entretenu mais il n’avait certainement pas sauvé la vie de son ancien propriétaire. Je la regardais un moment bouger le sabre d’une main et me dis que c’était beaucoup mieux qu’un simple couteau et bien moins lourd qu’une hache, c’était l’arme idéale. Je reprenais alors le chemin pour retourner à la maison en me préoccupant plus de tomber sur des rôdeurs que tout autre chose. Pourtant, ce furent les quelques guêpes qui me tournaient autour qui me firent arrêter en pleine marche. Étrangement, elles ne me tournaient pas autour de la tête mais au niveau des mollets, comme si elles venaient du sol. J’avais déjà vu cela auparavant, un nid de guêpes construit à même le sol. Et dans cette forêt, qui dit qu’on ne mettrait pas les pieds dedans avant même de le voir. J’avais déjà fait ce genre de découverte lorsque je travaillais et je m’en étais sortit avec quelques piqures ici et là, mais dans le monde dans lequel nous vivions, valait mieux éviter ce genre de blessure à tout prix.

    « On est tout près d’un nid de guêpes. Elles semblent venir du sol et comme j’ai pas du tout envie de me faire piquer on va y aller doucement. Elles construisent parfois leur nid au sol quand elles trouvent la place idéale mais le hic c’est que je ne le vois pas. »

    Probablement recouvert par quelques feuilles mortes ou de l’herbe trop haute. Je posais le regard au sol et avançais lentement, faisant en sorte que Jane suive mes traces par terre. Si j’y allais suffisamment lentement j’arriverais à nous éloigner sans que personne ne soit blessé.
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyMer 23 Sep - 20:37:27

    L’enthousiasme de Jane fraîchement suscité par sa dernière trouvaille fut de courte durée. En effet, Will lui annonça qu’ils se trouvaient non loin d’un nid de guêpes. « Oh merde… », laissa échapper la jeune femme qui blêmit aussitôt, s’empressant de nouer son foulard autour de la partie inférieure de son visage. Allergique au venins d’hyménoptères, elle savait que la moindre piqûre pouvait la faire passer de vie à trépas. Jane baissa les yeux et remarqua rapidement les insectes qui virevoltaient non loin de ses chevilles. Elle se mit à respirer lentement, tentant de rester calme et de ne pas céder à la panique. Elle n’avait tout de même pas survécu sept mois parmi les zombies et les cinglés pour se faire mettre hors-jeu par un petit insecte de quelques millimètres de long. Elle ne pouvait pas croire que c’était ce que le destin avait en réserve pour elle. Après tout ce qu’elle avait traversé, elle méritait une fin plus épique.

    La jeune femme suivait les pas de Will qui ouvrait la marche, progressant précautionneusement à travers les herbes. Elle ne quittait pas le sol des yeux tandis que son esprit carburait à plein régime. Si seulement cette scène avait eu lieu quelques mois auparavant, cette fichue seringue d’adrénaline qu’elle avait par miracle eu la présence d’esprit d’emporter lorsqu’elle avait fait son sac à la hâte avant de fuir son appartement serait encore en sa possession. Jane l’avait sacrifiée au printemps dernier afin de secourir un gamin allergique aux fruits à coques qui se dirigeait tout droit vers le choc anaphylactique après avoir ingéré une barre chocolatée. Elle l’avait peut-être sauvé mais tout laissait à penser que cet enfant n’était plus de ce monde à ce jour, être contraint de sélectionner aussi drastiquement sa nourriture en pleine famine était clairement une condamnation à mort. Quoi qu’il en soit, en l’absence de traitement, elle ne pouvait plus compter que sur la prévention primaire et éviter d’énerver ces satanées guêpes. Elle qui avait souvent tendance à envisager le pire se voyait déjà en train de suffoquer, la gorge oedématiée après avoir été piquée par l’une de ces petites saloperies. Son rythme cardiaque commençait à s’accélérer et sa respiration à se saccader. Elle avait l’impression d’être sur une pente glissante, elle perdait le contrôle.

    Jane se figea et attrapa le bras de Will. « Will ! Will, je suis allergique… si je me fais piquer rien qu’une fois… » L’effroi se lisait sur son visage et sa voix était teintée d’angoisse. Si elle se faisait piquer rien qu’une fois, elle risquait de mourir, tout simplement. La maison n’était objectivement plus très loin mais la jeune femme était pétrifiée, elle se sentait totalement incapable d’avancer, comme prisonnière de son propre corps qui refusait de faire un pas de plus sur ce terrain miné. Elle n’avait manifesté les symptômes de cette allergie qu’une seule fois au cours de son existence mais cet épisode l’avait tellement traumatisée que son souvenir était ancré à jamais dans sa mémoire et se rejouait tel quel dans son esprit à cet instant précis. Bien qu’elle ait frôlé la mort à de nombreuses reprises depuis, jamais Jane n’avait autant eu peur de perdre la vie que ce soir d’été où elle avait senti son souffle se couper puis son corps la lâcher. La jeune femme remarqua que ses doigts étaient crispés autour du bras de Will. Elle relâcha aussitôt son emprise puis fit un pas en arrière, se maudissant d’avoir laissé son sac dans le salon. Si elle avait eu la brillante idée de le prendre avec elle, elle aurait pu se couvrir les bras et le décolleté à l’aide de son gilet au lieu d’exhiber autant de surface corporelle dans son débardeur sans manches. Jane chassa ces considérations, tentant de se concentrer sur sa respiration afin de reprendre le contrôle. Elle n’allait tout de même pas rester plantée là jusqu’à ce que ces saletés de guêpes crèvent de vieillesse. Il fallait qu’ils avancent.
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptySam 26 Sep - 19:27:43

    Jane attrapa mon bras et je me retournais lentement pour ne pas effrayer les guêpes. Elles semblaient être à leur plus forte concentration dans les environs et même si je ne voulais pas m’arrêter de marcher ici, je fus contraint de le faire par les doigts de Jane qui se serraient autour de mon bras. Elle m’avoua alors être allergique aux piqures de l’insecte et je la regardais sans rien dire quelques secondes. Je remarquais alors son expression totalement effrayé et je comprenais pourquoi elle me broyait le bras de ses doigts. Pour elle, ces abeilles pouvaient signer son arrêt de mort autant qu’un seul rôdeur dans cette forêt. Et nous étions si loin de la ville, si elle se faisait piquer ici, je n’aurais probablement même pas le temps de la conduire à l’hôpital où ils avaient probablement le matériel nécessaire pour la traiter. Je ne m’imaginais pas trainer Jane en plein centre ville si elle souffrait des effets secondaires d’une piqure de guêpe. Avec tout les rôdeurs qu’il y avait, ce serait dur de passer inaperçu en essayant de prendre le chemin le plus court jusqu’à l’hôpital.

    D’un air déterminé je pris sa main dans la mienne. « Viens. » Plus nous attendions avant de bouger et plus grande serait les chances qu’une guêpe décide de piquer l’un d’entre nous. Elles commençaient à s’énerver à nos pieds et leur nid ne devait pas être bien loin. Je tentais de garder mon calme pour ne pas énerver les guêpes et/ou effrayer Jane encore plus qu’elle ne semblait déjà l’être. Ce n’est pas avec une paire de bottes qu’on est le plus délicat à travers un essaim de guêpes mais je fis quelques pas vers l’avant en m’assurant que Jane me suivait. Je retenais presque ma respiration avec une certaine appréhension de ce qui allait arriver. Qui aurait pu prédire que le plus grand danger que nous aurions pu rencontrer était des guêpes en pleine forêt. Malheureusement, même si j’avais su en avance qu’elle était allergique je n’aurais rien pu faire de plus qu’en ce moment. Je m’avançais avec une extrême lenteur à travers les herbes, contournant les arbres, les yeux rivés au sol pour ne pas faire d’erreur fatale. Heureusement pour nous, les guêpes semblèrent se désintéresser de nous et plus nous avancions, plus je pouvais voir au travers des arbres qu’il ne nous restait que quelques mètres à franchir. Je gardais le silence, observant encore régulièrement à mes pieds pour être sûr qu’aucune bestiole n’était restée faire la sentinelle.

    En sortant d’entre les arbres, je lâchais la main de Jane et me retournais pour regarder si elle allait bien. En apparence elle me semblait correct et elle n’avait pas eu de réaction particulière lors de nos déplacements, mais peut être me trompais-je. « Ça va ? Aucune ne t’as piqué ? » C’était peut être idiot comme question mais qu’est-ce que je connaissais aux symptômes d’une allergie aux piqures de guêpes ? Absolument rien. J’avais peut être suivit un cours de premier soin pour aller travailler en forêt mais ça ne faisait pas de moi un infirmier. Je me souvenais à peine de la manœuvre qu’il fallait utiliser si quelqu’un faisait une crise cardiaque donc je ne pouvais clairement pas savoir comment Jane réagirait si elle s’était fait piquer. Par contre il y avait bien quelque chose qui me dérangeait… Quelque chose à l’intérieur de ma botte qui semblait vouloir me montrer qu’il était bien là. Alerté par une douleur soudaine et intense, je me penchais vers mon pied gauche et défaisais les lacets à toute vitesse, n’arrivant pas à croire qu’une guêpe ait pu si faufiler sans que je ne m’en rende compte. Je retirais ma botte et y vis l’insecte accroché à l’intérieur de ma botte, encore bien vivant après m’avoir piqué. Je secouais ma botte vers le bas et fis tomber la guêpe que j’écrasais furieusement. Elle avait peut être réussit à me piquer de son dard mais au moins elle n’aurait pas la chance de retourner dans la nature et attaquer quelqu’un ou quelque chose d’autre. Je regardais l’emplacement de ma blessure en grimaçant, elle ne m’avait pas raté. « Au moins je ne suis pas allergique. Je devrais survivre, j’ai déjà eu pire comme douleur. » Dis-je à l’intention de Jane. Je préférais que ce soit moi qui se fasse piquer à sa place car je n’aurais pas su quoi faire dans le cas contraire.
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Elena Birmingham
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyDim 27 Sep - 15:47:46

    Plus Jane tentait de reprendre la maîtrise sa respiration, plus elle sentait sa poitrine s’opprimer. Elle avait l’impression de s’enfoncer dans un cercle vicieux. Une étrange sensation s’empara d’elle lorsque Will lui prit la main et l’incita à le suivre. Elle n’avait absolument pas l’habitude d’accepter de perdre le contrôle et de se reposer sur quelqu’un. Elle eut spontanément envie de le repousser, de l’implorer d’aller se mettre à l’abri et de la laisser se sortir de ce mauvais pas seule. Elle n’en fit pourtant rien, consciente qu’il était sa meilleure, si ce n’est son unique chance de s’en sortir indemne. En effet, son cerveau était tellement tétanisé qu’elle ne se sentait absolument pas apte à prendre les bonnes décisions. Elle n’avait pas le choix, il fallait qu’elle se laisse guider. Elle prétendait lui faire confiance, c’était le moment de le prouver. La jeune femme resserra sa main autour de la sienne et se mit en marche, suivant de très près chacun de ses pas, luttant pour ne pas réfléchir. Elle retint son souffle pendant la totalité du chemin qui lui sembla durer une éternité.

    Lorsqu’ils sortirent enfin des bois, Jane s’empressa de se rapprocher de la maison et posa son arme sur le perron. Elle se retourna vers Will afin de lui répondre, encore tremblante. « Ca va… merci. » L’esprit de la jeune femme n’était pourtant pas tout à fait tranquille. Elle savait que l’adrénaline avait le pouvoir de court-circuiter la douleur et qu’elle ne pouvait pas compter sur sa seule nociception pour écarter l’éventualité d’une piqûre. Elle souleva son débardeur et examina sa peau sous toutes ses coutures tout en passant sa main sur les zones que son regard ne pouvait parfaitement atteindre. Elle poursuivit en inspectant consciencieusement l’espace entre ses bottes et son jean. Enfin relativement rassurée, elle laissa échapper un long soupir de soulagement.

    L’accalmie fut de courte durée. Lorsque Will commença à s’agiter, Jane comprit immédiatement qu’il venait de se faire piquer par une de ces saloperies à dard. Les yeux écarquillés et le souffle suspendu, elle resta totalement figée jusqu’à ce que l’insecte soit exécuté en bonne et due forme. Elle grimaça ensuite tout en affichant un air désolé. Malgré la dizaine d’années qui la séparait de sa dernière piqûre, elle se souvenait que cela n’avait rien d’agréable. Jane alla cueillir quelques feuilles du plantain qu’elle avait repéré quelques minutes auparavant puis les tendit à Will après les avoir chiffonnées entre ses doigts. « Tiens. Je me doute que c’est moins douloureux qu’un morceau de verre dans l’épaule mais tant qu’à faire, autant ne pas souffrir pour rien. » La jeune femme avait l’habitude d’utiliser cette plante en cataplasme pour soulager ses blessures mineures et cette arme thérapeutique améliorait indéniablement sa qualité de vie.

    Jane se hissa sur le perron puis sortit instinctivement la barre chocolatée de sa poche. C’est lorsqu’elle en avala la première bouchée de manière totalement automatique qu’elle réalisa à quel point elle était affamée, tellement qu’elle en avait presque la nausée. La jeune femme leva les yeux vers le ciel. Le jour était encore jeune mais elle sentait déjà le soleil frapper intensément sur son visage. Elle aurait aimé se laisser tomber en arrière, s’allonger sur place à même le sol et fermer les yeux quelques temps afin de se remettre de ses émotions mais elle savait qu’à chaque minute qui s’écoulait, la température croissait. Elle ne tarderait pas à devenir insupportable ce qui transformerait le port de charges qui les attendait en véritable calvaire. Jane leva les yeux vers Will. « On devrait s’y mettre avant qu’il fasse aussi chaud que dans un sauna… ça va aller ? Tu peux marcher ? » Il suffisait que la douleur entrave la locomotion pour transformer une petite blessure au pied en véritable handicap. Jane pourrait porter les matériaux et conduire le pick-up seule mais les choses se compliqueraient dès qu’ils se retrouveraient en présence de rôdeurs. Si Will était incapable de marcher convenablement, il leur faudrait probablement rallonger leur séjour à la campagne; or, cette idée était loin d'enchanter la jeune femme.
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Will Ashby
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyLun 28 Sep - 23:32:29

    J’allais m’assoir sur le perron suivit par Buster qui semblait se demander ce qui nous était arrivé dans la forêt. Je retirais mon bas sans retenir le juron qui sortit de ma bouche sans même que j’y pense. Cette saleté de bestiole m’avait piqué juste en haut du pied. Je préférais que la piqure se trouve plus haut que directement sur le pied, c’aurait été compliqué de marcher avec une telle blessure. Je montais mon pied gauche sur ma jambe droite afin d’avoir un meilleur aperçu de la blessure et voyais déjà apparaitre une rougeur. Ça ne prendrait que quelques minutes ou c’était une histoire de secondes avant qu’elle n’enfle. Mais la douleur était supportable, j’arriverais à faire ma journée sans que ça ne me gêne trop. Le chien s’était assit à mes pieds et je me dis que nous avions de la chance qu’il ne nous ait pas accompagné, sa présence aurait pu signer la fin pour Jane. Buster aurait probablement sauté en plein dans le nid de guêpe sans savoir qu’elles étaient dangereuses et ils nous auraient condamnés. Je remerciais le ciel que ça ne se soit pas produit ainsi et relevais la tête pour regarder ce que Jane me tendait. Quand ce n’était pas une patate c’était des feuilles de je ne sais trop quoi. Je pris les feuilles entre mes mains et les observais un moment en écoutant ce qu’elle me disait. C’était surprenant de voir à quel point elle semblait connaitre les plantes.

    « Une patate pour les coups de soleil et maintenant des feuilles de je ne sais trop quoi pour ma piqure de guêpes. Si tu connais d’autres trucs dans ce genre j’aimerais bien les connaitre. »

    Et ce n’était même pas sarcastique. Ce genre de connaissance pouvait sauver une vie. Je savais peut être couper des arbres sans me tuer mais ça ne pouvait pas me servir à tout les jours. J’avais aussi développé un talent pour défoncer des crânes à coup de couteau mais ça toute personne vivant encore de nos jours pouvait facilement y arriver maintenant. Je pourrais bien avoir le meilleur instinct de survie au monde mais si je n’assimilais pas la moindre chose qui se présentait à moi, je n’irais pas plus loin que nécessaire. Je posais les feuilles sur ma blessure en évitant de presser trop fort car l’enflure c’était mit de la partie et je préférais ne pas faire exprès pour provoquer la douleur. Je remis doucement ma chaussette suivit de ma botte. Au moins je n’aurais pas à subir la friction de ma botte contre ma blessure vu la position de celle-ci. Jane me demanda si j’arrivais à marcher et je me remettais debout, me tenant contre la rambarde du perron pour m’éviter une chute. J’hochais la tête, me dirigeant vers la porte de la maison tout en évitant de boiter ou de grimacer. Je repensais à ce fichu morceau de vitre que j’avais eu dans l’épaule il n’y a pas si longtemps de cela comme elle venait de me le rappeler et cette douleur me fut moins difficile à supporter. Il n’y avait pas de plaie, pas de sang perdu et probablement pas besoin de soins médicaux. Malgré tout, c’était une blessure inattendue dont j’aurais pu me passer.

    « Allons-y si on veut avoir le temps de leur apporter le matériel avant qu’on se fasse surprendre par la noirceur encore une fois. J’espère seulement qu’on ne tombera pas encore sur un autre imprévu. »

    Si on voulait avoir le temps d’apporter du matériel à l’hôpital avant que la noirceur ne nous tombe dessus, il fallait commencer tout de suite. Et comme la journée s’annonçait aussi chaude qu’hier, il valait mieux s’atteler à la tâche. J’entrais dans la maison, me dirigeais vers la porte menant au sous sol et y insérais une clé que j’avais prit dans la poche de mon pantalon. Je me tournais vers Jane qui m’avait suivit. « J’ai tout entreposé dans le sous sol en espérant que personne ne soit trop intéressé par la porte verrouillée. Si tu vois quelque chose qui pourrait servir au groupe de l’hôpital, apporte le. » Je descendais l’escalier du sous sol, le faisant grincer sous mes pas et allumais l’interrupteur pour la lumière. C’est ici que je cachais mes munitions, mes armes, nourriture, objets d’hygiènes quotidiens, piles, etc. Tout ce que je ramenais de la ville et qui avait moindrement de l’importance était stocké ici.
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyMar 29 Sep - 20:19:29

    « Patience Will, ce n’est pas amusant si je te dévoile tous mes secrets tout de suite ! » Jane avait esquissé un sourire. Elle ne se targuait pas d’être une grande spécialiste de la botanique, elle maîtrisait simplement les notions les plus essentielles à la survie. La jeune femme ne s’était jamais considérée comme particulièrement forte ni ingénieuse. Elle savait que pour tirer son épingle de jeu, il fallait qu’elle mise sur la ruse et le savoir. Elle se remémora un instant l’époque où, quelques jours après avoir quitté sa famille, elle s’était réfugiée dans une grande librairie du centre-ville. Elle y avait passé plusieurs longues nuits d’insomnie à ingurgiter des ouvrages divers et variés, du livre de médecine au manuel de maniement des armes, prenant des notes dans son carnet telle une étudiante studieuse. Le cinquième soir, une bande de malfrats vraisemblablement ravis de voir la société s’effondrer et les lois disparaître s’étaient infiltrés dans le magasin. Entre deux bouteilles de vodka, la brillante idée de mettre le feu aux rayonnages avait effleuré leurs esprits enivrés. Un homme l’avait surprise non loin de la porte de derrière alors qu’elle tentait de fuir discrètement les lieux. Il s’était littéralement jeté sur elle, tentant de lui arracher ses vêtements. Elle avait enfoncé son couteau dans sa cuisse. Il avait hurlé, reculé, juré puis dégainé son arme à feu. Elle avait tiré la première. Jane n’avait jamais tué un être humain auparavant. Cette soirée l’avait changée à jamais.

    La jeune femme se releva à la suite de Will, prenant son temps afin de ne pas traumatiser sa cheville. Une fois à l’intérieur de la maison, elle fit un rapide détour par le salon afin de récupérer son sac dont elle ne supportait plus d’être séparée. Ils se dirigèrent tous deux vers la porte menant au sous-sol où son hôte gardait ses stocks et elle hocha la tête lorsqu’il l’invita à lui signaler ce qui pourrait éventuellement être utile au groupe de l’hôpital. Ils descendirent ensuite l’escalier en bas duquel Jane découvrit avec des yeux ébahis l’amoncellement de produits que Will avait accumulés. Elle fit quelques pas entre les piles de conserves et les bouteilles d’eau.« Wow ! On se croirait chez Walmart ici ! » Se retrouver face à tant de biens la rendit quelque peu perplexe. Elle réalisait que son mode de vie était au final relativement différent du sien. Il avait une garantie, un filet de secours tandis qu’elle vivait réellement au jour le jour, à flux tendu. A ce propos, la jeune femme se demandait comment il avait trouvé le temps et les moyens de faire ces réserves alors qu’elle ne parvenait qu’exceptionnellement à dégotter de quoi satisfaire ses besoins nutritionnels journaliers avant le coucher du soleil. Tout s’était probablement joué pendant les premiers jours, avant que les grandes surfaces n’aient été totalement dévalisées. Pendant que les survivants normalement constitués remplissaient leur coffre de voiture de vivres, elle errait en pleine dissociation au beau milieu des routes, ne ressentant ni la faim, ni la soif, ni la fatigue, complètement sous le choc de la mort de Warren.

    C’est quelque peu désemparée que Jane balayait la pièce du regard. Elle se rendait compte qu’elle n’avait aucune idée de ce dont le groupe de l’hôpital avait véritablement besoin. A vrai dire, elle n’avait jamais véritablement vécu au sein de cette communauté. Elle ne connaissait pas leur fonctionnement en détail et encore moins l’état de leurs réserves. « Tu sais, je ne les connais pas beaucoup plus que toi… enfin, leurs besoins je veux dire. » La jeune femme esquissa un sourire triste. La première version de sa phrase était presque un lapsus révélateur. Elle n’était pas la seule à changer; Ally, Raffael et Kaleb évoluaient également, loin de son regard. Chaque jour qui s’écoulait les modelait, au gré de leur environnement, de leurs rencontres, de leurs expériences. Les derniers réels souvenirs de sa famille unie qui lui venaient à l’esprit commençaient à dégager une forte odeur de naphtaline et elle se demandait sérieusement si elle pouvait encore se targuer de connaître les personnes qui se cachaient derrière les visages de sa soeur et de ses frères. Leurs chemins s’étaient tellement éloignés qu’elle doutait qu’ils puissent se rejoindre à nouveau. Elle chassa ces pensées de son esprit, préférant se concentrer sur leur tâche. « Est-ce que tu as des matières premières ? Du métal ? » Jane n’avait aucune envie de priver son hôte d’une partie de sa nourriture ou de ses médicaments. Par ailleurs, elle savait que Kaleb et Raffael auraient du mal à accepter de tels cadeaux, même en guise de remerciement. Leur apporter des matériaux susceptibles d’être transformés en armes ou en outils mais que Will n’aurait probablement jamais le temps de sublimer paraissait être un compromis acceptable.
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Will Ashby
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyMer 30 Sep - 20:30:43

    Je regardais Jane alors qu’elle découvrait mon entrepôt de tout ce que j’avais amassé depuis le début de la crise. C’était bien la première fois que j’emmenais quelqu’un ici à part Riley et je ris face à sa réaction. Comparer mon sous sol à un Walmart était peut être un peu poussé, mais c’était presque vrai.

    « J’ai du jouer du coude un peu en y allant. Disons que j’ai du utiliser mes poings à quelques occasions. »

    Moi et Riley avions réellement fait des provisions dans les magasins grandes surfaces alors que l’éclosion avait été mise à jour et ça avait été l’un des moments les plus dangereux que nous avions vécu. Les gens étaient fou, renversant tout sur leur passage, se fichant de s’ils blessaient quelqu’un ou pas. Nous avions tentés de ne pas nous faire remarquer, restant le plus discret possible mais c’était difficile quand la moitié des gens qui passait à côté de nous nous poussaient ou tentaient de piquer les provisions que nous avions misent dans notre panier. Riley avait poussé le panier pendant que je nous frayais un chemin vers l’avant, repoussant la plupart du temps les gens qui ne voulaient pas se tasser en regardant d’un mauvais œil ceux qui semblaient nous avoir prit comme cible. Nous étions ressortit du magasin tout de même en bonne forme sauf que j’avais reçu un coup de poing dans le visage, un peu moins pire que mon assaillant à qui j’avais tordu le bras lorsque je l’avais repoussé contre une tablette. C’est dans cette période que je m’étais rendu compte qu’il allait falloir que je me batte pour continuer à vivre et à amasser des vivres. C’était un retour à la loi du plus fort en quelque sorte. Et puis la quantité de gens avait finit par baisser ainsi que les vivres essentiels et peu à peu nous avions arrêtés de piller les grandes surfaces, épiceries, etc.

    « Si tu as besoin de quelque chose pour ta collection personnelle, profite en avant que nous partions. »

    On avait tous besoin de médicaments, de pansement, de conserves et de bouteilles d’eau. Surtout quand on se targuait de survivre en solitaire. Je savais ce que c’était de devoir se fier qu’à nous même et surtout d’avoir de la difficulté à passer à travers certains jours. Je ne pouvais pas toujours voyager entre la maison et la ville et parfois je me retrouvais en situation problématique sans savoir si j’arriverais à revenir un jour. Donc je trainais le plus de matériel possible, juste assez pour ne pas avoir mal au dos après une journée avec le sac sur les épaules. Je faisais un rapide tour d’horizon, stockant dans mes bras ce dont j’aurais besoin pour les prochains jours. Je n’aurais qu’à mettre tout cela dans mon sac que j’avais laissé dans le salon. J’écoutais Jane dire qu’elle ne savait pas plus que moi ce dont le groupe de l’hôpital aurait besoin. Il semblait y avoir eu une hésitation dans sa phrase que je ne comprenais pas. Peut être était-ce en lien avec sa famille ? Je ne croyais pas que m’attarder la dessus me serait d’une grande aide et je n’avais pas envie de créer un malaise en relevant son hésitation. Elle me demanda ensuite si j’avais des matières premières et j’hochais la tête, heureux de pouvoir passer à autre chose.

    « Oui j’ai des plaques de métal et des planches de bois dans le garage. Ça devrait faire l’affaire. Je vais prendre quelques trucs ici et on aura qu’à remonter pour préparer le matériel dans le garage. On devrait pouvoir se rendre dans la cour de l’hôpital avec le camion pour leur emmener tout ça. »

    Car je ne me voyais pas trainer avec moi des choses aussi lourdes que des planches de bois et du métal. De toute manière, j’avais assez d’essence pour faire le voyage sans problème. J’avais accès à une pompe à essence à une dizaine de minutes d’ici que personne ne semblait avoir découvert encore et je ne m’en vantais pas car lorsqu’elle serait vide, j’aurais à me trouver une autre source de pétrole ou simplement abandonner mon véhicule. Ce qui sonnerait la fin de mes voyages entre la campagne et la ville.
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyJeu 1 Oct - 19:05:25

    Jane sourit en hochant la tête lorsque Will lui proposa de se servir dans ses réserves. Refuser l’aide de ses congénères était devenu tellement habituel pour la jeune femme qu’elle le faisait désormais de manière totalement automatique, elle n’envisageait même plus l’éventualité d’accepter. Elle se doutait que sa fierté finirait probablement par la tuer. L’éventualité qu’elle succombe brutalement sous les dents acérées d’un rôdeur était tout à fait crédible mais elle craignait autant si ce n’est davantage de mourir de soif, de faim, de froid ou de maladie, de se retrouver totalement impuissante face à son propre corps, de se sentir doucement glisser vers l’irrémédiable. Il y a quelques jours à peine, alors qu’elle cherchait un abri pour la nuit dans l’université, Jane avait aperçu une ombre chétive recroquevillée sous une paillasse. Elle s’était rapprochée et avait découvert un homme d’une quarantaine d’années qui avait pourtant l’apparence d’un vieillard. Il devait peser une trentaine de kilogrammes, tout au plus. Son thorax se creusait entre ses côtes saillantes à chacune de ses laborieuses inspirations. Ne supportant pas de subir cette lente déchéance, il l’avait entre deux bruyantes expectorations purulentes suppliée de l’achever. Son décès était survenu avant qu’elle ne parvienne à le traîner jusqu’à l’hôpital. La jeune femme savait qu’elle pourrait très rapidement atteindre un tel état, il suffisait d’une simple pneumonie pour déclencher une spirale fatale. Or, au moment où la situation serait suffisamment critique pour qu’elle se décide enfin à mettre son orgueil de côté pour quémander de l’aide, elle serait peut-être trop faible pour atteindre l’hôpital, comme cet homme qui était mort dans ses bras.

    La jeune femme regarda Will se charger de divers produits. Elle ne put s’empêcher d’envier sa masse musculaire. La sienne qui n’avait jamais été particulièrement imposante avait été drastiquement réduite au fil des derniers mois si bien que porter ne serait-ce que cinq kilogrammes sur son dos à longueur de journée l’épuisait complètement. Elle était donc contrainte de restreindre ses stocks au strict minimum, favorisant bien évidemment l’eau au détriment de la nourriture. Tomber sur une armoire remplie de vivres était particulièrement frustrant pour elle car elle savait qu’elle devrait choisir entre laisser la majorité des biens sur place à la merci du premier venu ou se lester, quitte à souffrir et être ralentie, ce qui pouvait s’avérer fatal. Elle optait généralement pour la première alternative, inscrivant néanmoins méticuleusement dans son carnet les coordonnées du lieu en question. Jane haussa les épaules, notant que Will devait en contrepartie avoir des besoins nutritionnels journaliers bien plus importants que les siens et c’était encore pire pour ses frères qui étaient de véritables montagnes de muscles. Elle arrivait bien plus facilement à supporter le jeun prolongé, fort heureusement car il lui arrivait régulièrement de passer plusieurs dizaines d’heures sans rien avaler.

    Will répondit à sa question par l’affirmative, l’informant qu’il possédait du bois et du métal. Jane opina à nouveau du chef. « Parfait. » Elle s’adossa contre l’escalier, attendant qu’il termine ce qu’il avait à faire au sous-sol avant qu’ils puissent se rendre dans le garage. « Si on peut apporter à Raff de quoi s’occuper… Au moins quand il est concentré sur son travail il ne s’inquiète pas pour moi. » La jeune femme esquissa un sourire quelque peu gêné tout en détournant son regard. Elle réalisait que sa parole s’était considérablement libérée ces derniers temps. Jamais elle n’aurait évoqué spontanément sa famille quelques semaines plus tôt, encore moins en ces termes. Si elle n’exprimait pas directement ce qui la tourmentait, elle semait plus ou moins volontairement des indices au fil de ses mots comme on lance des bouteilles à la mer. Peut-être attendait-elle inconsciemment de Will qu’il la mette au pied du mur en lui posant les questions qui fâchent, peut-être qu’une partie d’elle même avait envie qu’on la brusque, qu’on la fasse craquer jusqu’à ce que ses barrières s’effondrent comme un barrage cédant sous la pression. D’autre part, c’était probablement grâce à la discrétion dont Will avait toujours fait preuve vis-à-vis de sa vie privée qu’elle tolérait voire appréciait sa présence. Elle ne se sentait pas oppressée en sa compagnie, elle n’entendait pas cette voix pressante qui l’intimait si souvent de fuir. Tout était si simple, elle avait presque l’impression d’être normale. Pourquoi une partie d’elle semblait-elle avoir envie de briser cet équilibre ? Elle l’ignorait ou, plus précisément, feignait de l’ignorer. L’explication des mystères de ses propres paradoxes est parfois bien plus difficile à accepter qu’à trouver.
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Will Ashby
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyVen 2 Oct - 20:12:23

    Je commençais à avoir les bras beaucoup trop plein mais je n’avais pas envie de faire deux voyages. Lorsqu’on aurait fini avec le sous sol je n’avais pas l’intention d’y retourner avant ma prochaine visite. J’avais prit une boite d’aspirine car j’avais terminé mon autre. Même si j’essayais d’économiser mon stock le plus possible, je finissais toujours par arriver à la fin d’une boite de médicament ou de mes bouteilles d’eau. Par chance que j’avais ma réserve ici car je ne m’imaginais pas survivre qu’avec mon sac à dos et mon camion. Je ne pourrais pas stocker toutes mes vivres dans le camion et c’était avec le temps que j’avais pu me monter une telle collection. Je regardais Jane adosser contre l’escalier, me demandant sérieusement comment elle pouvait arriver à s’en sortir à chaque jour en trouvant ses vivres au compte goutte, ne pouvant trainer qu’un minimum de vivre. Je ne pouvais mettre qu’une certaine quantité de choses dans mon sac et jamais tous les éléments de ma survie n’entreraient dans mon sac. Je laissais beaucoup de matériel dans mon camion mais elle, elle n’avait rien pour entreposer ses choses. J’avais la chance d’avoir un endroit loin de la population pour entreposer mes vivres alors que d’autres survivants comme Jane devaient se rationner plus que moi pour réussir à voir un autre jour.

    Les bras chargés, je finis ma collecte par une boite de pansements dont j’aurais probablement besoin dans un futur proche et retournais à l’escalier, prêt à remonter. Je m’arrêtais le temps d’écouter Jane et esquissais un mince sourire, les sourcils froncés. « Au moins tu as quelqu’un qui s’inquiète pour toi. » Je gardais mes yeux sur elle quelques secondes, juste assez pour remarquer qu’elle semblait embarrassé par ce qu’elle venait de dire. Je ne savais pas ce qu’elle avait cherché à faire en disant cela, mais une chose était sûr, elle ne semblait pas croire qu’elle avait beaucoup de chance d’avoir encore sa famille autour d’elle. Je remontais l’escalier, soupirant en repensant à ma sœur et à son horrible mort. J’aurais probablement tout donné pour qu’elle soit encore avec moi aujourd’hui. Jane elle avait encore ses frères et sa sœur qu’elle devait visiter de temps à autres pour se remonter. Je ne comprenais toujours pas pourquoi elle tenait à vivre en solitaire mais comme je préférais me mêler de mes affaires, je ne lui avais pas demandé la raison qui la poussait à tenter de survivre par elle-même jour après jour alors qu’elle pourrait facilement intégrer l’un des groupes, ce qui faciliterait grandement sa vie.

    De retour au rez-de-chaussée, j’entrais dans le salon où j’avais laissé mon sac et m’assoyais sur le canapé pour caser toutes mes choses à l’intérieur. J’allais placer une bouteille d’eau près d’une conserve quand j’arrêtais mon mouvement pour lever les yeux vers le mur où les photos de famille se succédaient. J’avais pensé plusieurs fois à les retirer et les cacher dans un tiroir pour ne pas avoir à y faire face à chaque fois que je m’assoyais dans le salon. Ma sœur souriait sur la plupart des photos et je sentais mon cœur se serrer à chaque fois que j’y posais un œil. Peut être que si j’avais réagit plus rapidement il n’y aurait pas eu de drame et je pourrais encore lui parler aujourd’hui. Peut être l’aurais-je entendu rire malgré tout le chaos qui nous entourait. Le regard fixé sur la photo, je n’avais pas remarqué que j’avais serré les doigts autour de ma bouteille d’eau, risquant de la faire éclater si je ne faisais pas plus attention. Ça ne faisait que quelques mois et même si je me disais que j’étais passé à travers mon deuil, parfois mon cerveau me rappelait comment elle était morte. Parfois, comme en ce moment, j’avais les images de sa mort qui me tournait dans la tête et je n’arrivais pas à penser à autre chose. C’était plus difficile d’essayer de faire comme ci c’était du passé quand je me trouvais dans la maison de mon enfance où nous avions grandit ensemble. Je laissais tomber la bouteille d’eau au sol, repoussant mon sac à dos du pied et m’adossais contre le dossier du fauteuil. Je prenais de longue respiration en essayant d’ignorer les tremblements mais il me semblait que plus j’essayais de faire comme s’ils n’étaient pas là et plus ils étaient intense. Je réussissais toujours à me contenir normalement mais il n’avait fallu qu’une phrase pour ramener ce souvenir à ma mémoire et me faire perdre ma contenance d’acier. Je fermais les yeux et me passais une main dans les cheveux, essayant de retrouver mon calme, sachant que j’avais peut être trop refoulé par le passé.
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptySam 3 Oct - 18:35:55

    Jane baissa les yeux. Elle était tellement centrée sur sa propre personne ces derniers temps qu’il lui arrivait parfois d’oublier les affects des autres et de faire preuve d’une réelle indélicatesse. Elle se tut et remonta les escaliers à la suite de Will, la poitrine serrée par la honte. Elle donnait probablement l’impression d’agir comme une gamine gâtée, capricieuse et ingrate. La jeune femme savait que tout était bien plus compliqué mais elle se demandait parfois s’il n’y avait pas un fond de vérité. Choisir sciemment l’exil lorsqu’on a le luxe de pouvoir le faire ressemble à une insulte aux yeux de ceux qui n’ont d’autre alternative que la solitude. Comment Will pouvait-il comprendre qu’elle rejette ainsi sa famille alors qu’il avait perdu sa soeur ? Lui restait-il encore un seul proche en vie ? Lors de leur première rencontre, il avait mentionné l’existence d’une femme qui partageait son quotidien, or ce jour remontait à plusieurs semaines et Jane n’avait jamais vu Will accompagné de quiconque excepté Lincoln. Qu’était-il advenu de cette fameuse Riley ? En avait-il la moindre idée ou était-il plongé dans le doute complet ? Si rien ne lui était arrivé, elle aurait probablement eu l’idée de lui laisser un message ici même, dans cette maison.

    La jeune femme s’adossa au mur du salon et regarda quelques instants son hôte qui était occupé à ranger des vivres dans son sac. Elle se demandait ce qu’il se tramait derrière son flegme. Le calme dont il faisait habituellement preuve lui faisait si facilement oublier qu’il n’y avait aucune raison pour qu’il soit davantage épargné qu’elle par les horreurs de l’enfer qu’ils traversaient. Si elle savait également dissimuler ses émotions, Jane le faisait souvent avec beaucoup trop de rigidité pour que cela ait l’air totalement naturel. Elle était souvent qualifiée de mystérieuse alors qu’elle aurait préféré être invisible. En effet, pour percevoir le mystère, il faut distinguer la porte close derrière laquelle se dissimulent les secrets. Il suffisait de passer quelques minutes avec elle pour savoir qu’il y avait anguille sous roche. Will avait appris à mieux donner le change, peut-être avait-il davantage d’expérience qu’elle en la matière.

    Jane fut soudain envahie par un certain malaise. Elle sentait que quelque chose n’allait pas sans pouvoir préciser davantage cette perception. Elle s’aperçut rapidement que son hôte était sur le point de pulvériser la bouteille qu’il tenait entre ses doigts. Son regard était rivé sur les photographies de famille qui ornaient l’un des murs. Elle soupira discrètement par le nez alors qu’il manifestait physiquement ce qu’il ressentait en se vengeant sur sa bouteille et son sac, touchée. Elle savait exactement ce qu’il était en train de vivre. Elle avait déjà été prise mille fois sous la tempête qui semblait se lever dans son esprit. La jeune femme s’approcha lentement de lui puis vint s’assoir sur le canapé, à ses côtés. Elle remarqua qu’il s’était mis à trembler. Il avait l’air de s’embourber dans ce cercle vicieux destructeur qui ne pouvait rien amener de bon. Jane se demanda un instant quoi faire pour l’aider, peut-être n’apprécierait-il pas qu’elle intervienne, qu’elle lui parle, qu’elle le touche. Ce n’était pas comme s’ils étaient réellement proches après tout. La jeune femme arrêta de réfléchir et décida de suivre son instinct. Elle se pencha alors vers lui et posa sa main sur son bras, cherchant son regard. « Hey… respire, doucement. », dit-elle d’une voix douce et calme, affichant un léger sourire qui se voulait rassurant. Elle n’avait pas envie de lui donner d’ordre ni de recette miracle. Elle voulait juste qu’il sache qu’elle était là pour l’aider à reprendre le contrôle de la situation.

    Jane avait toujours éprouvé en miroir les émotions des autres. Son empathie s’était clairement amenuisée ces derniers mois au même titre que sa propre capacité à ressentir mais elle avait la nette impression de s’être récemment adoucie et à cet instant précis, ce qui émanait de Will l’atteignait, la troublait profondément. Une sensation étrange lui brûlait le ventre. Elle lâcha son bras et se laissa tomber contre le dossier. « Il me manque tous les jours tu sais. A chaque putain de seconde de chaque putain de jour. Je me demande ce qu’il aurait fait, ce qu’il aurait dit. Je me demande ce que j’aurais pu faire pour qu’il soit encore là. Je pense tellement à lui que j’en peux plus de voir son visage dans ma tête, ça me rend malade. Mais ce que je redoute le plus c’est de voir arriver le jour où je ne m’en souviendrai plus. » La jeune femme s’était mise à parler par stratégie, pour canaliser Will en le distrayant de ce qui le submergeait tout en restant subtile, cohérente et sincère, pariant sans certitude qu’il mordrait à l’hameçon. Elle ne s’était même pas rendue compte que c’était la première fois qu’elle parlait ouvertement son deuil de manière sereine.
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyDim 4 Oct - 12:37:27

    Je sursautais en sentant une main se poser sur mon bras, ouvrant subitement les yeux. Jane s’était assise à côté de moi sans que je ne m’en rende compte et avait assisté à ma perte de contrôle. S’il y avait bien quelque chose que je détestais c’était d’apparaitre faible devant quelqu’un. Je détestais perdre le contrôle sur mes émotions et que quelqu’un en soit témoin. Combien de fois avais-je tenté d’échapper au regard de Riley et surtout à éviter sa pitié ? Lorsque tout cela était encore bien frais dans ma mémoire et que je tentais de lutter contre toutes ces émotions qui me submergeaient. Riley m’avait suivit partout comme un petit chien et je n’avais pas réussi à me débarrasser d’elle. Même si je n’osais pas l’avouer, elle m’avait aidé à passer à travers. Je regardais Jane aujourd’hui qui me parlait doucement, cet air de compréhension sur le visage. Je serrais les dents et baissais les yeux, incapable de garder le contact visuel. Je savais que si je ne me calmais pas bientôt, ce serait des sanglots qui remplaceraient mes tremblements et je n’avais pas du tout l’intention de pleurer devant Jane. Je gardais le silence, préférant ne rien dire pour ne pas entendre ma voix. Si je parlais, je risquais de faire sortir tout mes mauvais souvenirs et je ne crois pas que Jane ait envie de m’entendre parler de toute cette noirceur que je tentais de garder enfermer dans un coin de ma tête.

    Je me retournais en entendant Jane parler. Je ne savais pas de qui elle parlait, mais je savais une chose et c’était que je ressentais exactement la même chose. J’aurais voulu que ma sœur soit encore vivante même si l’époque dans laquelle nous vivions était terrifiante. J’aurais voulu ne pas la voir mourir de cette façon et surtout de ne pas la revoir hurler presque toutes les nuits dans ma tête. C’était un souvenir qui se rejouait constamment dans mon esprit et dont j’aurais préféré me débarrasser. Si seulement je pouvais retourner dans la passé et la tirer par la main pour l’empêcher de se faire dévorer par ces créatures. Sa mort avait été trop brutale et je craignais d’en avoir le souvenir pour le restant de mes jours. Je me passais frénétiquement une main dans le visage, tentant à la fois de me calmer et aussi de comprendre ce qui avait bien pu arriver à Jane. Qui avait-elle perdu et dans quelle circonstance ? Je la regardais un moment dans les yeux, essayant de découvrir ce qu’elle me cachait en sachant tout de même que je n’avais gratté que la surface avec elle. C’était difficile pour moi de devoir contrôler mes émotions. Je préférais mettre mes problèmes de côté et y repenser quand j’étais seul avec moi-même. J’avais toujours été quelqu’un qui ne montrait pas ses émotions et qui avait un certain talent pour cacher son ressentit. J’étais souvent resté stoïque devant des situations qui auraient empêchés à d’autres personnes d’agir ou de réfléchir. Mais repenser à ma sœur c’était aussi penser à Riley et à mes parents qui semblaient avoir disparus de la surface de la Terre.

    « J’aimerais ne plus me souvenir comment Elena est morte. »

    J’aimerais oublier comment les rôdeurs ont refermés leurs mâchoires dans sa chair et les cris d’horreur qu’elle a poussé avant d’être emportée dans la foule de mort. Je voyais encore sa main se tendre vers moi et l’effort que j’avais fait pour retenir sa poigne malgré les rôdeurs qui l’éloignait de moi. Un frisson parcouru ma colonne vertébrale. « Tout mes proches sont disparus les uns après les autres. D’abord mes parents, puis Riley. Tu devrais peut être partir avant que quelque chose ne t’arrives à toi aussi. » Je laissais s’échapper un rire nerveux. Riley n’avait pas donné signe de vie depuis beaucoup trop longtemps pour être encore vivante. Je lui tomberais probablement dessus un jour alors qu’elle tenterait de me pourchasser pour faire de moi son prochain repas. Et peut être qu’à ce moment je rejoindrai le rang des rôdeurs, n’ayant qu’une envie, me nourrir de chair humaine. Mais je me disais que j’avais survécut trop longtemps pour abandonner aussi facilement. J’étais trop orgueilleux pour laisser la chance à n’importe quel zombie de mettre une main sur moi.
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyDim 4 Oct - 20:12:43

    Will semblait reprendre le dessus, c’était tout ce qu’elle souhaitait. Jane n’avait pas envie de le pousser dans ses retranchements, elle n’avait pas envie que la pression monte jusqu’à ce qu’il explose, elle n’avait pas envie qu’il tombe le masque contre son gré car elle savait exactement ce qu’il ressentait, elle partageait la même pudeur, accordait la même importance à la nécessité de garder la face et cette tendance l’emportait largement sur ses désirs inconscients. Elle n’en voulait pas aux membres de sa famille de l’avoir brusquée jusqu’à qu’elle craque mais elle ne pouvait pas tolérer un tel comportement s’il émanait de qui que ce soit d’autre. Lincoln en avait d’ailleurs fait les frais. Or, l'éthique de réciprocité était un concept qui lui parlait et elle avait toujours appris à ne pas faire aux autres ce qu’elle ne voulait pas qu’on lui fasse. Will la fixait dans les yeux, elle soutenait son regard. C’en était presque un jeu, à qui serait le plus impénétrable, à qui serait le plus perspicace. Ils étaient tous deux visiblement intrigués l’un par l’autre mais ils restaient dans la réserve, se contentant d’observer, d’analyser, d’interpréter. Il y avait pourtant des limites à ce qu’on pouvait lire dans un regard. Will se mit enfin à parler, lui confiant qu’il aimerait oublier la manière dont sa soeur était morte. Jane fronça les sourcils. Les images qui tournaient en boucle dans sa propre tête rendaient son quotidien terriblement pénible mais elle n’avait pas envie de les effacer de sa mémoire. A vrai dire, elle cherchait parfois volontairement à se plonger dans ces souvenirs. Probablement une énième manière de se punir. La jeune femme préféra se focaliser sur les mots de Will afin d’éviter de se laisser happer par une nouvelle reviviscence.

    Elena. C’était donc ainsi qu’elle s’appelait. Jane leva les yeux vers son portrait sur le mur, comme pour lier son nom à son visage. Les images de la chambre à coucher dont elle avait franchi le seuil la veille lui revinrent en mémoire. La figure mentale de la demoiselle qu’elle construisait dans son esprit se faisait de plus en plus nette. Elle ne pouvait tout à faire expliquer pourquoi mais elle avait l’impression qu’elle était de celles qui ont le pouvoir d’illuminer une pièce rien qu’en y pénétrant. Comment aurait-elle évolué si elle avait survécu ? Les personnes les plus lumineuses sont souvent celles qui tombent du plus haut. Comment Will aurait-il supporté de la voir s’éteindre sous ses yeux ? La jeune femme baissa le regard, le laissant flotter dans le vide. Warren était différent. Il avait toujours eu une part d’ombre en lui, elle en avait souvent pâti. Paradoxalement, c’était en partie ce qui l’avait attirée chez lui. Elle l’admettait difficilement mais elle s’était plus ou moins inconsciemment donnée pour mission de l’aider à combattre ses ténèbres, de le sauver en quelque sorte. Elle se demandait si l’arrivée des rôdeurs aurait pu simplifier leur relation, rendre leurs différends dérisoires, les rapprocher. Il fallait qu’elle s’y résolve, elle ne le saurait jamais.

    La jeune femme crut s’entendre parler lorsque Will lui confia qu’il avait l’impression d’attirer les drames autour de lui. Elle fronça les sourcils en réalisant qu’elle avait raison à propos de Riley puis étouffa un rire en entendant son hôte lui conseiller de fuir loin de lui. « Ne t’inquiète pas, je crois que la mort ne veut pas de moi. » C’était à peine sarcastique. Jane se demandait réellement comment et pourquoi elle était encore en vie, elle qui n’avait de cesse de provoquer la Grande Faucheuse. Elle se souvint avec ironie des premiers mots qu’elle avait adressés à Will. Quoi qu’il en soit, Jane partageait cette impression d’être maudite, poursuivie par une ombre funeste dont le but était d’apposer sa marque létale sur toutes les personnes auxquelles elle tenait. Sa mère, son père, sa collègue Alma, Warren, Ariane. Plus elle y réfléchissait, plus elle trouvait cohérente l’hypothèse selon laquelle son obstination à fuir sa famille était en partie expliquée par cette irrationnelle superstition, cette croyance ancrée dans son esprit selon laquelle elle représentait un danger pour ses proches du simple fait de sa présence à leurs côtés. Elle haussa les sourcils. « Je suppose que c’est plus drôle pour elle de prendre nos proches et de nous laisser regarder le spectacle. On a vraiment dû commettre des horreurs dans nos vies antérieures. » Jane laissa à nouveau échapper un rire avant de se perdre dans ses songes. Elle avait tellement peur pour sa famille. L’angoisse sournoise avec laquelle elle cohabitait constamment s’était à nouveau insinuée jusqu’à son coeur et commençait à lui serrer la poitrine.
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyMar 6 Oct - 15:06:30

    Il me semblait que la mort n’emportait jamais les bonnes personnes. Ça faisait probablement partit du jeu de perdre tout nos proches, de les voir disparaitre. Et même si je n’avais pas vu mes parents ou Riley mourir, il y avait plus de chance pour qu’ils ne refassent jamais surface que je les vois réapparaitre du jour au lendemain. Pourtant j’avais de la difficulté à comprendre la raison pour laquelle j’étais toujours en vie. À tous les jours quelque chose m’arrivait, le malheur me courait après et moi je le fuyais comme la peste. Même si Jane se targuait de dire que la mort ne voulait pas d’elle, je savais qu’un de ces jours elle ou moi nous retrouverions dans une situation délicate qui nous couterait définitivement la vie. Le seul moyen de ne pas se faire tuer était probablement de s’enfermer dans un bunker et de ne pas en ressortir pour le restant de ses jours. Nous avions la chance que des milliers d’autres n’avaient pas eue. Tous ces rôdeurs dans la rue, c’était le nombre de gens qui avaient succombés à un mystérieux virus, à une morsure ou à une mort accidentelle. Je n’y pensais pas souvent, mais parfois je regardais les attroupements de zombie dehors en me disant qu’autrefois ils étaient aussi vivants que moi. C’était à vous donner la chair de poule.

    Je souriais en entendant la remarque de Jane et poussais un soupir. « Pour vivre à travers les morts, ce sont des atrocités que nous avons du faire. C’est digne des meilleurs films d’épouvantes. Mais personne ne veut vivre dans un film d’horreur. » La première fois que j’ai vu la tronche d’une de ces abominations, j’ai cru à une mauvaise blague. Je croyais presque avoir à faire à une de ces émissions de télévision où ils font des blagues aux gens du public. Mais quand la réalité à frappé, je me suis rapidement rembrunit, comprenant que nous ne sortirions plus d’ici. C’était difficile de se dire que tout ce qui nous arrivait était bel et bien réel et que nous ne retournerions pas en arrière. Le passé c’était terminé. Nos anciennes préoccupations n’étaient plus rien pour nous. Cette pression sociale de fonder une famille, d’avoir un boulot payant et un cercle d’amis fonctionnel n’existait plus. Nous n’étions plus que des survivants dans ce qui semblait être la fin du monde tel qu’on le connaissait. Les gens mouraient autour de nous et on ne pouvait pas s’arrêter pour leur rendre un dernier hommage ou même pour enterrer nos proches. Souvent ils finissaient avec un trou dans la tête et en brasier pour détruire toute trace de maladie qu’ils auraient pu faire circuler parmi les vivants.

    Je me penchais sur mon sac que j’avais repoussé un peu plus loin et terminais de le remplir, refermant la fermeture éclair sur mon précieux matériel. Je me levais du canapé en faisant une grimace. J’avais oublié ma piqure de guêpe pendant un moment mais elle était bel et bien présente. L’enflure devait être à son maximum mais la douleur était endurable. Je me tenais sur la pointe de mon pied le temps d’ajuster mon sac sur mon dos et me tournais vers Jane.

    « Allons voir dans le garage si on ne trouverait pas quelque chose pour occuper Raff. »

    Je lui lançais un sourire farceur avant de me retourner pour quitter la pièce. J’avais toujours ce poids sur le cœur du souvenir de ma sœur mais j’allais faire comme toutes les autres fois, ravaler ma peine et attendre de l’oublier jusqu’à ce qu’il revienne un autre jour. On finissait par oublier dans l’action mais quand je me complaisais dans le calme et la sécurité, j’avais le temps de penser à de nombreuses choses qui me bouleversait. Difficile d’oublier des horreurs aussi récentes d’une vie qui ne cessait de se montrer de plus en plus avide de noirceur.
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyMar 6 Oct - 23:21:00

    « Au moins, les films d’horreur ont une fin. » Jane esquissa un discret sourire avant de se relever. Elle s’était résignée à vivre dans le chaos jusqu’à son dernier souffle. Ils étaient tous infectés, le taux de mortalité avait bondi de manière spectaculaire et aucun individu sain d’esprit ne pensait à concevoir un enfant dans ce monde. Nul besoin d’avoir un doctorat en démographie pour se faire une idée de l’avenir qui les attendait. Quant à l’espoir d’un remède, elle préférait ne pas s’y fier compte tenu de l’état des institutions. Elle ne blâmait pas les scientifiques encore en vie qui tentaient de survivre un jour de plus plutôt que de se consacrer à la recherche. En outre, quand bien même un traitement pourrait miraculeusement être mis au point, elle ne voyait absolument pas comment il serait logistiquement possible de l’administrer à chaque être humain sur la planète. Non, ils étaient dans une période de transition et Jane était persuadée que ce serait la nature qui les mènerait vers un nouvel équilibre en suivant ses propres lois. La courbe de la population des zombies finirait peut-être par s’infléchir lorsqu’il n’y aurait plus suffisamment de morts parmi les hommes pour compenser les rôdeurs définitivement mis hors circuit par la décomposition, la pourriture qui les rongeait depuis leur trépas. Peut-être que l’espèce humaine survivrait suffisamment longtemps pour avoir le temps d’évoluer, de résister à ce virus. Un tel processus ne pouvait néanmoins se dérouler à l’échelle d’une simple vie. Ce décor apocalyptique serait donc le théâtre de la sienne, du moins tant qu’elle parviendrait encore à le supporter. Le jour où elle n’en serait plus capable ou si jamais elle devenait un poids trop important pour les autres, elle trouverait une voiture et conduirait jusqu’à la mer, elle regarderait un dernier coucher de soleil, de préférence un verre à la main, puis elle se tirerait une balle en plein cerveau.

    Will rassembla ses affaires puis l’invita à se rendre dans le garage. Il avait visiblement repris le contrôle de lui-même et il se comportait comme si rien ne s’était passé. Il avait l’air bien plus gêné par sa piqûre de guêpe que par les pensées qui l’avaient bouleversé quelques instants plus tôt, même si ce n’était probablement qu’une façade. La jeune femme hocha la tête en souriant. Son fameux sourire. Elle ne l’avait jamais perdu bien longtemps, quelles que soient les circonstances. Il l’avait toujours protégée. Jane emboîta le pas de son hôte jusqu’à leur destination. Elle balaya l’intérieur du garage du regard puis se dirigea vers les plaques de métal qui étaient empilées dans un coin. Elle s’accroupit, passa la main sur celle du dessus l'air faussement concentré puis releva la tête vers Will. « C’est de l’acier ? » La jeune femme était loin d’être une connaisseuse. Elle se contentait d’utiliser les armes, pas de les fabriquer. « Je pense que deux ou trois plaques devraient suffire. Il y a de quoi permettre à Raff d’offrir un joli couteau de fiançailles à sa copine, ce serait terriblement romantique non ? » La jeune femme étouffa un rire. Si l’arrivée des zombies lui avait fait perdre l’amour, elle avait au moins eu le mérite de permettre à son frère de vivre le sien au grand jour. Elle était heureuse pour lui, elle était heureuse pour Kaleb et Alicia, heureuse de savoir qu’ils n’étaient pas seuls, qu’ils avaient tous les trois une personne spéciale sur qui se reposer.

    Jane resta pensive quelques instants. Elle réalisait que malgré les fables qu’elle avait pu se conter, elle n’avait jamais connu ce que vivaient Ally et James, Mac et Kal, même Raff et Amy. Elle avait certes été folle amoureuse de Warren mais jamais ils n’avaient construit une réelle relation de confiance. Il l’avait déçue, négligée et blessée à tellement de reprises qu’elle avait appris à se méfier de lui, à ne pas espérer pouvoir compter sur lui. Au final et malgré les apparences, elle avait toujours vécu dans une relative solitude et il était fort probable compte tenu de son mode de vie qu’elle ne connaisse rien de plus jusqu’à la fin de ses jours. Ce constat la rendait légèrement triste mais elle se consolait en se disant qu’elle était plutôt douée comme solitaire. La jeune femme se redressa et passa sa main dans ses cheveux décoiffés. Trêve de digressions, il était temps de se concentrer. Ils avaient déjà accumulé suffisamment de retard.
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Will Ashby
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Will Ashby

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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyLun 12 Oct - 13:36:19

    En sortant dehors, Buster me sauta dessus comme s’il ne m’avait pas vu depuis 1 mois et je me penchais pour lui caresser la tête. J’avais peut être réussi à le dresser mais je n’étais pas ce qu’il y avait de plus affectueux envers un animal (ni toutes autres sortes de créatures vivantes). J’étais maladroit quand venait le temps de lui faire preuve d’un peu d’affection et le chien semblait s’en rendre compte. Bon, il ne s’en rendait probablement même pas compte, c’était sûrement dans ma tête que je me faisais des idées. J’avais trouvé étrange la manière dont Lincoln avait refusé de le reprendre alors j’allais devoir faire avec. Le chien me suivit jusqu’au garage de lequel j’ouvrais la porte. La lumière du soleil entrait par les quelques fenêtres et la fraicheur de l’endroit était presque salvatrice. Le sol était en béton et le bâtiment protégé par les arbres environnants, donc pas de problème pour ce qui était de la canicule qui recommençait à frapper au dehors.

    Je refermais la porte derrière Jane. Pas question d’être surpris par un autre rôdeur ce matin. Les guêpes et mon voisin avaient été bien suffisants pour une journée. Même si je savais que d’autres problèmes feraient surfaces au cour de la journée. Les ennuis n’étaient jamais bien loin, surtout quand on oubliait les règles de sécurité de base. Buster se mit à explorer les lieux la truffe au sol et je m’approchais de mes galons d’essence rangés dans un coin. J’en soulevais deux et les approchais de la porte pour les sortir tout à l’heure. J’aurais besoin de remplir le réservoir du camion avant de repartir et l’autre galon servirait pour lorsque nous serions de retour au centre ville. Disons qu’après autant de va et vient entre la campagne et la ville, je connaissais parfaitement bien le nombre de litres d’essence dont mon camion avait besoin. C’était peut être beaucoup plus qu’une voiture de taille normale, mais au moins ça me permettait de transporter du matériel comme nous ferions et de trainer tout mes vivres. C’était un travail de plus à effectuer que de faire en sorte que le chemin soit toujours déblayé pour mes déplacements et aussi d’avoir toujours suffisamment d’essence pour ne pas rester coincé nul part, mais j’avais accepté de le faire pour avoir plus de jeu s’il m’arrivait quelque chose.

    Je me tournais vers Jane qui avait découvert ma pile de plaques de métal et j’hochais la tête lorsqu’elle me demanda si c’était de l’acier. « De l’acier, du fer, un peu de tout. » Puis je ris en l’entendant évoquer que Raff pourrait offrir un couteau de fiançailles à sa copine. « Pourquoi pas ? Ce serait beaucoup plus fatal qu’une bague pour tuer un rôdeur. » De nos jours, on faisait ce qu’on pouvait avec ce qu’on avait. Et de plus, j’étais bien content que mon métal serve à autre chose que finir empilé dans mon garage et à prendre la poussière. Parce que c’était probablement comme ça qu’il finirait si c’était à moi de lui trouver une utilité. J’empoignais deux plaques que j’allais déposer près de mes galons d’essence et me dirigeais vers le bois que j’avais cordé juste à côté du métal. Il y avait des buches rondes qui venaient de quelques arbres que j’avais coupés dehors pour me préparer à des jours plus froids (qui se situait bien en haut du 0 degré celcius même en plein hiver)et aussi pour brûler les rôdeurs que j’avais mit à mort pour qu’ils ne trainent pas dans le coin à propager des bactéries un peu partout. Et puis j’avais des planches de bois qui nous seraient bien plus utiles car elles permettaient de réparer toutes sortes de chose et comme je savais qu’ils avaient des animaux et un jardin à l’hôpital, ça leur serait probablement utile.

    « On devrait leur apporter quelques planches de bois. Ça pourrait leur être utile s’ils veulent réparer les clôtures de leurs animaux. »

    Et les planches de bois ça ne court par les rues. J’allais ouvrir la grande porte du garage et me dirigeais vers le camion que je reculais jusque dans le garage. Ce serait beaucoup moins long ainsi de stocker tout le matériel et nous serions prêts à partir en très peu de temps.
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Elena Birmingham
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptySam 17 Oct - 21:43:12

    Jane esquissa un sourire en réaction à la réflexion de Will. Il marquait un point. Il était désormais inenvisageable de s’embarrasser de tasses, de paires d’escarpins ou de boucles d’oreilles pendantes. Chaque objet représentait un certain poids et un certain danger. Il fallait faire la chasse au superflu et au risqué. La jeune femme se souviendrait toute sa vie de cette mère de famille dont l’alliance s’était prise dans le grillage qu’elle tentait de sauter. Son doigt avait été complètement arraché, par traction. Elle avait survécu, au prix d’une douloureuse amputation sans aucune anesthésie. Jane avait le soir-même ôté ses quelques bijoux. Cela n’arriverait probablement jamais mais, indubitablement, si quelqu’un devait un jour lui proposer de l’épouser, elle préférerait largement qu’on lui demande sa main en lui offrant un couteau. Quelle époque étrange.

    Will proposa d’ajouter quelques planches de bois à leur liste de courses. La jeune femme opina du chef. « T’as raison… et qui sait, peut-être qu’ils voudront se construire un sauna ou un jacuzzi… » Elle étouffa un rire puis soupira. Elle ne plaisantait qu’à moitié. On lui avait appris que la civilisation naissait avec la sédentarité. Néanmoins, elle avait du mal à envisager qu’on puisse bâtir un palais sur des fondations reposant en pleine vase. Lorsqu’elle regardait l’hôpital, Jane voyait un champ de ruines en devenir. Les habitants de cette communauté semblaient quant à eux croire chaque jour davantage à la pérennité de leur cadre de vie. Ils ajoutaient sans cesse de nouveaux étages à leur château de cartes. La jeune femme pensait souvent au désespoir qui emplirait le regard de ses frères lorsque tout s’écroulerait car, elle en était persuadée, ce jour arriverait. Elle préférait quant à elle ne pas s’attacher à un confort éphémère, ne pas se bercer d’illusions, ne pas oublier ne serait-ce qu’un instant la réalité de l’enfer qui les entourait.

    Tandis que son hôte approchait le camion, Jane jeta un oeil dubitatif sur les matériaux agglutinés au seuil du garage. Elle espérait que ses frères ne refuseraient pas ce retour d’ascenseur. Après tout, elle rechignait tellement à accepter ne serait-ce qu’un quignon de pain de leur part qu’il serait de bonne guerre qu’ils se comportent de la même manière face à cette livraison. Certes, ce cadeau ne venait pas directement d’elle mais, aux yeux de ses frères, c’était probablement tout comme. Ce n’était pas un hasard si Will avait été traité gratuitement sans qu’on lui demande quoi que ce soit en retour. Ils avaient retenus qu’il avait sauvé la vie de leur soeur et, par là même, qu’il ne leur devait rien. Ils étaient néanmoins suffisamment intelligents pour comprendre qu’il puisse s’agir d’une question d’honneur pour Will.

    Une fois le pick-up stationné, la jeune femme en ouvrit la porte arrière. Elle se baissa ensuite pour empoigner une plaque d’acier. A peine l’avait-elle soulevée de quelques centimètres qu’elle sentit les muscles de ses bras comme palpiter, traversés de myoclonies. La charge devait peser plusieurs dizaines de kilogrammes, à moins que ce soit sa propre faiblesse qui commence à atteindre un seuil critique. Elle parvint en retenant sa respiration et en dissimulant une grimace à charger la plaque dans le camion, se demandant bien comment Will pouvait avoir eu la force d’en porter plusieurs à la fois quelques minutes plus tôt. Il fallait vraiment qu’elle mange plus de protéines, quitte à se remettre sérieusement à la chasse aux rats, écureuils et autres petits rongeurs. Jane sentait que son rythme cardiaque s’était déjà accéléré et qu’elle transpirait légèrement. Elle jeta un regard à Will tout en saisissant une planche de bois, fort heureusement bien plus légère que la plaque de métal. « J’ai l’impression qu’il est déjà au moins quatre heures de l’après-midi. Tu sais de quoi j’aurais besoin ? D’un transat, d’un verre de vin et d’un coucher de soleil. Et d’un putain de massage. » La jeune femme déposa la planche dans le véhicule. Peut-être qu’elle ne devrait pas attendre le jour de son suicide pour aller voir le soleil plonger dans le golfe du Mexique, striant le ciel de couleurs flamboyantes. Quitte à se contenter d’un radeau tenant en équilibre instable sur cette satanée mer de vase, autant s’offrir de temps à autre le plaisir d’une belle vue.
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Will Ashby
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Message(#) Sujet: Re: Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. Forgiveness isn't all it's cracked up to be - Will, Jane, Lincoln. - Page 3 EmptyDim 18 Oct - 20:25:27

    « J’espère qu’ils auront la gentillesse de m’inviter si c’est le cas. Après la journée d’hier ça serait plus qu’apprécié. » Dis-je en repensant à notre rencontre en plein milieu de la campagne avec Lincoln et notre plan pour dégager le chemin. En fait, c’était plus les rôdeurs qui nous avaient surprit sur la route qui m’avait épuisé ainsi que soulever ce fichu poteau. J’empoignais deux planches de bois au fond du garage et les posais dans la boite du camion, les repoussant pour être capable de fermer la porte lorsque nous aurions finit de mettre tout le matériel. Je sentais dans mes muscles que la charge que j’avais soulevé hier avait laissé sa trace et je m’efforçais de faire comme si de rien n’était. Je n’en avais pas pour longtemps de toute façon à trainer du bois et du métal dans le pick up. Encore quelques planches et nous serions bons pour notre retour au centre ville. Un retour à Houston qui grouillait de mort vivant et des bonnes odeurs de la ville. Comme la pourriture des corps qui se baladaient un peu partout, les ordures que plus personne ne ramassait et les divers produits toxiques et dangereux qui s’étaient écoulés faute d’entretien de certains lieux et de camions. C’était la pagaille en ville et si j’en avais été capable je serais resté ici, loin de tout le monde et des monstres qui cherchaient à me bouffer à chaque fois que je mettais le pied dehors.

    Je prenais des deux mains la plaque de métal qui restait et allais la poser près des planches de bois. J’arrivais tout de même facilement à la soulever, mais c’était la douleur dans mes bras qui se réveillait qui était le plus pénible. On ne peut pas s’en sortir aussi facilement après avoir joué au bûcheron sous un soleil de plomb. La hache est bien efficace dans une situation de ce genre, mais elle nous laisse avec une douleur bien peu agréable dans le haut des bras. Je roulais des épaules, entendant le craquement satisfaisant de mes os et poussais un soupir de soulagement. Je regardais un moment tout le stock que nous avions et hochais la tête. C’était suffisant, ils auraient assez de ces planches de bois et ce métal pour faire quelque chose de potable ou réparer du matériel déjà existant. Je me tournais vers Jane pour l’écouter et l’observais en même temps déposer la planche qu’elle avait dans les bras. Je poussais le morceau de bois plus loin et refermais la porte en essayant de faire le moins de bruit possible.

    « On dirait que c’est d’un voyage dans les Bahamas dont tu aurais besoin. Malheureusement, je ne crois plus qu’ils ne vendent aucuns billets d’avions et mes talents de massothérapeute sont assez médiocres. Par contre… »

    Par contre j’avais dans mon sac un tube de crème pour détendre les muscles dont je me servais tout de même assez souvent. C’était juste assez fort pour me faire oublier toute la tension que j’avais dans les épaules. Et surtout pour faire disparaitre quelques heures la douleur que je pouvais ressentir après des efforts physiques intenses. (On dirait une pub qu’on entend à la télé…) Je me baissais vers mon sac que j’avais laissé par terre et fouillais un moment pour trouver le tube qui se cachait sous mes t-shirt roulés en boule. Je souris en mettant la main dessus et le rangeais dans la poche de mon pantalon. Je soulevais mon sac et le posais sur une épaule, prêt à enfin quitter les lieux.

    « Tu m’as fait penser que j’avais encore un tube de crème pour les douleurs musculaires. Justement ce dont j’avais besoin. »

    J’allais me retourner et ranger mon sac dans le camion quand je me souvins que c’était elle qui avait dit avoir besoin d’un massage. Et moi je n’avais pensé qu’à mon mal d’épaules. Je sortis le tube de ma poche et le lui tendis, l’observant d’un regard interrogateur. Est-ce que j’avais l’impression d’agir stupidement en ce moment ? Oui. Pourquoi ? Sûrement pas à cause de la bière que j’avais bu hier, j’avais quand même une bonne tolérance à l’alcool. C’était peut être cette douleur au pied que je tentais d’ignorer qui me faisait réagir avec un temps de retard. Ou peut être était-ce à mon tour d’agir comme l’idiot de l’apocalypse.
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