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 Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard

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Elena Birmingham
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Message(#) Sujet: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyMer 9 Sep - 7:51:18

« JANE BIR-MIN-GHAM ! Birmingham, comme Kaleb et Raffael Birmingham !
—  Je suis ravi de l’entendre ma jolie. »

Jane roula des yeux, tentant de retenir la colère et l’impatience qui commençaient à lui faire crisper les mâchoires. Acculée contre la grille d’enceinte de l’hôpital par une armoire à glace muette de deux mètres, à la musculature imposante et empestant l’eau de Cologne bon marché ainsi que par un second type de petite taille, à la silhouette trapue et aux traits grossiers qui faisait la conversation, elle commençait à regretter d’avoir eu la brillante idée de rendre visite à ses frères ce matin-là. Quelques instants plus tôt, elle avait trouvé le cadenas verrouillant l’un des portails d’accès ouvert. Inquiète, elle s’était immédiatement introduite à l’intérieur de la cour afin d’alerter un patrouilleur. A peine avait-elle fait trois pas que les deux hommes avaient surgi de nulle part et s’étaient précipités sur elle, l’accusant d’avoir violé leurs frontières. La jeune femme n’avait jamais vu ces individus auparavant, probablement s’agissait-il de nouvelles recrues malencontreusement intégrées au planning des tours de garde. La philosophie d’ouverture du groupe de l’hôpital était fort louable mais il arrivait parfois que l’absence de filtre attire entre les murs de l’établissement de réels imbéciles. Jane mourrait d’envie de faire regretter au nabot d’avoir osé l’appeler « ma jolie ». Néanmoins, elle savait qu’elle n’était pas de taille à affronter physiquement son chien de garde. Il fallait composer avec la loi du plus fort, encore davantage qu’auparavant, et c’était incroyablement frustrant. La jeune femme esquissa un petit sourire méprisant.

« Allez, je sais que c’est dur mais faites marcher rien qu’une seconde les deux derniers neurones qui vous restent. Je suis la soeur de Kaleb et Raffael et je veux les voir, sur-le-champ.
— Bien sûr, et moi je suis la reine d’Angleterre et je veux des scones aux myrtilles, sur-le-champ. » Le benêt se fendit d’un rire gras. Quel âge avait-il, huit ans ? Jane leva les yeux au ciel.

« Soit, je ne pense pas qu’elle soit encore vivante pour protester… Si vous ne me croyez pas, envoyez votre copain chercher mes frères, qu’on en finisse !
— Ils sont en mission ravitaillement, comme c’est pratique ! Bon, assez discuté ma jolie, tu vas gentiment me suivre chez le shérif.
— Le shérif ? … Hey, mais lâchez-moi tout de suite ! »

La jeune femme tentait violemment de se libérer de la poigne du gorille qui venait de la saisir fermement par le poignet, en vain. Elle continuait à se débattre tandis qu’on l’entraînait vers le bâtiment principal. Alors qu’elle progressait dans le couloir au rythme imposé par les deux idiots, se demandant qui diable pouvait bien être ce satané shérif, elle réalisa que c’était vers le bureau du responsable de la sécurité qu’on la dirigeait. Elle se figea aussitôt. Leonard Sheppard. Elle ne pouvait distinguer l’ombre de ce fantôme de son passé de celle de Warren. Depuis que, quelques mois auparavant, l’ancien marine l’avait sauvée des griffes d’un gang de pilleurs et qu’elle lui avait recommandé de rejoindre ses frères à l’hôpital, ils ne s’étaient croisés qu’à quelques reprises. Toujours brièvement, toujours de loin. Jane fuyait le moindre contact avec cet homme qu’elle estimait pourtant au plus haut point mais dont elle ne pouvait supporter la présence sans sentir son coeur se nouer. Elle allait néanmoins devoir l’affronter et quelques secondes à peine la séparaient de ce moment.

On la poussa brusquement par derrière, l’obligeant à se remettre en route. Une fois qu’ils furent arrivés à destination, le petit ouvrit la porte sans ménagement tandis que l’armoire à glace la traîna littéralement devant le bureau de Sheppard. Le nabot les rejoint et ouvrit la bouche. « Hey boss, cette charmante créature est entrée par effra… » Il n’eut pas la temps de finir sa phrase, le souffle coupé par le coup de coude que Jane venait de lui assener en plein estomac. Si la jeune femme était parvenue à tolérer le premier surnom dont ce sexiste de bas étage s’était permis de l’affubler, cette fois-ci c’en était trop. Que cet atrophié de l’encéphale s’estime heureux qu’elle n’ait pas visé plus bas. Jane releva les yeux en direction de Leonard et haussa les épaules, masquant à peine le sourire qui s’était dessiné au coin de ses lèvres et l'intense satisfaction qui se lisait sur son visage. « Oops. » Le grand baraqué, furieux d’avoir failli à sa mission, se jeta à nouveau sur elle pour lui faire une clé de bras. La jeune femme leva les yeux au ciel en grimaçant puis se remit à gesticuler, tentant sans grand effet de se soustraire à son emprise. La rage et l’adrénaline avaient du bon, elles court-circuitaient la voie aux autres émotions qu’elle craignait de voir la submerger.


Dernière édition par Jane Birmingham le Lun 14 Sep - 0:46:49, édité 1 fois
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Leonard Sheppard
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Leonard Sheppard

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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyMer 9 Sep - 21:22:23

Il était dans son bureau à mettre en place les tours de garde et les faire l’inventaire des gens qui s’étaient portés volontaire pour la sécurité et ceux qui ne voulaient que faire les tours de garde. Départager les deux était assez simple, faire en sorte que tous ses gens sachent où se poster et à quel moment était une chose. Ce n’était pas grave, il préférait encore jongler avec ce genre de choses qu’avec toutes autres pensées tristes ou noires qu’il pourrait avoir. Depuis l’arrivée de Livia dans cet endroit, il vivait une véritable montagne russe d’émotion. Il en était à la moitié de sa tâche quand sa porte s’ouvrit. Il leva les yeux pour voir deux hommes traîner Jane Birmingham en la poussant. Il eut un soupire et se leva rapidement comme si un de ses supérieurs venaient de se pointer. Des supérieurs, il en avait eu, mais à la fin sur son navire, c’était lui le plus haut gradé.  Il regarda la jeune femme, elle ne s’en laissait pas imposer. L’un des deux venait d’utiliser un terme élogieux de la personne de la jeune femme mais dit d’une façon qui laissait à désirer. Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il se prenait un coup et la jeune femme laissa échapper un « Oops » qui ne put faire autrement que le faire sourire.

L’autre homme s’en mêla en maîtrisant la jeune femme. Leonard n’était pas du genre nerveux. Il s’avança tranquillement. Il commença par toucher le bras de l’homme, son seul regard fit en sorte qu’il lâche la jeune femme. Il détestait gaspiller sa salive. Les deux hommes se regardèrent, l’incompréhension se lisait sur leurs visages. Ils pensaient bien faire, Lenny le savait, mais ils avaient oublié quelque chose, quelque chose d’important. Il regarda le plus petit qui avait ouvert la bouche en premier.

-Alors Mike, tu dis qu’elle est entrée par « effraction », pendant que toi et l’autre êtes ici à traiter la sœur de Kaleb et Raffael comme une criminelle, qui s’occupe de veiller sur la grille?

L’homme à qui il s’était adressé sembla déconcerté. Il regarda son partenaire de garde qui semblait ne plus comprendre. Leonard soupira et secoua la tête. Comment ses hommes pouvaient ne pas avoir compris l’erreur qu’ils faisaient en escortant à deux une jeune femme? Elle n’était pas une criminelle, l’endroit était ouvert à tous, donc elle n’était pas vraiment entrée par effraction. Les clôtures étaient verrouillées par sécurité pour que les rôdeurs ne puissent pas entrer.

-L’hôpital est ouvert à tous, Jane encore plus puisqu’elle vient voir ses frères. Vous devriez le savoir depuis le temps. Maintenant retournez tous les deux à voir point de garde et voyez ce qui n’était pas verrouillé.

Un seul regard découragea les deux hommes de répliquer. Ils se contentèrent donc d’obéir et partir d’un pas rapide retrouvé l’endroit où ils devaient être postés. Lenny offrit une chaise à la jeune femme pour quelle puisse s’asseoir. Il retrouva sa place derrière le bureau.

-Désolé pour cet accueil Jane. Nous sommes encore en ajustement et on dirait que la sécurité leur monte à la tête au point où ils en oublient dans quel type d’endroit ils sont.

Il eut un petit sourire en coin.

-En tout cas, tu ne leur pas facilité la tâche.

Il regarda la jeune femme, son petit sourire flottant toujours sur ses lèvres. Warren avait trouvé en elle un acolyte de vie. Pourquoi n’avaient-ils pas vécu cette histoire au grand jour, il ne le savait toujours pas, ne le comprenait toujours pas, mais au moins, il savait que son ami avait été heureux. Il n’avait pas la certitude que Warren était mort, mais son instinct lui disait que oui. Il serait avec Jane sinon et elle ne déambulerait pas ainsi sans personne. C’était ce qu’il se répétait jour après jour. Il n’osait pas poser la question. Il avait perdu sa sœur, sa mère et maintenant sa femme était de retour après cinq ans d’absence, il ne savait même pas où il en était avec elle, alors pourquoi se torturer avec un espoir futile de revoir son ami vivant? Non, il préférait croire que Warren était mort rapidement et sans trop de douleur. Que ce dernier n’ait pas erré dans un état de mort qu’il aurait détesté.

-Je peux t’offrir quelque chose à boire ou à manger en attendant tes frères? Ils sont partis depuis deux bonnes heures, ils devraient rentrés bientôt.

Il croisa ses mains sur le bureau.

-Et ne refuse pas parce que tu n’as rien à échanger. Tes frères se décarcassent pour nous, tu fais partie de leur famille et tu mérites d’avoir ce dont tu as besoin.

Il n’ajouta pas qu’elle méritait beaucoup plus, elle avait rendu Warren heureux et pour lui c’était beaucoup. Ce dernier avait eu une personne si sombre après son départ de la marine. Cette jeune femme lui avait rendu le sourire et il avait vu le bonheur poindre sur son visage quand il lui parlait de sa relation avec la jeune femme.


Dernière édition par Leonard Sheppard le Dim 13 Sep - 19:51:00, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyJeu 10 Sep - 7:57:02

Enfin libérée de l’emprise de l’armoire à glace, Jane mobilisa ses articulations maltraitées puis massa quelques secondes son avant-bras endolori tandis que Leonard passait un savon aux deux abrutis. Lorsqu’ils se dirigèrent enfin vers la porte du bureau, elle ne put s’empêcher d’accompagner leur sortie de son regard le plus noir. Elle s’assit ensuite par réflexe sur la chaise que le chef de la sécurité venait de lui offrir mais ne mit pas plus de quelques instants à regretter cette attitude semblant signifier qu’elle comptait s’installer ici jusqu’à l’arrivée de ses frères, ou du moins pour quelques temps. Elle sentit soudain son pouls s’accélérer et ses paumes devenir moites. Dans le même temps, Sheppard s’excusa pour l’incident puis remarqua qu’elle ne leur avait guère facilité la tâche. Elle esquissa un rictus puis hocha la tête. Elle qui, à peine une minute auparavant, affichait une posture particulièrement charismatique et assurée fuyait désormais nerveusement le regard de l’homme qui lui faisait face tandis que les secondes semblaient s’égrener à un rythme terriblement lent. Ses pensées n’étaient pas tout à fait structurées mais Jane sentait que quelque chose se tramait dans son inconscient, elle en reconnaissait les manifestations somatiques. Elle se sentait comme un lion en cage, il fallait qu’elle s’échappe.

En bon hôte qu’il était, Leonard lui proposa à manger et à boire. La jeune femme avait commencé à hocher sa tête de droite à gauche afin de décliner son offre lorsqu’il insista, répétant ces mots qu’elle n’avait de cesse d’entendre de la bouche des habitants de cet hôpital. Jane esquissa un petit sourire. « Non merci, c’est gentil. Je ne vais pas abuser de ton temps, je suis sûre que tu es très occupé. » Elle se leva brusquement de la chaise et s’apprêta à faire volte-face avant de se raviser. L’anomalie qui l’avait poussée à s’introduire dans l’enceinte de l’établissement était peut-être insignifiante d’autant plus que les deux imbéciles avaient été priés de rechercher d’où venait la brèche mais ce n’était pas à elle d’en juger. « Le cadenas du portail nord était ouvert. C’est peut-être un simple problème de négligence mais je préfère te le signaler. » La jeune femme resta ensuite immobile. Elle n’arrivait pas à effacer ce satané rictus de son visage.

Jane nota soudain un détail qu’elle n’avait jamais relevé : la couleur des yeux de Leonard. Elle plongea un bref instant son regard dans le sien, se faisant la réflexion que les iris de Warren avaient quasiment la même teinte, à quelques tons près. Cette remarque qu’elle avait cru purement anecdotique eut pour effet d’ouvrir les vannes. La jeune femme sentit la douleur du manque se réveiller en elle, se répandre sous sa chair et lui serrer la gorge. Elle comprit, soudain. Ces considérations anatomiques n’étaient qu’un prétexte. A vrai dire, leurs yeux n’étaient pas si semblables et cette pseudo-ressemblance vraisemblablement montée de toute pièce par sa psyché n’avait rien à voir avec la raison pour laquelle le spectre de Warren s’était infiltré dans son esprit, traînant derrière lui le fardeau de la peine qu’elle parvenait tout juste à contenir. La jeune femme commença à paniquer. Depuis qu’elle était sortie de sa longue anesthésie, ses émotions n’avaient de cesse de jouer avec elle, la surprenant toujours aux pires moments.

La jeune femme y pensait, souvent. Elle pensait à Leonard, aux autres amis de Warren, aux membres de sa famille, à toutes ces personnes aux yeux desquelles elle n’existait pas ou n'était au mieux qu'une connaissance insignifiante. Probablement méritaient-ils de connaître cette vérité qu’elle avait été seule à détenir pendant si longtemps. Jane savait que Sheppard et Warren avaient été proches. Etait-elle cruelle de le laisser se bercer d’illusions ? Probablement. Elle n’avait néanmoins pas la force de passer aux aveux. Par ailleurs, qui était-elle pour lui apprendre cette nouvelle ? Juste cette fille dans un bar, pour ainsi dire personne. La jeune femme prit une grande inspiration, tentant de dissimuler la tempête qui s’était levée dans son coeur et sa conscience. « Merci encore, Leonard. » Elle tourna le dos et se dirigea vers la porte, préférant fuir avant que ce fichu rictus ne se crispe davantage, pour peu que cela soit possible.


Dernière édition par Jane Birmingham le Lun 14 Sep - 0:47:35, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyJeu 10 Sep - 21:20:46

Elle ne voulait pas abusé de son temps. Cette femme était une sainte, elle détestait qu’on l’aide, ne voulait pas profiter des provisions de ce groupe, ne voulait pas profiter de son temps à lui. Il ne savait comme elle était du temps de Warren, mais il aurait pu jurer qu’elle était une aussi bonne personne qu’elle l’était maintenant. Un éclat manquait, c’était dans le regard et c’était ce manque qui lui faisait dire que son ami n’était plus en vie. Il la regarda se lever, elle allait partir ainsi. Elle allait et venait sans contrainte, mais surtout, il avait l’impression qu’elle ne voulait pas rester dans la même pièce que lui. Elle avait fui son regard un peu plus tôt. Son passé dans la marine lui avait fait apprendre à décortiquer les émotions même les plus difficiles à voir. C’est comme ça qu’il avait compris pour Warren, pour cette raison que son ami lui avait confié son secret. La jeune femme revient sur ses pas pour lui indiquer que le portail nord était ouvert. Il réfléchissait à qui était passé par là la dernière fois lorsqu’il remarqua le regard de la jeune femme sur lui. Ce fût bref, mais l’émotion qui était passé dans ses yeux en avait dit beaucoup plus long qu’elle. Il ne savait pas ce qu’elle avait vu, mais il su que cet instant était passé en voyant le regard de la jeune femme redevenir clair. Elle le voyait à nouveau. Pendant un instant, elle avait été ailleurs, il n’aurait su dire où, mais il savait qu’elle n’était plus dans ce bureau avec lui. Elle lui tourna le dos se dirigeant vers la porte. Il se leva.

-Jane, attend s’il-te-plaît.

Qu’allait-il lui dire maintenant? Il ne le savait pas trop. Il ne comprenait pas pourquoi il lui demandait d’attendre mais il avait l’impression qu’il devait le faire. Il avait entendu des échos dans les corridors comme quoi la jeune femme fuyait ses frères pour ne pas souffrir. Mais elle n’avait aucune raison de le fuir lui non? Alors pourquoi le faisait-elle? Il eut un soupire, pourquoi les femmes lui rendaient-elles la vie si compliqué? Il ne aurait presque rit si ce commentaire n’avait pas été aussi ridicule. Il s’approcha lentement de la jeune femme et s’appuya sur le cadrage de la porte en la regardant. Elle avait changé, physiquement parlant, mais psychologiquement aussi. Ce changement ce caractérisait dans ses expressions, dans son maintien, tout son corps le manifestait. Comment pouvait-il lui exprimer quoi que ce soit, il n’avait même pas su convaincre sa propre femme, qu’espérait-il dire à cette jeune femme devant lui. Il ne le savait pas. La stupidité de son geste spontané le fit sourire à Jane.

-Je ne sais pas pourquoi je te demande d’attendre, en fait, c’est plus mon instinct qui me dit que je dois le faire, mais je ne sais même pas quoi te dire. J’ai juste l’impression que…

Il fit une pause dans ses propos pour choisir les bons mots, mais en fait il se rendit compte qu’il n’y en avait pas. Il ferait mieux de dire ce qu’il avait comme image en tête, ce ne serait peut-être pas la bonne façon de faire, mais il n’aurait pas l’impression d’agir comme un hypocrite en tentant de minimiser ses paroles.

-Oui, c’est ça. J’ai l’impression que tu me fuis et je ne comprends pas. Nous ne sommes pas des gens vraiment proches, je n’ai aucun lien direct avec tes frères non plus. C’est toi qui me les a fait connaître en m’envoyant ici, alors j’avoue rester sans mots quand je te vois fuir mon regard comme si …

Encore là il cherchait ses mots, il n’avait pas peur de mal le dire, mais ne savait simplement pas comment le dire. Comment pouvait-on expliquer quelque chose qu’on avait du mal à comprendre. Il haussa les épaules.

-Sur mon bateau, quand j’étais commandant, ceux qui avaient quelque chose à cacher fuyait mon regard. Ils n’arrivaient jamais à me regarder en face car il savait que je devinerais. Mais comment pourrais-tu avoir quelque chose à me cacher alors qu’on ne se connaît que très peu?

Après tout, ils n’étaient pas amis en tant que tel, des connaissances qui se respectaient et s’appréciaient lorsqu’elles se voyaient, mais jamais il n’avait appelé Jane pour prendre un verre et vice versa. Il l’avait aidé et le fait qu’il l’avait reconnu avait sans aucun doute fait en sorte qu’il avait eu encore plus envie de l’aider, mais ça s’arrêtait là. Ils avaient Warren en commun, c’était tout non? Il y avait tellement de chose ces temps-ci qu’il ne comprenait pas, il avait envie de savoir ce qui se passait. De plus, peut-être arriverait-il à la faire rester jusqu’à ce que Raff et Kal arrivent, il savait que les deux frères aimaient beaucoup voir leurs sœurs. Ils seraient déçus d’avoir manqué Jane. Mais ce n’était pas la raison principale à son comportement. Il ne pouvait être qu’intrigué de la façon dont la jeune femme agissait envers lui. Elle semblait vraiment l’éviter comme la peste. Il ne lui avait pourtant rien fait. Du moins pas à son souvenir.


Dernière édition par Leonard Sheppard le Dim 13 Sep - 19:51:42, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyVen 11 Sep - 15:06:16

Jane se figea brusquement à l’appel de son nom. Elle plissa les yeux en grimaçant, espérant de tout son être qu’il l’avait interpellée pour une affaire de sécurité ou une formalité du même ordre. Elle se retourna doucement, les lèvres toujours pincées. Leonard était appuyé contre l’embrasure de la porte. Elle sentait son regard sur elle. Elle comprit immédiatement qu’il tentait de l’analyser, de lire en elle, de décrypter sa posture, son regard. Elle fut presque soulagée lorsqu’il se mit à parler. La jeune femme l’écouta dans le plus grand silence, tentant de masquer les manifestations physiques de son embarras. Elle ne pouvait néanmoins s’empêcher de contracter les muscles de son visage et de replacer machinalement quelques mèches de ses cheveux derrière son oreille. Jane s’en voulait. Bien évidemment qu’elle évitait Sheppard. Comment avait-elle pu croire qu’il ne le remarquerait pas ? Comme à l’accoutumée ces derniers temps, elle n’avait pas pris garde aux conséquences que son comportement pouvait avoir sur les autres. L’incompréhension qu’elle lisait sur le visage de Leonard la blessait. Jamais elle n’avait voulu lui faire croire qu’il était d’une quelconque manière responsable du traitement qu’elle lui faisait subir, jamais elle n’avait voulu lui imposer une introspection vouée à un perpétuel échec. Elle ne put s’empêcher de détourner à nouveau le regard.

La jeune femme tiqua lorsque son interlocuteur conclut en avançant l’hypothèse qu’elle pourrait lui cacher quelque chose. Elle se fit violence pour ne pas faire un pas en arrière, consciente qu’il fallait qu’elle contrôle son langage non verbal. Elle concentra toute son énergie pour afficher la posture la plus assurée possible et esquissa un discret sourire. « Je ne te fuis pas. » Cette affirmation n’était pas fondamentalement dénuée de vérité. Ce n’était pas Leonard en tant que tel qu’elle fuyait mais l’ombre de Warren qui était malheureusement indissociable de la sienne. La jeune femme laissa filer quelques secondes, suffisamment pour que la culpabilité commence à la ronger. Leonard ne méritait pas qu’elle fasse usage de ces petits arrangements sémantiques pour le moins malhonnêtes. Elle fronça les sourcils et balança la tête. « Enfin si. Peut-être. Mais ça n’a rien à voir avec toi. »

Jane s’embourbait. Elle en avait trop dit, il fallait à présent qu’elle poursuive, qu’elle se justifie mais elle ne savait absolument pas quel chemin prendre. Lui avouer de but en blanc que Warren était mort lui semblait insurmontable. Ce n’était pas l’annonce en elle-même qu’elle craignait par dessus tout mais sa réaction. Avec Alicia, elle avait eu un comportement se rapprochant de celui d’un psychopathe. Avec ses frères, ses confessions s’étaient soldées par une magistrale attaque de panique. Si elle acceptait de montrer de tels visages à sa famille la plus proche, il n’en était pas de même avec cet homme qu’elle connaissait à peine. Elle n’était pas prête à se dévoiler autant et, à vrai dire, elle ne se faisait absolument pas confiance pour contrôler ses émotions.

La jeune femme esquissa un sourire tout en fronçant les sourcils. « T’as bien dû entendre ce qu’on dit sur moi dans les couloirs de l’hôpital, je n’ai pas toute ma tête en ce moment. » Elle n’avait rien trouvé de mieux à faire que de plaider la folie, voilà bien la preuve qu’elle s’était retrouvée complètement au pied du mur. Jane préféra sceller ses lèvres et ne plus dire un mot, guettant la réaction de Leonard. La tension devenait quasiment insurmontable. Comme à l’accoutumée, elle était prise d’une irrésistible envie de s’enfuir en courant. Elle avait néanmoins promis à sa famille qu’elle essayerait de se battre et arrêter de s’échapper à la moindre difficulté faisait partie de ses nouvelles résolutions. Il fallait qu’elle se fasse violence. Par respect pour Sheppard, par respect pour elle-même.


Dernière édition par Jane Birmingham le Lun 14 Sep - 0:47:53, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptySam 12 Sep - 12:14:46

La jeune femme avait semblé mal à l’aise qu’il l’interpelle. Peut-être était-il idiot de l’avoir fait. En vérité qu’attendait-il d’elle? Qu’elle lui confirme ce qu’il avait compris depuis longtemps? Qu’elle lui explique pourquoi elle n’arrivait pas à tenir dans la même pièce que lui pendant plus de deux minutes et n’arrivait pas à soutenir son regard plus de trente secondes? En vérité, il aurait dû se ficher de tout ça. En vérité, il aurait dû la laisser partir et fait comme il faisait avant de la voir débarquer aujourd’hui dans son bureau. L’arrivée de sa femme dans cet endroit lui avait causé un choc, une chose qui pouvait faire en sorte que vous vous retrouviez vulnérable et qui faisait de vous une vraie lavette. Penser à sa femme lui faisait mal, penser que son ami était mort lui faisait mal, mais une chose était sur, si Warren était mort, Jane devait en souffrir et c’était probablement ce qui le poussait à vouloir la garder là. Warren avait été un bon ami, il le connaissait et savoir comment il était mort lui importait peu. Mais il savait que si son camarade avait été là avec lui pour son dernier souffle, il lui aurait sans aucun doute demandé de prendre soin de Jane. Était-ce pour cette raison qu’il était là, appuyé nonchalamment au cadrage de la porte à écouter la jeune femme lui dire qu’elle le fuyait, mais pas de la façon que lui le croyait.

La jeune femme lui joua un jeu qu’il détestait. Elle lui fit un sourire avant de dire qu’il devait bien avoir entendu parler de sa santé mentale précaire. Lenny n’était pas homme à écouté les ragots. Il détestait ceux qui les colportaient et détestaient ceux qui les alimentaient sans même savoir. Et ce sourire, il lui rappelait celui qu’avait Olivia le sort où elle l’avait drogué pour pouvoir partir sans même se retourner. Un sourire hypocrite qui servait à dire que tout allait bien alors qu’il n’y avait pas une once de vérité. Il secoua la tête, il se sentait légèrement en colère mais ce n’était pas vraiment la faute de Jane. Ce sourire l’avait replongé dans une autre vie, un monde où il avait été heureux et où tout avait basculé du jour au lendemain.

-Ne fait pas ça Jane. Tu peux m’envoyer balader en me disant de me mêler de mes affaires, mais ne fait pas semblant que tu vas bien.

Il eut un petit sourire et ressentant qu’il lui devait une explication il ajouta :

-Ma femme m’a fait exactement le même sourire avant de me quitter  il y a cinq ans.

Il passa sous silence le fait qu’elle l’avait drogué avant de faire ses valises et de partir sans même lui laisser la possibilité de dire quoi que ce soit. Il retourna lentement vers son bureau et s’installa à nouveau dans sa chaise. Il y passait beaucoup de temps ces derniers temps. En fait, il avait un peu élu domicile dans ce bureau depuis que sa femme avait été jumelée à lui pour la chambre. Il lui avait laissé, se contentant de monter et démonter un petit lit de camp qu’il avait dans cette pièce. Il prit la balle de tennis qu’il gardait toujours à porter de main, un exutoire au stress. Il commença à la manipuler lentement avant de reprendre la parole.

-Je sais que tu as toute ta tête, peu importe ce que les autres disent. Tu n’es pas folle, tu souffres c’est assez évident.

Un aveugle aurait pu le voir. La jeune femme était loin d’être folle, elle n’était pas suicidaire non plus comme certains l’avaient laissé entendre. Elle voulait vivre, mais quelques fois vivre avec une blessure vous donnait envie de vous cacher pour pouvoir lécher vos plaies hors de la vue de tous et sans que personne ne sans mêle.

-Que tu veuilles le vivre seul je peux le comprendre.

Il regarda la jeune femme, il n’essayait pas de la faire parler ou de lui dire ce qu’elle avait à faire ou à ne pas faire. Il pouvait comprendre ce qu’elle ressentait, il avait déjà ressentit ce genre de chose. La douleur qu’ils vivaient n’étaient sans doute pas la même, mais il pouvait quand même comprendre.

-J’étais commandant de mon navire, à un si jeune âge c’est très rare. Mais quand ma femme est partie, le boulot a été ma seule consolation.

Et il s’était jeté dedans à corps perdu, enchaînant les missions les plus longues, faisant en sorte de se retrouver le moins possible sur la terre ferme. Il avait été simple officier, instructeur et avait gravit tous les échelons de la hiérarchie très rapidement. Il eut une pensée pour Warren en repensant à son métier. Son ami était devenu pilote d’avion, mais il savait que celui-ci avait toujours un manque par rapport à ce qu’il faisait dans la marine. Il baissa un instant les yeux sur la balle avant de les relever vers la jeune femme.

- J’imagine que pour toi, la solitude et la survie sont tes solutions pour oublier la douleur.


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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyDim 13 Sep - 9:44:30

Leonard s’aventurait sur un terrain bien trop personnel au goût de la jeune femme. Il lui parlait de son ex épouse, il commentait son comportement, il se permettait des interprétations certes relativement justes mais totalement déplacées. La dernière fois qu’un individu avait osé entrer par effraction dans son jardin secret, Jane avait failli le laisser pendre par les pieds au bout d’une corde pour l’éternité. Sheppard n’avait néanmoins pas à craindre de subir le même traitement que Lincoln, elle avait bien trop de respect pour cet homme pour oser se montrer aussi irrévérencieuse à son égard. Elle se contentait donc d’écouter, tentant de contrôler les pulsions qui l’exhortaient à choisir entre la froideur et la fuite.

La jeune femme se détendit quelque peu lorsque son interlocuteur s’éloigna pour rejoindre son bureau, soulagée de pouvoir étendre son espace vital. Son esprit en profita pour s’égarer quelques instants. Elle se rappelait de cette nuit à Rome pendant laquelle elle avait demandé à Warren comment il était devenu pilote. Le vin aidant, il s’était montré plutôt loquace. Il lui avait avoué qu’il avait toujours été fasciné par les airs. Il n’avait que dix-sept ans lorsqu’il avait obtenu sa licence de pilote privé. S’il s’était enrôlé dans le corps des Marines après l’université, c’était principalement pour suivre les traces de son père mais le ciel l’avait toujours attiré. Alors qu’il était jeune officier, il était chaque jour davantage obsédé par l’idée de briguer un poste de pilote dans les Marines. C’était Sheppard qui l’avait encouragé à présenter sa candidature après l’avoir entendu parler de ses rêves à un de ses camarades. Quelques mois plus tard, il intégrait la formation dont il avait toujours rêvé. Jane avait à cet instant réalisé que sans son cursus dans l’armée, Warren n’aurait probablement jamais pu devenir pilote de ligne à l’issue de son retour à la vie civile et que, dans un sens, c’était en partie grâce à ce fameux Leonard Sheppard dont elle ne connaissait alors que le nom si leurs destins s’étaient croisés. Jane ne put réprimer un sourire ironique. Peut-être qu’au final elle devrait le haïr.

La voix de son interlocuteur retentissant à nouveau dans le bureau la sortit de ses songes. Les paroles qui sortirent alors de sa bouche l’intriguèrent particulièrement. Oublier sa douleur ? Quelle douleur ? La jeune femme savait ce qu’il était en train de faire, il tentait de la pousser à la confidence. Pourquoi avait-il si rapidement fait le lien entre son comportement envers lui et sa souffrance ? Il semblait en savoir davantage qu’il ne le disait. Jane fronça les sourcils. C’était impossible, ses frères n’auraient jamais trahi son secret. Peut-être qu’elle interprétait à outrance, peut-être qu’il ne parlait que de généralités. Pourquoi alors lui en faisait-il spécifiquement part ? Elle n’était qu’une énième inconnue croisée dans un bar, qu’une énième jeune femme assez stupide pour s’être retrouvée dans les filets de pilleurs sans foi ni loi. Oublier leur douleur, ils en étaient tous là. Ils avaient tous perdu leur vie d’avant, perdu des proches, perdu une part de leur identité. Bien évidemment qu’ils avaient tous leur façon d’affronter les drames qu’ils traversaient, bien évidemment qu’elle n’errait pas seule par goût du sang et de la famine. Oui, elle souffrait mais pourquoi diable en avait-il quelque chose à faire ? C’était incompréhensible.

Jane croisa les bras et s’adossa au mur. « On souffre tous, Sheppard. » Elle l’avait instinctivement appelé par son nom de famille, probablement pour appuyer la distance qu’elle tentait d’instaurer entre elle et lui afin de réussir à tolérer cet échange. Elle haussa les sourcils, un sourire en coin. « Si tu te préoccupes ainsi de toutes les personnes qui ont l’air de présenter un… dysfonctionnement, tu ferais mieux de mettre une pancarte "psy" sur la porte de ton bureau parce que t’en as pas fini. » La jeune femme parvenait étrangement à garder son calme. Il fallait probablement remercier son meilleur ami le sarcasme qui s’était invité à la fête. « Non, sérieusement … on a tous nos problèmes et les miens ne sont pas plus sérieux que ceux des autres. » Elle marqua une courte pause puis balança la tête de droite à gauche, les sourcils froncés. « Tu l’as dit, on ne se connait que très peu alors... pourquoi est-ce que t’en as quelque chose à faire ? » Jane détourna le regard en se mordillant l'intérieur de la lèvre. Elle regrettait quelque peu l’âpreté s'étant dégagée du ton qu’elle venait d’employer mais celle-ci était à la hauteur de sa perplexité.


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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyDim 13 Sep - 20:36:37

On souffre tous qu’elle disait. Bien entendu, mais ce n’était pas ce qu’il avait voulu dire. Enfin, elle n’avait pas envie de s’ouvrir à lui à ce sujet. C’était clair pour lui. La jeune femme était visiblement passée en mode défensif dès qu’il avait commencé à parler sentiment. Le fait qu’elle utilise son nom de famille indiquait qu’elle venait de mettre une distance entre eux. D’accord, il comprenait qu’il était en terrain glissant. Elle indiqua qu’il devrait mettre une pancarte « psy » sur sa porte. Il eut un petit sourire en coin.

-Peut-être que m’occuper des problèmes des autres m’éviter de penser aux miens.

Il regarda la jeune femme devant lui. Elle indiquait que ses problèmes n’étaient pas pires que ceux des autres et lui demandait pourquoi, en tant que simple connaissance, sa condition l’inquiétait autant. Ou du moins, pourquoi se préoccupait-il autant d’elle. Il eut un soupire, il jonglait avec ce qu’il allait répondre. Il n’allait pas lui mentir, mais il cherchait comment lui dire sans qu’elle ne se braque. Il finit par hausser les épaules de façon nonchalante.

-Je ne sais pas moi-même. Désolé, je devrais simplement me mêler de mes affaires.

Il se leva et alla à la fenêtre. Ce n’était pas tout à fait vrai, mais il ne savait pas trop comment elle prendrait ce qu’il avait à ajouter sur la situation. Il secoua la tête, il allait mettre les pieds dans les plats à coup sur. Mais tant pis. Il n’était pas un hypocrite et s’il n’osait pas poser la question directement pour Warren, il pouvait ouvrir la porte. Il savait cependant que ce serait sans aucun doute troublant pour la jeune femme. Elle fuirait sans aucun doute comme elle le faisait devant ses frères, mais au moins elle saurait ce qu’il pensait. Là, elle aurait une vraie bonne raison de l’éviter.

-C’est juste que, Warren t’appréciait beaucoup, il était quelqu’un d’important pour moi et je ne sais pas…

Il prit une pause dans ce qu’il disait et regarda la jeune femme pour ajouter la fin de sa pensée. Il regrettait déjà ce qu’il allait dire, mais il avait commencé alors aussi bien en terminer.

-Tu es un peu le lien qu’il me reste avec lui alors ça me donne envie de faire attention à toi.

Il haussa les épaules à nouveau avant d’ajouter quelque chose d’un peu moins sentimental à ses yeux, mais tout aussi vrai.

-Et puis, je beau t’avoir sauvé ce jour-là, mais tu m’as aussi sauvée en m’envoyant ici et en faisant en sorte que je puisse me rendre utile. Je devenais fou à déambuler un peu partout sans avoir de but précis.

Il se réinstalla dans son fauteuil et se pinça l’arrête du nez, sentant un mal de crâne se pointer le bout du nez avant d’ajouter.

-Ou alors je suis vraiment devenu fou, ça aussi c’est possible. En tout cas, depuis le retour de ma femme il y a quelques jours, je sens que je perds la tête, alors n’écoute pas le vieux fou que je suis qui traverse une crise de sentimentalisme aigu.

Il secoua la tête.

-Désolé Jane. Je ne sais pas ce qui m’a pris de te retenir pour te déballer tout ça. C’était impoli de ma part de me mêler de tes affaires et de t’exposer les miennes. Je ne me souviens même pas avoir parlé de ce genre de chose à personne. Faut croire que…

Il allait dire qu’elle lui rappelait plus Warren qu’il ne l’avait cru, mais il retient sa phrase à temps. C’est le genre de chose dont il aurait parlé avec l’homme. Pas avec cette fille qu’il ne connaissait pratiquement pas et qui n’avait vraiment pas besoin d’entendre ses jérémiades. Il faisait fort ces temps-ci dans l’idiotie. Un vrai champion il fallait croire. Il secoua la tête et chuchota plus pour lui-même que pour la jeune femme.

-Un vrai marshmallow, voilà ce que je suis en train de devenir.

Il se passa la main au visage l’air sérieux qu’il affichait devait surement indiquer à quel point il était exaspéré par son propre comportement. Il était un marine et pourtant il agissait comme une vraie fillette en ce moment. Il détestait se sentir ainsi, détestait être dans cet état d’esprit. Laissez Livia l’atteindre et rejeté tout ça sur Jane et les souvenirs de Warren n’était pas la meilleur idée au monde. Il était faible, voilà tout. Cette femme, Olivia, le rendrait fou. Il ne supportait pas qu’elle le repousse à nouveau et ça lui faisait bêtement perdre la tête. Qui a dit que l’amour rendait aveugle? Non, l’amour vous rendait idiot mais pas aveugle.
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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyLun 14 Sep - 13:38:47

Warren l’appréciait beaucoup ? Jane manqua de s’étouffer avec sa salive lorsqu’elle entendit ces mots. Comment Sheppard avait-il pu déduire cela d’une simple soirée arrosée ? Les suspicions de la jeune femme se faisaient de plus en plus vives, se répandant dans son esprit comme de l’encre dans un verre d’eau. Les démons qui étaient en train de la rattraper dataient d’une époque fort ancienne. Ils n’appartenaient pas à ce monde, ils émergeaient d’une autre vie, d’une vie révolue. Jane aimait Warren de tout son être mais elle ne lui avait jamais fait entièrement confiance. Elle avait toujours été persuadée en son fort intérieur qu’il avait un bon fond mais elle était parfaitement consciente qu'il était loin d’être un ange. Elle ne comptait plus le nombre de fois où il l’avait blessée par ses actes, ses omissions, ses paroles ou son silence. Elle avait il y a fort longtemps perdu le compte de leurs disputes et de leurs ruptures. Dans une boîte à chaussures sous son lit s’entassaient probablement encore des dizaines de lettres jamais expédiées criantes de colère, de chagrin, de désespoir.  Si elle lui avait confié son coeur, elle avait vécu tout au long de leur relation dans la crainte constante qu’il le réduise en poussière. Parfois, elle avait honte. Honte de se laisser traiter ainsi, honte de toujours lui trouver des excuses, honte d’être prête à se transformer, à s’effacer, à s’abjurer pour devenir son ombre. Ce n’était pas uniquement pour garder la perle de leur complicité dissimulée dans l’écrin feutré de leur huis-clos, comme pour la préserver du monde extérieur qu’elle n’avait jamais exposé leur liaison au grand jour.

Le doute venait, pour la première fois depuis son décès, de faire brusquement tomber le spectre de Warren du haut piédestal sur lequel la jeune femme l’avait précautionneusement placé. En se remémorant brutalement les failles de leur relation, Jane réalisa qu’elle avait énormément idéalisé son souvenir. Or, à cet instant précis, il était redevenu cet homme dont elle se méfiait autant qu’elle en était dépendante, qu’elle aimait autant qu’elle le haïssait. Avait-il trahi leur secret ? Avait-il révélé la vraie nature de leur lien à Leonard ? Il serait injuste de sa part de lui en vouloir pour ce simple fait sachant qu’elle s’était elle-même confiée à sa jumelle. Elle en avait en revanche immédiatement informé Warren. Jane se surprit à ressentir une pointe de colère. Ses silences l’avaient toujours terriblement exaspérée. Elle ferma les yeux quelques instants et prit une grande inspiration. Peut-être qu’elle délirait, qu’elle extrapolait à nouveau sans preuve valable. Peut-être que ça l’arrangeait de trouver une raison de détester Warren.

Jane se concentra sur Leonard qui semblait pris d’une étonnante logorrhée. Il devait être soit au moins aussi mal à l’aise qu’elle, soit réellement perturbé par ses histoires de couple, peut-être les deux à la fois. Il avait en effet rapidement ramené le sujet sur celle qui l’avait quitté cinq ans auparavant et qu’il nommait pourtant encore sa femme. Cette dernière était vraisemblablement de retour dans sa vie. La jeune femme fronça les sourcils, la situation avait tout l’air d’être fort compliquée. Elle était bien placée pour savoir à quel point les histoires tumultueuses pouvaient agir en véritables tornades, dévastant tout sur leur passage, même au coeur de l’apocalypse. Jane hocha la tête de gauche à droite lorsque Sheppard s'excusa de l'avoir importunée avec ses problèmes pour lui signifier qu'il n'avait pas à le faire. Ce dernier semblait réellement déstabilisé par son propre comportement. Il lui rappelait dans une moindre mesure son père dans ses derniers instants. Il lui avait tenu plus ou moins les mêmes propos, ironisant sur son sentimentalisme, lui qui avait toujours affiché une posture fière et solide digne de son statut de militaire chevronné. Ce que Jane n’avait pas su lui avouer, c’était qu’elle ne s’était jamais sentie aussi proche de lui que dans ces moments et qu’elle aurait souhaité qu’il n’attende pas d’être à l’article de la mort pour s’ouvrir ainsi à elle.

La jeune femme esquissa un sourire tout en réalisant qu’elle s’était détendue, probablement soulagée de ne plus être au centre de l’attention. Elle haussa les sourcils. « Ce n’est pas forcément un mal… Je n’ai aucune idée de ce que tu traverses mais ce que je sais c’est que les grands mystères et les silences stoïques, ça ne plait aux femmes que pendant cinq minutes. » Si Warren avait été vivant, ses oreilles auraient sifflé plus fort qu’une locomotive à vapeur. Jane étouffa un léger rire puis fit quelques pas en avant. « Ce que je veux dire c’est que… regarde, le monde est en train de s’écrouler autour de nous. Si devenir un marshmallow signifie trouver la force d’assumer ses sentiments et de se battre pour être avec la personne qu’on aime avant qu’il ne soit trop tard… » La jeune femme eut un instant le souffle coupé comme si elle venait de se prendre un coup de poing dans le ventre. Elle déglutit avant de poursuivre sur un ton bien plus grave. «… alors je ne vois pas de meilleur moment pour devenir un putain de marshmallow. » Jane détourna aussitôt le regard, le laissant fuir vers la fenêtre, puis se perdit quelques instants dans ses songes. Elle fronça soudain les sourcils en balançant la tête, dégoûtée par sa propre hypocrisie. Que de belles paroles sortant de la bouche de celle qui parvenait à peine à rester quelques heures dans le même bâtiment que les personnes auxquelles elle tenait le plus au monde.
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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyMer 16 Sep - 20:19:48

-Je ne suis pas sur si c’est moi ou c’est toi que tu essais de convaincre.

Il eut un sourire pour rassurer la jeune femme, il n’avait pas envie qu’elle ait envie de fuir non plus. Il savait aussi qu’elle parlait de Warren, son ami lui avait fait quelques confidences qu’il avait niées en bloc après avoir dégrisé le lendemain. Il lui avait parlé des hauts et des bas et avait rit en disant qu’elle trouvait qu’il ne lui parlait pas assez et lui cachait des choses. Pour lui cacher des choses, Lenny savait que son ami en avait un tas à cacher. Il se doutait de l’enfer que la jeune femme avait dû vivre, même si elle était amoureuse de cet homme. Il l’avait compris seulement en la regardant et c’est en faisant illusion au regard étincelant de la jeune femme pendant qu’elle était allée à la salle de bain que Warren avait ouvert les vannes de la confidence. Il décida de confier quelque chose à la jeune femme, non pas sur son ami, mais sur lui. Et oui quoi, il n’avait pas besoin d’alcool pour dire ce qu’il ressentait.

-Tu sais, cette femme est partie il y a cinq ans et pourtant nous sommes toujours mariés. Je la croyais à New York, mais il semblerait que mon refus de signer les papiers du divorce l’ait fait se déplacer. Elle est arrivée et tout ça nous ait tombés dessus.

Il soupira et serrant la balle dans sa main, il continua.

-Et maintenant elle est là, elle croit que je n’ai jamais rien fait pour la récupérer. Tu vois le tableau. Mon beau-frère était tellement content de me dire où elle se trouvait, j’aurais dû comprendre…

Il secoua la tête et regarda la jeune femme.

-J’en suis là, à raconter à une jeune femme que je connais à peine mes déboires avec la femme que j’aime et qui me déteste.

Il eut un sourire et sortit une bouteille qu’il gardait dans son bureau. Il ne l’avait pas volé, il l’avait avec lui avant d’arriver à l’hôpital et il la gardait pour les « urgences » et bien, c’en était une. Il ouvrit un autre tiroir, des gobelets en papier dans un emballage poussiéreux avaient été laissés là. Il en déballa deux. Ne demanda pas son avis à la jeune femme et laissa le liquide ambre couler dans les deux verres. Il en offrit un à la jeune femme et prit l’autre.

-I drink to that.

Il leva son verre vers la jeune femme avant de prendre une gorgée du liquide. Il sentit la brûlure de l’alcool dans sa gorge et la chaleur qui envahit son estomac. Ça faisait des lustres qu’il n’avait pas bu un verre et ça lui avait manqué, il devait bien l’avouer. Il referma la bouteille et la rangea. Il n’avait pas envie de se rendre ivre, ni de picoler avec Jane. Il avait simplement eu envie de boire un verre en bonne compagnie et noyer d’une gorgée tout ce qui l’étranglait. Il fit lentement tourné le liquide dans son verre, l’air songeur.

-Je n’ais jamais été du genre à cacher des choses, à moins bien entendu qu’elle ne me concerne pas, que ce soit une confidence d’un ami ou ce genre de chose. Sinon, quand j’ai quelque chose à dire généralement je le fais.

Il se redressa lentement, la question lui brûlait les lèvres depuis tellement longtemps. Il avait envie de lui demander, mais ne savait pas comment le faire. Il regarda la jeune femme, avala la dernière gorgée de son verre avant de faire trouver le fond de la poubelle au gobelet vide. Il regarda l’objet inanimé dans la poubelle avant de poser son coude sur le bras de sa chaise avant de pencher légèrement la tête pour se frotter vigoureusement le front. Il eut un soupire et sans trop savoir pourquoi sa petite sœur lui revient en mémoire. Livia et elle étaient les meilleures amies. Il était heureux que sa sœur n’ait pas à assisté à tout ça. Il eut un petit sourire, elle avait tellement de caractère qu’elle aurait sans aucun doute était aussi forte que Jane et aurait voulut s’arranger seul. Cette comparaison le fit regarder la jeune femme.

-Je crois que c’est ça, tu me fais penser à Katya. C’était ma petite sœur, elle avait tout un caractère, elle était vraiment courageuse, comme toi et elle aurait sans doute aimé faire cavalier seul comme tu l’as fait.


Il eut un petit sourire en coin, son regard c’était perdu dans des souvenirs aussi beaux que tristes pour lui.

-C’était une adolescente si indépendante.

Et elle était morte si jeune. Son père était une ordure et si sa mère ne lui avait pas caché les problèmes de drogue de son père, peut-être que Katya aurait survécu. Lenny ne l’aurait jamais laissé vivre sous le même toit qu’un homme qui se droguait jusqu’à ne plus savoir qui il était. Il avait pris sa propre fille pour un démon. Katya! Un démon, quoi de plus ridicule. Elle était un ange, un véritable ange. Elle avait du caractère, mais elle était la bonté incarnée. Oui, une vraie de vraie « guimauve » comme aurait dit son coéquipier québécois.
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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyDim 20 Sep - 10:21:56

Jane fronça légèrement les sourcils. Se convaincre elle-même ? La jeune femme savait que son principal obstacle n’était pas sa raison. En outre, elle aurait tout donné pour troquer sa situation actuelle contre une telle problématique. Se battre pour finir ses jours avec Lui, elle ne demandait rien de mieux. S’il existait un moyen quel qu’il soit pour le ramener à la vie, elle l’aurait sans aucun doute mis en oeuvre, quitte à damner son âme. L’avouer lui faisait mal mais jamais aucune relation ne pourrait égaler celle qu’elle partageait avec Warren.  Jamais l’amour de sa famille ne pourrait compenser ce qu’elle avait perdu. Même au milieu de ses proches, elle souffrait d’une intense solitude qu’aucun d’entre eux ne pouvait parfaitement comprendre. Ils avaient beau compatir le plus sincèrement du monde, ils s’endormaient tous le soir dans les bras de leur âme soeur tandis qu’elle n’avait que ses voix intérieures pour lui tenir compagnie. Jane savait que c’était totalement injuste de sa part mais elle ne pouvait parfois s’empêcher d’avoir la nausée et de sentir la colère monter en elle lorsqu’elle voyait Alicia serrer James dans ses bras, Raffael échanger un regard tendre avec Amy ou Kaleb embrasser Mackenzie.

Leonard lui confirma ce qu’elle avait cru comprendre concernant sa fameuse femme tout en ajoutant quelques détails. La jeune femme fut alors envahie par une étrange sensation, celle d’être prise dans une espèce  de distorsion spatio-temporelle. Alors que son monde s’était totalement figé il y a quelques mois, la terre semblait continuer de tourner pour tous ses autres congénères. Ils étaient au beau milieu d’une apocalypse de zombies et les histoires de couples semblaient être la première préoccupation de bon nombre de survivants dans cet hôpital, presque comme si de rien n’était. Vivaient-ils réellement sur la même planète ? Ses lèvres se pincèrent. Pendant ce temps, Sheppard s’employa à leur servir à chacun un verre de spiritueux. Jane attrapa le sien et pencha la tête. « S’il n’y avait que de la haine dans son coeur, je ne pense pas qu’elle serait encore dans les parages. » La jeune femme leva son verre en haussant les sourcils. Elle était bien placée pour savoir qu’amour et haine n’étaient pas des sentiments contraires et avaient une fâcheuse tendance à cohabiter, s’entrelaçant étroitement autour du pilier des passions les plus ardentes. Elle ne comptait plus les fois où elle avait furieusement détesté Warren, s’en rendant parfois malade pendant des semaines, souvent par solution de facilité, par volonté de se protéger, par peur de s’exposer en lui pardonnant, en se pardonnant à elle-même. L’intensité de sa haine n’avait alors d'égale que celle de son amour dont elle n’était au final que l’envers obscur. A l’opposé, il était déjà arrivé à Jane de mépriser des hommes de tout son être et ce n’était pas quelques zombies derrière un grille qui l’auraient dissuadée de déguerpir si elle s’était retrouvée dans la même communauté qu’eux. « I drink to that. » , dit-elle un sourire en coin avant de vider son verre cul sec.

Son interlocuteur évoqua ensuite sa petite soeur, une certaine Katya dont Jane réveillait vraisemblablement le souvenir. Il parlait d’elle au passé, elle devait probablement être décédée. Plusieurs indices menaient néanmoins la jeune femme à conclure que ce triste événement avait eu lieu avant l’avènement des zombies. Jane ressentit une certaine gêne. D’une part, elle ignorait comment rebondir avec tact sur un sujet aussi sensible. D’autre part, l’image qu’il semblait avoir d’elle la rendait quelque peu perplexe. Beaucoup des congénères qu’elle croisait la considéraient comme une sorte de guerrière amazone mue par des qualités et des valeurs nobles alors qu’elle n’était qu’une fugitive inconsciente infectée par la peur et la lâcheté. Sa miraculeuse survie, elle la devait avant tout à la chance. Quant au fait d’ « aimer faire cavalier seul », c’était loin d’être le cas. A vrai dire, depuis qu’elle avait progressé dans son deuil, il lui arrivait parfois d’envisager rejoindre un groupe. Néanmoins, elle savait qu’elle ne pourrait jamais choisir entre sa soeur et ses frères. Elle faisait cavalier seul car c’était la seule alternative qu’elle parvenait à tolérer. Jane balança la tête tout en posant son verre vide sur le bureau de Leonard. « Il n’y a rien de particulièrement courageux ou appréciable dans la vie que je mène. » La simple idée que son mode de vie puisse susciter l’admiration voire inspirer d’autres survivants lui faisait froid dans le dos.
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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyLun 21 Sep - 19:33:42

Si lui était une guimauve, Jane elle était d’humeur changeante. Il ne lui en voulait pas, ce ne devait pas être facile tous les jours de vivre séparer de sa famille sans savoir vers qui aller. Il ne connaissait pas bien leur histoire, mais il savait que la jumelle de Jane vivait dans le groupe de l’hôtel, alors que ses deux frères étaient ici. Ce ne devait pas être évident tous les jours. Et Lenny semblait avoir le don de toucher des points chez la jeune femme qui la faisait souffrir ou faisait remonter des émotions négatives en elle. Un moment, elle souriait et l’autre elle semblait mécontente, elle retrouvait le sourire et l’instant d’après, son visage semblait hanté par les fantômes du passé. Elle sembla amère lorsqu’elle indiqua qu’Olivia ne devait pas avoir que de la haine pour lui si elle était revenue dans les parages. L’instant suivant, elle lui servit un sourire en répétant l’adage qu’il avait lui-même utilisé. Elle visa son verre d’un coup sec. Il eut un léger sourire en coin qui n’avait rien de joyeux ou d’heureux.

-Ça doit te paraître bien puéril hein? Les gens meurent dans les rues tous les jours, ont a des hordes de zombies et je trouve quand même le temps de me prendre la tête avec une femme.

Lui-même se trouvait ridicule, mais que leur restait-il s’ils ne pouvaient avoir un semblant de vie? Il ne pouvait pas simplement vivre dans ce cauchemar perpétuel, il devait y trouver un peu de lumière parmi la noirceur sinon il ne lui restait plus qu’à se tirer une balle dans la tête. Jamais il ne voudrait faire ça, à moins de se retrouver acculer au pied du mur et ne plus avoir d’autre choix pour ne pas devenir une bête comme ses monstres là-dehors. C’était son but, ne jamais devenir l’un de ses trucs dehors. Il préférait encore se brûler la cervelle que de penser qu’il pourrait bouffer un être humain sans même en avoir conscience. La jeune femme lui indiqua qu’il n’y avait rien de courageux ou « d’appréciable » dans son choix de vide. Il regarda la jeune femme, elle avait posé le verre qu’il lui avait donné, elle l’avait vidé de son contenu, avant de lui répondre cette phrase. Il la regarda, il cherchait une réponse. Une réponse à une question qu’il ne poserait pas. Il se demandait pourquoi, pourquoi vivait-elle ainsi si ce n’était pas appréciable ni courageux? Il décida de lui faire part de son point de vue plutôt que de poser une quelconque question qui pourrait être déplacé.

-Appréciable, je ne crois pas moi non plus.

En effet, il n’y avait rien d’agréable à vivre seul à moins d’être un grand solitaire. Mais la jeune femme ne lui avait pas semblé l’être. Du moins, pas du temps où il l’avait rencontré. Il ne la connaissait pas beaucoup, mais elle lui avait semblé être très sociable, il s’expliquait mal qu’elle ait fait le choix de vivre ainsi. Il continua à exposer son point de vue, laissant les questions qui lui traversait l’esprit, là où elles étaient.

-Courageux, dans le sens ou tu te débrouilles toute seule, sans personne pour veiller sur tes arrières. Ce n’est pas commun. C’est un choix difficile, tu n’as pas choisi la facilité de t’installer comme je l’ai fait.

C’est vrai, quand elle lui avait parlé de cet endroit, il était accouru. Il avait choisi la stabilité, le contrôle de son environnement. Il préférait vivre entouré de tous ses étrangers et le manque d’intimité à la vie de solitaire dans la rue. Il regarda la jeune femme tout en continuant.

-Ça prend une dose de courage Jane pour affronter, comme tu le fais, la vie que nous avons maintenant. Tu es seule, sans personne pour t’aider ou te tenir la main quand tu t’essouffles de ce cauchemar.  

Il eut un petit sourire en coin.

-Sans vouloir te vexer, je crois que tu es une femme difficile à complimenter, mais sache que je n’échangerais pas ma vie ici pour la tienne dehors et que oui, je te trouve courageuse de préférer ce mode de vie.

Il baissa les yeux l’espace d’un instant, les remontant en gardant son petit sourire en coin.

-Te comparer à ma sœur est aussi un compliment, je l’adorais. Elle était une enfant et pas la suite, une adolescente formidable. Sa vie c’est terminée beaucoup trop tôt malheureusement.

Il reprit la balle qu’il avait déposée sur son bureau et la serra dans sa main. Il se concentra sur celle-ci pendant un moment. C’était la meilleure façon de chasser la colère qui s’emparait de lui dès qu’il pensait à la fin abrupte de la vie de Katya. Son père était un homme stupide et s’il n’avait pas voulu se faire justice lui-même, il ne pouvait pas dire qu’il avait pleuré en sachant que ce dernier avait été assassiné en prison. Cette histoire avait fait les manchettes, Katya, Olivia et son père avaient fait les premières pages pendant des semaines. Il en était venu à ne plus ouvrir un téléviseur et n’achetait plus aucuns journaux. Les vautours les avaient tourmentés sa mère, lui et Olivia pendant des semaines, des mois et tout avait recommencé à la mort de l’homme. Il avait détesté ça, toute cette publicité. C’était immonde tout ce que les journalistes pouvaient faire pour avoir des informations.


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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyJeu 24 Sep - 18:44:05

Jane balança la tête, les sourcils froncés. « Pas puéril… juste terriblement ordinaire. Dans le bon sens du terme. » Elle esquissa un discret sourire, espérant qu’il ne prendrait pas sa remarque de manière négative. Elle considérait le fait d’avoir la force de se prendre la tête avec des histoires d’amour comme un signe de résilience. A vrai dire, elle enviait ces personnes qui étaient parvenues à reconstruire une routine sur les ruines fumantes du monde d’autrefois. Elle savait que son obstination à s’enfermer dans un quotidien s’approchant de celui d’un animal sauvage fuyant un mur de flammes et à rejeter toute installation dans une quelconque sédentarité était une forme de déni, de refus d’accepter la situation actuelle et toutes ses composantes. Le concept même de survie au sens pur et dur du terme exclue toute forme de sophistication, d’élaboration, de complexité. L’intégralité de l’énergie dont on dispose est dirigée vers les besoins les plus primaires. Se prendre la tête avec des histoires d’amour, c’était déjà sortir de la survie, recommencer à vivre. Si Jane avait récemment tenté de prendre cette direction en s’investissant dans ses relations familiales, elle ne parvenait toujours pas à en faire un mode de vie. Elle avait besoin de savoir qu’elle pouvait à tout instant se jeter dans les griffes de la rue, éteindre son cerveau et retrouver la quiétude du vide, comme si avoir une horde de zombies à ses trousses lui faisait moins peur qu’être poursuivie par ses propres démons, ses propres craintes, ses propres émotions.

La jeune femme resta de marbre lorsque Sheppard justifia le choix des qualificatifs qu’il avait employés, affichant son fameux rictus au coin de ses lèvres. Elle était en effet difficile à complimenter ces derniers temps dans la mesure où l’estime qu’elle avait d’elle-même avait été réduite à néant. Elle éprouvait parfois une certaine satisfaction, une certaine fierté lorsqu’elle se montrait ingénieuse ou se sortait d’un mauvais pas mais elle n’avait quasiment aucun égard pour l’essence même de sa personne. Leonard évoqua à nouveau sa soeur. Le sujet semblait l’obnubiler. Jane comprenait, la mort était beaucoup plus présente dans leur vie qu’auparavant et cela ravivait des deuils anciens. Lorsqu’elle laissait à son esprit le loisir de penser, il lui arrivait de songer à ses parents, davantage que dans le passé. Elle fronça les sourcils. « Je suis désolée pour ta soeur. » Elle ne savait guère quoi dire de plus. Elle n’allait tout de même pas ajouter que cette gamine avait eu de la chance de quitter ce monde avant qu’il ne prenne ce tournant sinistre. La jeune femme n’avait jamais tenté de se suicider mais elle regrettait parfois d’avoir tant de fois sauvé sa propre vie. Elle avait eu à tellement de reprises l’occasion de se laisser aller, de mettre fin à son cauchemar mais jamais elle n’avait su saisir sa chance. Qu’avait été son existence depuis ce matin d’hiver où tout avait commencé si ce n’est une succession de souffrances ? Restait-il réellement ne serait-ce qu’une once d’espoir pour l’avenir ? Si seulement elle avait accepté son sort dès les premiers instants, alors que les monstres avaient fait irruption dans ce café, elle serait partie. Aux côtés de l’homme qu’elle aimait, s’épargnant des mois de peines et de tortures.

En parlant de Warren, une phrase tournait en boucle dans son cerveau depuis plusieurs minutes. "Warren t’appréciait beaucoup." Les mots de Leonard n’avaient de cesse de résonner dans son esprit. Elle blêmit soudain lorsqu’elle réalisa qu’il avait parlé de lui au passé. Etait-il réellement possible qu’il soit au courant de son décès ? La jeune femme ne pouvait ôter ce doute de son esprit, il fallait absolument qu’elle tente d’obtenir des éléments supplémentaires. « Leonard… Désolée si ma question te paraît bizarre mais qu’est-ce qui te fait dire que Warren m’appréciait beaucoup ? » Une impression fort étrange s’empara d’elle lorsqu’elle prononça son nom. Jane mobilisa l’ensemble de ses ressources afin de rester impassible et de ne laisser aucune émotion la submerger.
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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyVen 25 Sep - 19:55:27

La jeune femme lui indique que ce n’était pas puéril, mais terriblement « ordinaire » et elle ajouta dans le bon sens bien entendu. Il eut un petit sourire en coin. Terriblement ordinaire, oui en effet. Ce l’était. Il avait envie de vivre un semblant de vie normale quelque part. Il avait envie que la vie continue malgré la mort qui rôdait à l’extérieur. Il hocha la tête indiquant qu’il comprenait ce qu’elle voulait dire, il ne prenait pas mal sa façon de voir les choses, il en avait juste une différente.

-C’est ma façon à moi de continuer. Ma façon de survivre à tout ça. Je ne peux pas seulement penser à eux dehors, sinon je vais devenir fou.

Après qu’il eut parlé de Katya, elle lui fit savoir qu’elle était désolée. Il haussa les épaules.

-Tu me fais penser à elle, mais il y a longtemps qu’elle est morte. Je me réjouis qu’elle ne connaisse pas cette vie, c’est ma seule consolation. Mon père l’a tué. Lui j’aurais aimé qu’il connaisse cette vie, qu’il devienne l’un d’eux et que je puisse l’abattre. Mais bon, il semblerait que quelqu’un ait pensé comme moi et l’ai achevé avant que toute cette histoire ne commence.

C’est ce qu’on appelait changé de sujet. Ça ne l’affectait plus autant, Jane faisait remonter des souvenir de sa petite sœur, son meurtre l’avait souvent rendu amer, maintenant il en parlant avec un certains détachement et s’il avait le meurtrier de son père en face de lui, il le remercierait sans aucun doute. Il chassa vite cette idée lorsque Jane se lança sa question. Elle lui demanda ce qui lui donnait l’impression que Warren l’appréciait beaucoup. Il eut un petit sourire, il n’était pas mal à l’aise d’y répondre.

-Tout d’abord, je me permets de parler au passé parce que Warren serait déjà ici s’il était toujours en vie.

L’homme était débrouillard mais un peu flemmard sur les bords, la survie dans la rue avec les zombies, très peu pour lui. Lenny en était sur. Warren lui aurait donné signe de vie, il pouvait en mettre sa main au feu. Il continua en se frottant le menton.

-Pour ce qui est de t’apprécier beaucoup, Warren avait un caractère difficile, il ne laissait pas entrer beaucoup de gens dans sa vie, je dirais même qu’il s’est acharné à faire fuir tout ceux qu’il aimait.

Il fronça les sourcils à cette pensée, en effet. L’homme était aigri de ne pouvoir continuer dans la marine et son rôle de pilote d’avion lui plaisait mais sans plus. Il n’avait plus la passion d’avant, se vengeait sur les autres pour sa perte et se montrait souvent désagréable. Il continuait de se frotter machinalement le menton.

-Te voir dans ce bar avec lui, ça indiquait qu’il t’appréciait grandement. Warren n’était pas du style à emporter une personne avec lui dans cet endroit. Moi de temps à autres quand il se sentait nostalgique, sinon, c’était un buveur solitaire. Il détestait devenir nostalgique devant les autres. Qu’il te laisse voir à quel point il pouvait être vulnérable et faible démontre que tu avais une grande importance.

Il avait promis à Warren de ne pas dire qu'il avait dévoilé leur secret. Il détestait mentir, en faisant ainsi, il ne mentait pas et ne brisait pas sa promesse envers son ami.


HJ: J'y suis allé avec les informations que tu écrivais et j'ai brodé pour Warren, mais s'il y a des détails que tu ne voyais pas ainsi, ou si tu as des objections sur ce que j'écris n'hésite pas, je corrigerai au besoin.
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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptySam 26 Sep - 21:34:56

Un certain effroi s’était inscrit sur le visage de Jane lorsque Leonard lui avait dévoilé quelques éléments de la sombre histoire de sa famille. La jeune femme était quelque peu abasourdie par la facilité avec laquelle il avait partagé ces informations. Sheppard ne donnait pourtant pas au premier abord l’impression d’être une personne qui se laisse aisément aller aux confidences et il était manifestement loin d’être soul. Peut-être avait-elle débarqué au beau milieu d’un de ses moments de faiblesse et que, sur le point d’exploser, il l’avait utilisée comme soupape de sécurité. A vrai dire, elle n’en avait aucune idée. Ce n’était pas comme si elle le connaissait suffisamment pour étayer ses hasardeuses supputations avec de quelconques éléments. La jeune femme s’était contentée de se taire, dissimulant un certain malaise devant tant de confessions intimes lourdement chargées sur le plan émotionnel qu’elle n’était pas réellement prête à entendre. Elle ne pouvait néanmoins s’empêcher d’imaginer l’ampleur du potentiel dévastateur d’une telle histoire familiale. Leonard aurait pu prendre un chemin bien plus sombre, que ce soit dans cette vie ou dans celle d’avant.

Son interlocuteur poursuivit en lui expliquant pourquoi il parlait de Warren au passé. Il semblait l’avoir enterré sur de simples suppositions, sans disposer d’aucune information concrète sur ce qu’il avait bien pu advenir de lui. Jane prit sa réflexion pour le moins brutale comme un poignard en plein coeur mais elle se tut, tentant de rester impassible. Ce n’était pas de la faute  de Leonard après tout. Comment aurait-il pu savoir que Warren était davantage pour elle qu’une simple connaissance ? Comment aurait-il pu savoir que cette phrase la blesserait au plus profond d’elle-même ? Elle se terra donc dans le silence, le laissant poursuivre alors qu’il tentait de répondre à sa question initiale. A vrai dire, elle n’écoutait ses paroles que d’une oreille distraite, focalisée sur la tempête qui s’était levée en elle. Jane sentit ses mâchoires se crisper. Elle parvenait difficilement à garder son calme. Pourquoi se mettait-elle en colère ? Rien n’était clair et elle n’était absolument pas en état de tenter de comprendre. Tout ce qu’elle savait, c’était que si elle n’avait pas vu Warren mourir devant ses yeux, jamais elle n’aurait eu de cesse de le chercher. Jamais elle n’aurait perdu espoir avant d’avoir posé le regard sur son corps sans vie. Jamais elle n’aurait supporté que quiconque le considère comme décédé en sa présence. Entendre Leonard parier en faveur de sa mort l’avait tout bonnement choquée et complètement prise de court. Le décès de son homme avait revêtu davantage de concrétude depuis qu’elle s’était confiée à sa famille mais il lui apparaissait encore souvent comme un fait intangible, impalpable, presque onirique, comme si elle avait rêvé l’ensemble de l’histoire. A vrai dire, cela n’était pas complètement faux. Elle avait pris le temps de donner à son récit des formes familières et rassurantes. Or, voilà que ce Sheppard faisait irruption dans sa vie, chamboulant de ses propres représentations la fragile construction psychique qui lui permettait de tenir debout et d’avancer. Cela n’avait probablement aucun sens mais elle avait le sentiment d’accepter que Warren soit mort à ses yeux mais pas à ceux du monde.

La jeune femme ne tenait plus, la rage lui brûlait le ventre. Seule une voix faible et étouffée parvint pourtant à franchir le seuil de ses lèvres : « Comment peux-tu dire qu’il n’est plus en vie ? Qu’est-ce que tu en sais ? » Jane balança la tête tandis que les larmes lui montaient aux yeux. Elle avait l’impression qu’une partie de ses émotions endeuillées régressaient à leur état initial, celui du tout début des événements, à l’époque où elle voguait en plein déni délirant, persuadée que son amour était encore vivant et qu’il fallait qu’elle le sauve de l’étrange maladie qui l’avait infecté. Sa mémoire relative à ces quelques jours de total égarement était floue mais elle se souvenait s’être retrouvée au beau milieu d’une autoroute, cherchant Kaleb afin qu’il l’aide à trouver le remède adéquat. Elle avait fini par retrouver son frère mais bien après que son délire se soit tari. Elle se demandait parfois comment tout aurait évolué s’il l’avait surprise en pleine crise. Quoi qu’il en soit, Jane avait à cet instant précis l’impression d’être écartelée entre plusieurs réalités parallèles, comme si prêter attention aux mots de Leonard et poursuivre cette conversation la forçait à sortir du cocon confortable qu’elle s’était construit afin de supporter son deuil et à affronter cette réalité crue dans laquelle la mort de Warren était une donnée évidente, indéniable, publique. Elle n’était pas prête à franchir ce pas. La jeune femme fit volte face puis alla s’appuya quelques instants contre le mur afin de reprendre ses esprits. Warren était mort mais elle n’était pas prête à l’entendre de la bouche de quelqu’un d’autre.


Dernière édition par Jane Birmingham le Dim 27 Sep - 15:56:10, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptySam 26 Sep - 22:59:02

-Tu veux vraiment savoir ce qui me fait dire qu’il est mort Jane? C’est toi.

Son ton était calme, neutre. Il se leva et alla à  la fenêtre. Il avait sentit la colère de la jeune femme comme si elle était tangible et qu’il pouvait lui toucher. Il l’avait senti et il pouvait comprendre qu’elle le soit. Il insinuait que l’homme était mort et elle ne comprenait pas pourquoi. Elle ne savait pas qu’il savait. Elle ne savait pas qu’il savait que Warren ne l’aurait pas laissé seule ainsi, qu’il n’aurait pas eu à lui sauver la vie quand il l’avait revu. Non, il avait compris dès qu’il l’avait vu, elle, seule. Mais il avait été incapable de le lui demander. Il venait de tendre la perche et sa réaction venait de lui donner sa réponse. La douleur de Jane était aussi palpable de sa colère. Il regarda dehors un instant avant de respirer et de regarder la jeune femme.

-Dès que je t’ai vu seule, sans Warren à tes côtés je l’ai compris. J’aurais été un imbécile de ne pas le comprendre.

Il secoua la tête, les morceaux du casse-tête se mettait en place dans sa tête, il venait de dire à Jane ce qu’il avait ressenti mais ne venait à peine de tout comprendre. Il venait de comprendre le lien avec sa sœur, son sentit si fort qui faisait qu’il n’avait pas besoin de demander à la jeune femme si Warren était mort. La question lui avait pourtant brulé les lèvres, mais elle n’avait jamais franchit celle-ci car il avait déjà compris depuis longtemps. Il s’approcha de la jeune femme et la regarda dans les yeux.

-J’aime Olivia et je l’ai regardé plus d’une fois comme Warren te regardait quand je vous ai vu. Elle m’a regardé plus d’une fois comme tu regardais Warren ce soir-là dans ce bar.

C’était d’ailleurs lui qui avait mené son ancien collègue à lui faire la confidence de leur secret, mais ça, il ne voulait pas le dire à la jeune femme. Ne voulait pas qu’elle sache ce que Warren lui avait dit. Elle n’avait pas besoin de savoir qu’il avait trahi leur secret. Elle n’avait besoin de savoir que ce qu’il avait vu et ce qu’il comprenait par rapport à sa propre expérience de l’amour, mais aussi de la mort.

-J’ai aussi perdu ma sœur Jane, je sais ce qu’est la douleur de la perte d’un être cher et je sais le reconnaître dans les yeux d’un autre quand je la vois.

Il avait envie de lui hurler « Ton regard n’est que douleur depuis le jour où je t’ai revu ». Mais il ne le fit pas, il savait qu’elle souffrait et lui jeté au visage la souffrance qu’il voyait dans ses yeux n’auraient qu’ajouter de l’huile sur le feu qu’il venait d’allumer en elle. Il avait senti sa colère, son désarroi. Elle ne comprenait pas qu’il n’ait plus d’espoir pour son ami alors qu’il en avait pour une femme qui l’avait quitté cinq ans auparavant. Elle ne comprenait pas, c’était plus qu’un soupçon, c’était une certitude et cette certitude, il l’avait acquise quand elle était apparue seule dans son champ de vision, en détresse, sans Warren à ses côtés pour la défendre. C’était impossible, il ne l’aurait pas laissé ainsi. Lenny ne le croyait pas et ne le croirait jamais. Son ami avait des défauts, mais il n’aurait pas laissé la jeune femme seule et il se serait dépêcher de l’emporter avec lui dans cet endroit sur pour la mettre à l’abri. Malgré les émotions qui l’assaillaient, il était resté calme et posé tout au long de son exposé. Il ne voulait pas qu’elle ressente ce qu’il ressentait. Elle avait déjà assez de tout ce qui se bousculait en elle. Elle était sur le point d’implosé et surtout de fuir à toutes jambes loin de lui, il le sentait.
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Message(#) Sujet: Re: Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard Who the hell is the sheriff ? - Pv Leonard EmptyDim 27 Sep - 21:48:45

Jane était prostrée dans un coin de la pièce. Une douleur noire lui vrillait l’estomac. Elle luttait de toutes ses forces pour tenir ses engagements et ne pas claquer la porte mais l’alternative à la fuite qui se profilait devant elle ne plaisait guère davantage à sa conscience. Elle sentait en effet qu’elle était sur le point de devenir agressive et les paroles qui sortirent de la bouche de Leonard n’y arrangèrent rien. La jeune femme trouvait l’homme terriblement intrusif. Il la bousculait dans ce qu’elle avait de plus intime, ignorant probablement le potentiel dévastateur des ténèbres qu’il remuait. Or, malgré le respect qu’elle avait pour lui, elle ne lui faisait pas assez confiance pour accepter de se dévoiler tel que son comportement la poussait à le faire. La colère qui montait en elle était probablement sa façon de pallier son malaise, d’ériger les barrières qu’elle jugeait nécessaires pour se protéger. Les bras croisés, le dos collé contre le mur, elle tentait de se contenir. Après tout, Leonard n’y était pour rien. Il ne méritait pas qu’elle s’acharne sur lui.

La jeune femme n’y comprenait rien et cela alimentait sa nervosité. Plus Sheppard parlait, plus il semblait évident qu’il était au courant de la véritable nature de sa relation avec Warren. Or, aussi perspicace que l’ancien commandant puisse être, Jane doutait que quelques oeillades aient pu les trahir. Certes, ils se dévoraient parfois du regard comme des adolescents mais il n’y avait pas de quoi en déduire qu’ils vivaient une véritable idylle avec autant de certitudes. En outre, comment pouvait-il savoir que Warren et elle étaient ensemble le jour où tout avait commencé, aussi bien physiquement que sur le plan romantique ? Ils n’avaient de cesse de rompre et de se réconcilier et n’avaient parfois aucun contact pendant plusieurs semaines. De plus, ils travaillaient tous deux dans l’aviation civile et passaient le plus clair de leur temps à des milliers de kilomètres l’un de l’autre. Si les zombies avaient attendu un jour de plus pour débarquer, il aurait été à Montréal au début des événements. Les doutes de la jeune femme tourbillonnaient dans son esprit. Warren s’était-il effectivement confié à Leonard ? Lui parlait-il régulièrement d’eux deux ? Quels détails sordides de leur relation lui avait-il révélés ? Jane aurait aimé que son ancien amant se trouve en face d’elle, qu’elle puisse lui demander des explications. Il lui aurait probablement servi son sourire innocent tout en jouant de son regard ravageur pour la détourner de ses questionnements. Elle l’aurait poussé contre le mur. Il l’aurait attrapé par les épaules et l’aurait fait tourner pour échanger sa place contre la sienne. Elle aurait pesté. Il aurait posé ses lèvres sur les siennes. Et elle aurait cédé, comme toujours. Le pouvoir qu’il avait sur elle l’avait toujours effrayée. La jeune femme hocha la tête de droite à gauche pendant quelques secondes, laissant son visage exprimer son incrédulité sans pourtant dire un mot.

D’après Leonard, son état de deuil se lisait dans son regard. Jane aurait voulu s’arracher ses putains d’yeux, s’énucléer pour se débarrasser de ces organes de malheur qui n’avaient de cesse de la trahir et qui, à cet instant précis, laissaient transparaître la rage et la peine qui la secouaient. Elle sentait son coeur battre la chamade dans sa poitrine et sa fréquence respiratoire augmenter. Dans un effort surhumain, elle tenta de gommer les manifestations des émotions qui menaçaient de la submerger. Elle fronça les sourcils et s’adressa à Leonard sur un ton placide, sec, presque trop calme. « Oui, il est mort. Il s’est vidé de son sang dans mes bras. C’est ça que tu voulais entendre ? » La jeune femme balança la tête. « Au revoir Leonard. » Elle franchit le seuil de la porte qu’elle claqua involontairement derrière elle. Une fois dans le couloir qui fort heureusement pour elle était désert, elle se mit à courir.  Elle se réfugia dans une réserve et fondit aussitôt en larmes au beau milieu de piles de cartons, plaquant sa main sur sa bouche pour étouffer le son de ses sanglots. Elle mit quelques minutes à se calmer puis sortit de la petite pièce après s’être assurée que la voie était libre avant de se diriger vers l'extérieur du bâtiment. Une silhouette familière l’interpella alors qu’elle traversait la cour. « Hey … Jenn ! Tes frères sont dans la cafétéria » La jeune femme dégaina son plus beau sourire. « Merci Mike. » Elle poursuivit son chemin vers la sortie, trop bouleversée pour affronter ses frères. Affronter ses frères. Les termes que sa pensée choisissait d’employer la désespéraient. Elle aurait aimé ressentir le besoin d’aller spontanément vers eux, de chercher leur réconfort. Elle aurait aimé considérer sa famille comme sa solution de facilité, son refuge. Or, à cet instant précis, elle n’aspirait qu’à retrouver la solitude de la rue. C’est donc avec soulagement qu’elle franchit le portail de l’hôpital avant de se fondre dans la grisaille de la ville.
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