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 Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN

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Will Ashby
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Will Ashby

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Message(#) Sujet: Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN EmptyMer 5 Aoû - 1:28:18

    « Assis. Bon chien ! » Je me penchais vers Buster et lui offrais une croquette qu’il avala d’un seul coup. Il me fixait de ses deux yeux noirs, attendant la prochaine commande avec une certaine impatience. J’étais dans le jardin obscur de cette villa depuis plusieurs heures déjà, entrainant le Jack Russel à m’obéir au doigt et à l’œil. Après nous avoir mit par deux fois dans l’embarras, je ne voulais pas qu’un drame finisse par se produire donc j’avais trainé Buster avec moi dans un coin tranquille de la ville où, j’osais l’espérer, nous ne serions pas dérangé. Un chien pouvait devenir un excellent allié pendant une apocalypse s’il était suffisamment dressé. Mais celui-ci m’avait donné de la difficulté alors que je faisais mon possible pour lui apprendre les tours de base. Il était constamment surexcité, préférant jouer et courir en rond dans la cour plutôt que de m’écouter. Je m’étais rendu compte après un certain temps que ça ne fonctionnerait pas et que je devrais le vider de son énergie avant d’essayer de lui apprendre quoi que ce soit. Il était difficile de trouver un endroit sécuritaire pour faire courir un chien mais je m’étais rendu dans un parc où j’avais couru avec lui jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et décide de ne plus me suivre pour s’assoir sur l’herbe. En sueur, j’étais retourné dans la cour de la villa suivit par Buster, enfin prêt à suivre un vrai entrainement. J’avais suivit cette procédure pendant quelques jours, lui faisant faire de l’exercice puis le ramenant à l’ombre des arbres de la villa pour lui faire pratiquer ses tours.

    « Reste ! »

    Il me regarda (ou plutôt la main qui détenait les croquettes) et se mit à gémir lorsque je m’éloignais. Le plus important, c’était qu’il reste sur place sans bouger. J’atteignis la rangée d’arbres qui entourait le jardin et m’adossais contre le tronc d’un feuillu, observant le jardin. Le silence de l’endroit et sa presque infaillibilité face aux zombies étaient parfait pour s’occuper de l’éducation du chien. Une fois qu’il serait dressé et connaitrait tout les ordres que j’avais l’intention de lui apprendre, il serait prêt à me suivre dans la ville. J’avais l’intention de lui apprendre à détecter la présence des rôdeurs et à avertir, mais ce genre de truc me prendrait plus que quelques jours à lui enseigner. Je devrais aussi montrer à Lincoln comment le faire obéir, sinon mon travail n’aurait servit à rien. Je rappelais le chien à moi et lui offris de la nourriture pour le récompenser. J’avais réussit à lui apprendre à s’assoir, à se coucher, à donner la patte et à rester. Je n’étais peut être pas le meilleur dresseur de chien en ville, mais avec un peu de bonne volonté je pourrais faire de Buster un chien plus qu’utile lors des raids. Dresser un Jack Russel était une tâche difficile, mais comme il était tout ce que j’avais sous la main et que je m’étais tout de même attaché à cette petite boule de poil, je me disais qu’il serait mieux pour moi et lui qu’il sache ce que j’attendais de lui si un danger se présentait.

    Buster se détourna de moi et sembla observer l’autre extrémité du jardin. Il devait avoir sentit quelque chose que je n’avais pas vu car même en regardant d’un bout à l’autre du terrain, je ne vis ni n’entendis quoi que ce soit. « Qu’est-ce que tu sens Buster ? » Il se mit à battre frénétiquement de la queue, m’ignorant totalement. Je dégainais le pistolet accroché à ma ceinture et regardais dans la direction que le chien semblait pointer. Le problème encore une fois était que je ne voyais rien qui clochait et je me demandais si le chien hallucinait simplement. Il était peut être temps que nous arrêtions l’apprentissage pour aujourd’hui pour recommencer le lendemain. Mais alors que je m’apprêtais à le rappeler pour que nous quittions les lieux, il fonça vers l’autre extrémité du jardin, m’abandonnant à ma plus grande surprise. Je le suivis sans attendre, nerveux de ce que j’allais découvrir lorsque je le retrouverais. J’avais peur que le chien ce soit mit dans une mauvaise posture une fois de plus. S’il était tombé sur un rôdeur de l’autre côté de cette haie, aurait-il seulement la chance de se défendre ? Mais ce n’était pas les grognements si familier des zombies que j’entendis alors que je m’approchais, c’était la voix de l’homme qui m’avait laissé Buster quelques jours plus tôt. Je me détendis presque aussitôt et rangeais mon arme dans son étui. Je franchissais la haie épaisse et posais mon regard sur Lincoln.

    « Déjà de retour ? Je croyais que j’avais la garde de Buster pour plus d’une semaine. » Dis-je avec un sourire en coin.
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN EmptyMer 5 Aoû - 18:24:00

Je venais de m’engager dans l’allée et je n’avais pas encore tourné le coin qu’un boulet de canon franchit la haie et se jeta sur moi. Heureusement, mes réflexes de photographes prirent le dessus sur ma frayeur momentanée et je cueillis mon fidèle compagnon canin en plein vol. La boule de nerf semblait encore plus surexcitée que d’habitude et j’avais peur que le chien se mette à uriner sur moi, ses émotions ayant eu le dessus sur son entraînement. « Allons grand gaillard, Will te maltraite à ce point? Lincoln est venu te sauver pour aller causer la pagaille en ville. » La langue de Buster me peintura le visage de salive collante. Le dit Will apparu dans mon champ de vision alors que je m’essuyais l’œil avec ma manche, le chien continuant de me barbouiller l’oreille. La blague de l’homme sur la courte durée de notre éloignement ne me fit pas rire et je ne pris même pas la peine de lui envoyer un simple sourire. Il ne savait pas à quel point ma semaine d’isolation avait été un véritable enfer. Mon compatriote était d’un naturel plus solitaire, pouvant aisément passer plusieurs journées d’affilées sans ouvrir la bouche autrement que pour manger. Et il avait Riley, Jane et tout un assortiment d’autres survivants avec qui il entretenait des amitiés et partageait des péripéties. Contrairement à lui, je n’avais aucunement le talent de me lier aux autres, complètement handicapé par mon passé de reclus. J’avais vu plus de canon de fusil que de mains tendues ces derniers temps et lorsque je réussissais enfin à me faire apprécier d’un autre survivant, je bousillais complètement la rencontre suivante en manquant de faire tuer tout le monde. Mon moral en avait pris un coup, moi qui plongeais avec facilité dans le pessimisme. Je n’abandonnais pas complètement ma recherche de partenaires de survie potentiels, mais j’y avais mis un frein temporaire en attendant d’affiner ma technique, préférant grandement ma compagnie canine qui elle ne portait pas de pistolet à sa ceinture.

Néanmoins, une semaine complète sans contact social ou presque… J’en avais quasiment perdu le peu de santé mentale qu’il me restait, discutant avec les objets que je rencontrais (Hey le réfrigérateur, viens ici et montre-moi que tu en as dans le ventre!) ou avec les zombies que j’achevais (Ne craint rien, ce n’est qu’une grosse piqure en plein dans ta cervelle en putréfaction). De quoi éloigner tout survivant qui tomberait par hasard sur mon chemin par crainte de finir séquestré dans un sous-sol sombre, humide et dans lequel jouait sans fin la chanson Friday. Si je voulais conserver le seul vrai ami que j’avais trouvé dans tout Houston, je ne pouvais pas me permettre de lui faire la gueule pour une raison aussi stupide que de vouloir nous éviter des ennuis et je fini par lui répondre en laissant Buster redescendre au sol. « Toi qui avais dit pouvoir faire mieux que moi comme dresseur, je me suis dit que ta semaine serait sûrement suffisante, vu que je n’en ai eu droit qu’à deux pour éduquer m… le chien. » Je devenais étrangement possessif quand il était question de cet animal, bien que Will et moi l’ayons rencontré en même temps, alors que nous fuyions une bande de motards sociopathes. Je devais sans cesse me rappeler que nous avions instauré une garde partagée, garde que je ne respectais tout simplement pas la plupart du temps. « Je suis venu voir l’évolution des progrès. Et pourquoi ne pas tester l’obéissance de Buster ici présent en situation réelle? » Je pointai le manoir derrière moi d’un mouvement de tête. Will m’avait dit que l’endroit serait suffisamment isolé pour entraîner le fauteur de trouble sur quatre pattes puisque tout le monde considérait la demeure comme hantée. Bien que j’avais retrouvé un semblant de spiritualité depuis que l’apocalypse représentait notre quotidien, je n’en étais pas rendu à croire aux fantômes, lutins et licornes. Les rumeurs ne suffiraient pas à m’éloigner de ce lieu. J’avais également un faible pour les manoirs, ayant passé les plus beaux jours de ma vie dans l’un d’entre eux.

J’étais déjà sur le pas de la porte, Buster sur mes talons. La main sur la poignée, je me retournai et lançai une raillerie à mon camarade pour essayer de le prendre par l’orgueil : « Alors, tu as les chochottes ou tu viens? Cet endroit doit être empli de provisions, d’armes ou de magazines pornos. On ne perd rien à le fouiller. » En plus de tester l’odorat de notre chien de garde lors de notre exploration, nous pourrions lui apprendre à respecter nos ordres et ainsi lui éviter de déambuler dans les couloirs avec toute la subtilité d’une explosion atomique. Et l’endroit était assurément infesté de vermines. Rats, chauves-souris, scarabée… Nous aurions à réprimer ses instincts de chasseur lorsqu’il apercevrait ces proies potentielles. Vraiment, ce manoir est le terrain de jeu idéal pour ce chien indomptable.
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Message(#) Sujet: Re: Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN EmptyJeu 6 Aoû - 13:01:44

    Le silence de Lincoln face à ma remarque ne me surprenait pas du tout. Je savais très bien que le chien était probablement tout ce qu’il avait et qu’il y tenait beaucoup plus que moi. J’étais de nature solitaire et même si je n’avais pas eu le chien pendant toute cette semaine, je m’en serais probablement bien sortit sans même prononcer un seul mot. Bien sûr je pouvais souffrir de la solitude par moment mais pas autant que Lincoln. Le silence avait fait partit de ma vie bien avant l’arrivée des rôdeurs, j’y étais habitué. Dans mon ancienne vie, je pouvais passer une semaine complète dans la forêt à travailler seul ou à communiquer avec les autres seulement pour le travail. J’arrivais à obtenir un niveau de concentration très élevé lorsque je gardais le silence. C’était encore la même chose aujourd’hui. Quand je nettoyais mes armes ou que je tentais de trouver de l’équipement dans un lieu abandonné, je gardais le silence et me faisais un plan mental de la place pour savoir où je devais aller et où j’étais déjà passé. Et il devait y avoir aussi que j’étais grognon par moment…

    Je perçus le ton plus possessif de Lincoln mais n’en fit pas de cas, préférant ignorer le ‘’mon’’ non prononcé à la dernière minute. « Tu as eu droit à suffisamment de temps et bizarrement il n’avait pas apprit grand-chose lorsque tu me l’as rapporté. Il savait à peine s’assoir, je ne sais pas ce que tu lui as montré, mais je ne connais pas les mêmes tours que toi. » Il lui avait peut être apprit des trucs étrange du genre : Mettre un morceau de nourriture sur le museau sans qu’il y touche ou faire le mort. Pour le reste, Buster n’avait pas été éduqué pour les tours de bases. J’avais cru qu’en me l’apportant, Lincoln lui aurait apprit un peu les bases mais le chien était excité comme une puce et juste réussir à le calmer avait été un exploit. J’espérais quand la présence de son autre maitre il arriverait à accomplir ce que je lui avais apprit et surtout à garder son calme dans un environnement différent que le jardin du manoir. Lincoln me pointa le manoir en proposant qu’on y fasse un tour en compagnie de Buster pour le tester. Étrangement, je n’y étais même pas entré après tout le temps que j’avais passé dans le jardin, je ne savais pas pourquoi, mais j’avais préféré éviter l’endroit pour son obscurité et du fait que je n’avais aucune idée si quelque chose si cachait. J’aurais été bien mal en point d’arriver sur des rôdeurs en compagnie de Buster. Je savais comment le chien aurait pu réagir et j’osais à peine imaginer la réaction de Lincoln si le chien avait été tué.

    Lincoln s’apprêtait à entrer dans le manoir quand il me sortit une réplique qui me fit froncer les sourcils et afficher un air de détermination. « Moi les chochottes ? C’est pas moi qui me pisse la culotte lorsque je me fais pointer un fusil sur le crâne. » Dis-je d’un ton arrogant, un sourire aux lèvres. J’y étais peut être allé un peu fort, mais je refusais que qui que ce soit me traite de chochottes même si c’était dit de façon à être drôle. Parfois, je dis bien parfois, on me touchait à l’orgueil et je ne pouvais m’empêcher de répondre. Un peu comme en ce moment. J’attendais que Lincoln entre dans la bâtisse et je l’y suivais, faisant un rapide tour d’horizon de la pièce dans laquelle nous nous trouvions. Je vis que Buster s’était déjà éloigné de nous, la truffe au sol et la queue frétillante.

    « Buster. » Lorsque le chien tourna la tête dans ma direction je tapotais ma jambe droite et il revint aux pas de course pour se placer juste à côté de moi. Nous ne savions pas ce qui pourrait nous sauter dessus à l’intérieur du manoir et je préférais que le chien n’avertisse personne de notre présence en ces lieux. Nous semblions nous trouver dans un gigantesque rez-de-chaussée. J’allumais ma lampe torche et la pointait à l’autre extrémité de la pièce, il y avait un couloir tout au fond et un escalier à notre gauche qui montait au premier étage. Il y avait tant de poussière que je me pinçais le nez pour me retenir de pousser un éternuement. Les rideaux des fenêtres étaient fermés et empêchaient toute lumières de pénétrer les lieux, rendant la pièce beaucoup plus sombre qu’à l’habitude. Je m’approchais de Lincoln et lui pointait le couloir, préférant commencer par l’étage le plus bas avant d’explorer le reste du manoir. « On essaie de rester ensemble peu importe la situation. La pire erreur que nous pourrions faire serait de paniquer et de nous séparer en chemin. » Lui dis-je presque en murmure.
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN EmptyJeu 6 Aoû - 23:23:42

Ce foutu Will cherchait vraiment la guerre. Je n’étais pas le type le plus agréable à côtoyer lorsque je me sentais attaqué et il le savait. Il y avait d’abord sa réplique sur mes talents d’éducateur canin que j’avais laissée passer par pure gentillesse de ma part. Qu’en avais-je à faire que Buster fasse le beau en échange d’une gâterie dégueulasse? Je voulais le dresser pour nous être utile, pas pour qu’il puisse ramener la balle. Mais sa blague sur le fait que je me serais pissé dessus lorsqu’on m’avait menacé de mort? J’allais le lui faire payer. Il faut d’abord que je mette les choses au clair : Je n’ai PAS uriné à ce moment et aucun autre sphincter ne s’est relâché non plus. Et de toute façon, si ça avait été le cas, qu’est-ce que Will savait de ce genre de situation? Était-ce lui qui avait vu une pointée vers son visage lors de notre première rencontre? Non. Était-ce lui qui avait été menacé d’un shotgun lorsqu’il tentait de venir en aide à une survivante pourchassée? Non. Était-ce lui qui avait été contraint de se désarmer alors qu’il avançait les mains en évidence vers un réchaud pour une simple discussion? Non. Était-ce lui que ce fou furieux de la gâchette avait visé pour une simple réplique sans agressivité? Toujours non. S’il y avait un expert de ce qu’on ressent lorsqu’on sert de cible d’entraînement à tous ces fanatiques de la violence et de la suspicion, c’était bien moi. J’étais une victime, d’accord? On ne s’acharne pas sur les victimes. Je lui jetai mon regard le plus noir, retroussant les narines comme si mon camarade avait été enduit de rejet gastrique pestilentiel de rôdeur. Je préférai me mordre la langue, bien que je répugnais à mettre en pratique les conseils d’un type qui avait l’index beaucoup trop chatouilleux lorsque posé sur son arme à feu. J’avais causé assez de dégâts récemment en ne la fermant pas aux bons moments.

J’étais définitivement de mauvaise humeur et je regrettais d’avoir proposé une exploration à Will. Je vivais une de ces périodes introspectives que je subissais très souvent avant que toute cette histoire de zombie ne change ma façon de vivre. J’étais alors très contradictoire, refusant la solitude car elle me forçait à réfléchir au misérabilisme de ma condition, mais repoussant tout contact social lorsque ces derniers se produisait, incapable de subir la moindre pique à mon sujet. Je n’avais besoin de personne pour me rappeler que j’étais complètement isolé ainsi séparé de la seule créature vivante qui appréciait mon contact, que je ne faisais que me mettre tous les survivants de Houston à dos depuis que j’avais franchi la grille du manoir, que les moments d’extase que j’avais vécu depuis l’éclosion de l’épidémie se faisaient de plus en plus distants et éphémères. À vraie dire, j’avais besoin d’une bonne dose de sensations fortes pour que mon instinct de survie ne reprenne le dessus sur mes pulsions morbides. Que ce soit un troupeau de morts-vivants sanguinaires, une découverte sensationnelle dans cette vieille demeure pourrie ou le meilleur orgasme de mon existence. Et comme je doutais que ce manoir ne contienne autre chose que des vieilleries de l’avant-zombies (assiettes en porcelaines peintes de mielleux chatons ou horribles rideaux de dentelle sentant la boule à mite) ou que Will désire me faire la meilleure pipe de toute ma vie, je me rattachais à la perspective du danger.

Will frima en ramenant Buster à ses côtés et déclara que nous devrions fouiller le rez-de-chaussée en groupe. Super, je n’aurais pas l’occasion de profiter de temps en tête à tête avec le chien. Ce dernier semblait même avoir oublié mon existence, suivant Will à la trace comme une adolescente devant un de ces membres de boys band à la con. J’étais définitivement condamné à vivre une vie de réclusion imposée. Je m’engageai dans le couloir sans regarder derrière moi si Will et Buster me suivaient. Je ne faisais aucunement attention au bruit de mes pas sur le parquet, la seule précaution élémentaire que je respectai étant de prendre mon arme à feu en main. Pour l’instant, je me demandais toujours si je l’utiliserais contre l’ennemi ou contre moi-même. Je poussai la première porte en vue sans ménagement, faisan grincer les pentures et envoyant la poignée se fracasser contre le mur. « Oups, vraiment désolé Will, c’est sûrement le vent », dis-je la voix dénuée de toute émotion, le sarcasme tellement facile à détecter qu’un zombie pourrait en rire. Il s’agissait d’une salle à manger assez grande, mais plutôt banale sans nappe sur la table et le lustre du plafond écrasé au sol. Je me retournai vers Will et lui montrai la voie de la main, désirant le laisser prendre les devants dans notre exploration. Tu ne voulais pas te séparer de moi? Subis-en les conséquences!
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Message(#) Sujet: Re: Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN EmptyVen 7 Aoû - 21:29:35

    Aussitôt que Lincoln prit les devant, ne tentant même pas de réduire le bruit de ses pas, je su que la journée serait longue. Je restais un moment derrière, à le regarder sans bouger, me demandant si je n’étais pas mieux de sortir du manoir tout de suite avant que le malheur ne me tombe sur la tête. Si ce n’était que le début, je me demandais de quoi aurait l’air la suite. J’avais envie de ressortir d’ici vivant et avec tout mes morceaux. Je suivais l’homme bien malgré moi, espérant que le bruit de ses pas non camouflés n’attirerait pas quoi que ce soit pouvant mettre nos vies en danger. Je continuais mon exploration des lieux en regardant un peu partout à l’aide de ma lampe torche. Des toiles sur les murs qui semblaient valoir des milliers de dollars au tapis sur le sol que je pouvais imaginer immaculé avant que les lieux ne soient abandonnés. Cette demeure avait été habitée par des gens fortunés autrefois et je pouvais toujours ressentir l’essence de l’endroit malgré la poussière et les débris qui semblaient maintenant recouvrir chaque centimètre carré. Les décorations avaient été brillamment choisit pour s’agencer parfaitement et donner une impression de luxure. Avant les rôdeurs, je n’aurais jamais cru mettre les pieds dans un manoir de la sorte, mais maintenant tout était possible. Les maisons n’étant presque plus habitées, nous pouvions nous faufiler un peu partout sans avoir peur que quelqu’un n’appelle la police.

    J’étais en train d’observer une toile contre le mur, essayant de trouver le sens de ce que je voyais. Je n’étais pas un grand amateur d’art mais celle-ci était particulièrement belle. C’était une représentation d’un champ de… Un vacarme de fou se produisit derrière moi et je me retournais à la vitesse de l’éclair, mon pistolet dans les mains pointé directement sur la tête de Lincoln. Je le regardais un moment, les sourcils froncés, les jointures blanches à force de serrer mon arme entre mes doigts. Que venait-il de se passer ? En l’observant attentivement, je me rendis compte qu’il n’y avait absolument aucune raison pour que je pointe mon arme sur lui et surtout, que j’avais eu une réaction exagéré pour rien, parce que... rien ne s’était produit sauf que Lincoln semblait vouloir jouer à un drôle de jeu. J’abaissais lentement mon pistolet, ne cessant de le regarder dans les yeux, une envie de meurtre semblait me flotter dans la tête et aussi sur le visage. Buster avait abaissé les oreilles et avait caché sa queue entre ses pattes, incertain de la marche à suivre.

    « J’aurais peut être du te faire un récapitulatif des choses à ne pas faire avant d’entrer peut être ? Ou c’est juste que ça t’amuse de vouloir nous faire tuer ? Si j’avais voulu que tout les zombies de cette villa nous tombe dessus, j’aurais eu qu’à nous accrocher des steaks bien saignant autour du cou et nous écrire dans le front ‘’venez nous manger’’. Je ne sais pas ce que tu cherches à te prouver mais je te ferai remarquer que ça ne m’amuse pas du tout. »

    Je détournais le regard de mon compagnon et passais devant lui sans en rajouter, préférant continuer l’exploration plutôt que d’écouter ce qu’il aurait à répliquer. Je gardais mon arme en main au cas où cette stupide démonstration de m’as-tu vu aurait attiré les monstres dormant tout près. Heureusement pour nous, les lieux semblaient inhabités et je ne remarquais aucun changement dans notre environnement immédiat. J’avais été secoué par ces événements et je tentais de garder mon sang froid malgré tout. Il ne m’en fallait que peu pour perdre patience et je ne voulais pas perdre le contrôle ici, dans cette immense salle à manger qui pouvait cacher bien des dangers malgré ses apparences sécurisantes. Je m’approchais d’une armoire à vaisselle blanche poussé contre un mur dont les vitres avaient été fracassées. Malgré son état lamentable, elle contenait toujours de la vaisselle qui pour la plupart était en morceaux au fond du meuble. Je m’abaissais et tirais les tiroirs du bas pour regarder s’il ne pourrait pas y avoir quelque chose de potable à l’intérieur.
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN EmptyVen 7 Aoû - 22:51:16

Oh, Will voulait me dresser moi aussi! Il apprendrait vite que le Lincoln d’Amérique était encore plus têtu qu’un Jack Russel. Je n’avais pas besoin qu’il m’apprenne comment éviter les rôdeurs, je cherchais au contraire à animer un peu cette horrible et vieille demeure toute sale et kitch à souhait. À vrai dire, ce vacarme délibéré avait été effectué autant pour les hypothétiques zombies de la villa que pour enrager Will. Sa réaction me décevait, étant habitué aux fusils pointés sur moi. J’aurais aimé que cet ours mal léché me balance son poing à la figure pour que je puisse répliquer avec mon pied dans son estomac. J’avais besoin de laisser sortir la rage qui m’envahissait petit à petit comme une inondation sournoise. Je ne savais pas ce qui m’empêchait de lui étamper sa grande tronche dans la vitrine qu’il regardait, complètement absorbé par la porcelaine en morceaux. Tu comptes apprendre à Buster à prendre le thé maintenant?

Mais que m’arrive-t-il?! Je me frappai la tête du plat de la main, chassant mes idées de violence au plus loin. Je me retournai vers le mur opposé et commençai à calmer ma respiration, fixant mes mains qui étaient parcourues de tremblements. Pourquoi avais-je sans cesse besoin de semer les ennuis autour de moi? Je réagissais comme un enfant gâté privé de sa console de jeu. Je devrais bien vite réaliser que cette apocalypse n’était pas aussi salvatrice que je l’avais cru au départ. Elle avait également apporté avec elle de nouvelles contraintes et des complications inattendues auxquelles je devais maintenant apprendre à faire face. Je pouvais affronter la faim et la soif, mais la solitude avait le don de me rendre complètement cinglé, je m’en rendais compte maintenant plus que jamais.

Ne m’étais-je pas promis de changer? N’avais-je pas décidé que tous ces enfantillages auraient une fin? Que je ne me jetterais plus dans la gueule du loup pour le seul plaisir de faire des rencontres? Que je ne marcherais plus en direction du danger dans le simple but de braver la monotonie? Eh bien voilà du grand Lincoln, même pas foutu de respecter ses engagements plus d’une semaine! Complètement paralysé par les relents de mon ancienne vie qui remontaient soudainement à moi pour la première fois depuis l’épidémie, je ne pouvais me résoudre à faire face à la réalité et à apprendre les pas de la danse du vagabond solitaire. Il allait bien falloir que je me rende à l’évidence et que je grandisse. Ce n’était pas le contexte idéal pour rattraper ma jeunesse perdue, ni pour faire de nouvelles rencontres. Je m’enfonçai un ongle dans le poignet et remontai tout le long de mon bras, le seul exutoire que je pu trouver pour les dernières pulsations de rage qui martelaient les parois de mon crâne.

J’étais peu à peu aspiré par une spirale de culpabilité. Après tout ce que j’avais fait subir à Will, il ne méritait pas que je l’entraîne dans mes problèmes. Je savais bien que sa réclusion avec Buster avait pour but de nous sauver la vie lors de nos expéditions et non de me punir. Pourtant, je n’avais pas pu m’empêcher de faire de lui le bouc émissaire de toute la frustration que j’accumulais au fil des derniers jours. Je me retournai dans sa direction pour me rendre compte qu’il explorait maintenant les tiroirs de ce vieux meuble. Buster le suivait toujours comme une ombre, préférant ne plus affaire avec le détritus humain que j’étais. Sa réaction me blessait encore plus que celle de Will. Je ne comptais pas m’excuser, ayant appris que mes actes parleraient plus forts que mes mots, surtout que ces derniers avaient souvent une saveur amère en s’extirpant de ma bouche. Je gravai une seconde éraflure dans ma peau, un moyen de me rappeler que j’étais le seul à qui je devrais m’en prendre.

Je me remis face au mur, décidant d’explorer le meuble qui se trouvait de mon côté de la pièce afin de concentrer mon esprit sur autre chose que sur mes humeurs sombres. Je restai toutefois figé en regardant l’antiquité. Les panneaux n’étaient pas ouverts avant que je me retourne. Pourtant, le meuble m’exposait maintenant son contenu, un tas de porcelaine démodée et de de coutellerie ternie. C’était tout simplement impossible. Je regardai Will par-dessus mon épaule, sur le point de lui faire part de cette étrange expérience avant de retenir mes paroles. Combien de chances y avait-il pour qu’il prenne mes paroles au sérieux? Il penserait que je faisais encore une fois un de ces coups pendables afin de le mettre en colère. J’ai aussi très bien pu ne pas voir que les portes d’armoires étaient ouvertes, trop concentré à calmer l’accès de frustration qui m’a submergé. Il s’agissait de l’explication la plus logique. Cet endroit ne m’aidait aucunement à retrouver un semblant de santé mentale. Je me dirigeai vers la porte par laquelle nous étions venus en silence, ayant besoin de m’aérer le cerveau et de rester seul avec mes pensées quelques minutes. Je tendis la main vers la poignée de porte… avant de remmener en vitesse mon bras vers moi. Parce que la porte n’aurait pas dû être fermée, ayant fait on entrée remarquée quelques minutes auparavant. Je reculai jusqu’à ce que mes fesses touchent la table au centre de la pièce, ayant soudain l’impression que les murs se rapprochaient de moi. Mais qu’est-ce qui se passe dans cette maison de fous?! Et puis les rumeurs me revinrent en tête. Hantée. Voilà ce qui se passe.
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Will Ashby
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Message(#) Sujet: Re: Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN EmptyDim 9 Aoû - 11:47:20

    Le manque de réaction de Lincoln après mon avertissement me surprenait. J’avais presque cru qu’il aurait été capable de me frapper ou de me lancer une réplique assassine qui m’aurait fait bouillir le sang. J’avais les deux mains dans le contenu du tiroir, essayant de trouver quelque chose d’utile que je pourrais garder, mais ce n’était que des babioles, des choses sans importances qui pourriraient dans ses armoires. De la vieille vaisselle posé sur des papiers journaux ayant été caché dans le tiroir après avoir été remplacé par celle de l’autre côté des portes vitrés. Je refermais doucement le tiroir sans faire un bruit. Peut être que l’endroit n’était pas habité, ce que j’avais pu remarquer après la démonstration de Lincoln mais je préférais me tenir tranquille. De toute façon, j’avais l’habitude maintenant de tout faire le plus silencieusement possible. J’avais attiré d’innombrable rôdeur vers moi lors de mes débuts en tant que survivant et j’avais rapidement apprit que plus je faisais attention, plus j’avais de chance de vivre longtemps. La première fois que j’avais eu à faire un raid, j’avais marché sur un tas de chips que je n’avais pas vu sur le sol et j’avais attiré les 3 zombies qui se cachaient dans la maison. J’avais apprit à être consciencieux et à prendre mon temps pour être certain de ne pas m’attirer d’ennui. C’était ce qui m’avait le plus frustré lorsque Lincoln avait délibérément poussé la porte contre le mur, provoquant un vacarme bon à attirer n’importe quel mort dans les environs. Je m’efforçais chaque jour de survivre dans un enfer sur terre, faisant attention à chacun de mes pas et voila qu’il tentait de bousiller tout le travail que j’avais fait pour en arriver là en un seul moment. Si seulement c’avait été une erreur ou un accident, mais il l’avait fait exprès et c’était impardonnable.

    Je m’étais relevé, prêt à aller explorer une autre pièce ou voir s’il ne restait pas quelque chose d’intéressant à fouiller dans la salle à manger quand la lumière provenant de la fenêtre à ma gauche se tamisa. Je tournais la tête, intrigué par ce qui avait provoqué ce changement de luminosité, croyant que Lincoln s’était rapproché de moi mais il n’y avait rien. Rien sauf un changement de décor. Je me rapprochais lentement de la fenêtre, essayant de comprendre ce qui était arrivé. Le rideau de la fenêtre était maintenant tiré, empêchant le soleil de pénétrer dans la pièce. Je fronçais les sourcils et prenais le rideau entre mes doigts, le tirant vers l’autre extrémité pour laisser entrer la lumière. Est-ce que j’hallucinais ou le rideau c’était fermé seul sans l’aide de personne ? Je levais la tête, regardant au plafond s’il n’y avait pas une explication sensée à ce phénomène. Il n’y avait rien, pas de mécanisme pouvant tirer le rideau, pas de bestiole fouineuse, rien qui laissait présager ce qui venait d’arriver. Je me retournais pour regarder Lincoln et le vit, presque assis sur la table au milieu de la pièce, l’air apeuré de quelqu’un qui venait de voir un fantôme. Devant lui, la porte que nous venions d’ouvrir était fermée et je n’arrivais pas à comprendre ce qui lui avait arrivé. Pourquoi avait-il refermé la porte ? Que faisait-il adossé contre la table à regarder la porte fermée ? J’allais lui demander ce qui lui arrivait quand la porte de l’autre côté de la pièce s’ouvrit lentement dans un grincement de penture qui me fit grimacer puis mettre ma main sur l’étui de mon arme à feu.

    Buster s’approcha de l’ouverture, la queue frétillante et la tête bien haute, comme s’il voyait quelque chose qui l’attirait dans cette pièce. Mon cœur battait à tout rompre mais je ne bougeais pas, essayant de capter les sons qui venaient de la pièce. Je n’entendais que le tic toc d’une horloge suivit par les claquements des griffes du chien contre le parquet. Je n’avais même pas pensé à le retenir, trop préoccupé par les événements surnaturels que nous étions en train de vivre. Je décidais finalement à me bouger et découvrir ce qui nous attendait dans cette pièce adjacente à la salle à manger. En atteignant le cadre de porte, je découvris un grand salon bien éclairé par la lumière du soleil. Il y avait une vieille horloge grand-mère contre un mur d’où provenait le son que j’avais entendu. Buster s’était assis par terre près d’un piano à queue qui avait été placé dans un coin de la pièce, l’autre partie occupé par un canapé et deux fauteuils. Je ne me sentais plus très bien dans cette villa et je n’avais qu’une envie, sortir au plus vite.
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN EmptyDim 9 Aoû - 13:19:58

J’allais bientôt péter un câble. J’avais besoin de présence dans ma vie, mais pas de ce genre de présence de l’au-delà. N’avais-je pas dit plus tôt que je ne craignais ni fantôme, ni croque-mitaine, ni lutin du Père Noël? J’avais maintenant une frousse incroyable, persuadé que je me retrouverais bientôt face à l’esprit d’une jeune fille démoniaque, ses longs cheveux noirs et gras cachant son visage couvert de pourriture. Tu as vu trop de films Lincoln. Tout de même, cette situation ressemblait tellement à un cliché de film d’horreur tout juste bon à attirer les adolescents en salle. Tu ne peux pas mourir tant que l’on n’a pas vu tes seins. Cette pensée idiote me fit glousser, évacuant une partie de la tension. Cette dernière revint en force lorsque la lumière disparut d’un coup de la pièce. Je crus alors avoir traversé sans le vouloir le voile séparant notre monde de celui des morts (quand on parle de clichés…) Le regard toujours posé contre la porte, je n’osais tourner la tête de peur de rencontrer la petite fille décrite précédemment. Le bruit du tissu frottant contre les pôles annonça le retour de la lumière dans la pièce. Lentement, je me mis face à la fenêtre et découvris que Will était à remercier pour ce changement de luminosité, réalisant en regardant son visage qu’il ne comprenait pas plus que moi ce qui se passait.

Avant qu’il ait pu ouvrir la bouche, la porte tout au fond de la pièce s’ouvrit en un grincement à peine plus subtil que celui causé par la porte du couloir. Buster avançait dans cette direction comme attiré par un élément quelconque. Trop horrifié pour trancher le silence qui s’était installé depuis le début de l’exploration de cette pièce, je vis mon chien traverser dans la pièce suivante et Will en faire de même. « Je ne crois pas que… » Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase que Will disparu de mon champs de vision. Absolument terrifié à l’idée de rester seul dans cette pièce, je sentis une décharge électrique parcourir mes muscles et me mettre en mouvement en direction de la destination suivante. Avant que je puisse avoir un angle de vision sur ce qui m’attendait de l’autre côté, la porte se referma en un claquement sec qui résonna longtemps dans mes oreilles comme un écho. Mon cœur manqua un battement avant de se mettre à pulser le sang à une vitesse supersonique. Je me jetai contre la poignée et essayai de toutes mes forces de la tourner, sans succès. Je reculai prestement, les mains dans les cheveux, étant sur le point de faire une crise de panique.

Tandis que ma respiration s’accélérait, je réalisai qu’il me restait une autre chance de sortir de cette pièce. Je me jetai sur la porte du couloir et réussit à l’ouvrir sans problème, courant comme un dératé dans le corridor en direction dans la pièce où se trouvait mes compagnons. La poignée de la porte tourna sans problème, mais une force quelconque m’empêchait de la tirer vers moi. Je bandai mes muscles et pris appui avec mon pied contre le mur, sentant la sueur couler dans mon dos. Lentement mais sûrement, la porte tourna sur ses gonds et réussi à laisser une ouverture assez large pour que je puisse entrer. Je soufflai et m’engageai dans la faille alors qu’un bruit de chute se fit entendre. Je regardai derrière moi et vis qu’un tableau s’était affalé au sol. Une horrible vieille peinture de famille représentant les tous premiers habitants de cette maison assurément. Une femme au visage étroit et aux yeux sans vie, un homme d’au moins quinze ans son aîné, cerné et plissé de partout, et un enfant, une fillette en robe d’environ trois ans qui semblait la seule personne capable de sourire dans toute cette famille. Je frissonnai et entrai le plus rapidement possible dans la pièce, un vieux salon à l’anglaise avec piano et fauteuils. Je vis que Will et Buster s’y trouvait toujours, n’ayant pas été dévorés par un monstre d’ectoplasme. Le chien ne semblait même pas faire attention à moi, absorbé par le piano à queue poussiéreux. « Je ne sais pas ce qui se passe dans cette demeure, que ce soit un piège, une mise en scène ou le putain de fantôme de Whitney Houston, mais je n’en ai soudainement plus rien à foutre. Qu’est-ce que tu dirais de ficher le camp d’ici au plus vite avant qu’on ne se mette à entendre une reprise de I Will Always Love You au piano? » Buster semblait complètement hermétique à ma présence, fasciné par l’instrument de musique. Je me dirigeai vers lui et le tirai par son collier de fortune, voulant quitter la pièce avant d’entendre le clavier laisser échapper quelques notes et ainsi perdre le peu de santé mentale qu’il me restait toujours.
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Message(#) Sujet: Re: Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN EmptyLun 10 Aoû - 14:17:02

    J’entendis la porte claquer derrière moi et je me retournais, croyant que Lincoln l’avait refermé. Je ne comprenais pas pourquoi il aurait fermé la porte alors que si nous nous retrouvions en danger dans cette pièce nous devrions la rouvrir pour nous enfuir. Je remarquais alors l’absence de mon compagnon et j’eus l’amère impression qu’il n’y était pour rien. Je m’approchais de la porte, entendant ses nombreux essais pour tourner la poignée de porte. À quoi jouait-il ? Qu’est-ce qui était en train de nous arriver ? Je posais ma main sur la poignée, tentant de ne pas céder à la panique et essayais de la tourner, ce qui fut impossible. La porte semblait verrouillée mais de quel côté ? Je délaissais la porte pour retourner dans la pièce. Il devait bien y avoir un moyen pour sortir d’ici sans devoir emprunter la fenêtre. Buster était toujours assis par terre, observant sagement le piano comme si rien d’anormal ne nous arrivait. Cette situation n’était pas normale mais mon cerveau ne voulait pas entendre raison. Je refusais d’utiliser le terme fantôme. Il y avait toujours une explication derrière les phénomènes paranormaux.

    Je faisais un compte rendu rapide de la pièce mais il ne me semblait rien avoir d’important à y repêcher. Étrangement, je n’étais pas inquiet pour le sort de Lincoln et je ne cherchais même pas une sortie pour m’enfuir de cette pièce étouffante. La situation me semblait tellement ridicule que j’avais décidé d’ignorer le tout pour ne pas plonger tête première dans la folie. Les zombies existaient mais qu’en était-il des fantômes ? Après l’arrivée des morts vivants, c’était le tour des fantômes ? Je n’aurais même pas été surpris de tomber sur un cercueil accueillant un vampire endormi. Je me demandais presque si tout ceci n’était qu’une mauvaise blague et que dans quelques minutes quelqu’un entrerait dans la pièce pour nous révéler que c’était pour une émission télévisé. J’entendis soudain une porte sur le mur adjacent s’ouvrir et Lincoln entrer, à bout de souffle. Il me fit part de son envie de quitter le manoir et j’éclatais de rire lorsqu’il me dit avoir peur que le piano se mette à jouer tout seul. Cette situation était risible et au lieu d’avoir peur c’était de l’amusement que je ressentais. Cette maison de bouffon était possédée par des esprits vengeurs qui faisaient flipper Lincoln, qu’aurais-je pu demander de mieux ? Qu’ils apparaissent devant nous et tentent de nous tuer ? C’était certainement plus qu’improbable. Je m’approchais de Buster après que Lincoln ait tenté de le faire bouger en l’agrippant par le collier sans résultat. Je pris le chien dans mes bras et celui-ci continua de fixer l’instrument de musique.

    « Je commençais seulement à m’amuser, c’est dommage. C’est sympa un manoir avec toute la technologie récentes, les portes qui se verrouillent et tout. Je me demande presque si j’ai pas envie de rester. »

    Bien sûr que je n’avais pas envie de rester. Ce foutu manoir n’avait même pas la moindre chose utile à mes besoins. Il était peut être hanté par je ne sais quel fantôme mais tant que je ne sortais pas d’ici les pieds devant il était hors de question que je me mette à paniquer. S’il avait été empli de rôdeurs, j’aurais déguerpi à toute vitesse sans même regarder derrière moi. Tout ce que ce manoir me faisait, c’était de me donner la chair de poule et une légère impression de mauvais film de fantôme des années 50. C’était comme un cauchemar raté où le monstre supposé vous faire peur ne vous donnait qu’envie de rire et lorsque vous vous réveilliez vous ne pensiez qu’à ce monstre ridicule. Lincoln ne devait pas penser comme moi et je constatais que j’étais le seul à être amusé par la situation.

    « Bon d’accord, partons. Mais s’il y avait quelque chose de potable dans ce manoir et que je ne l’ai pas récupéré par ta faute… » Je le pointais du doigt prenant un faux air de ‘‘tu m’as bien compris’’. Buster dans les bras, je passais par la porte qu’il venait d’emprunter et rejoignais le couloir sans problème quelconque.
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Message(#) Sujet: Re: Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN EmptyLun 10 Aoû - 16:09:03

Mes envies de meurtre me reprirent lorsque Will voulu se la jouer chasseur de fantôme, Buster dans ses bras faisant office de Scooby-Doo de fortune. Jubilait-il de me voir ainsi la proie d’une apparition de l’au-delà? S’il voulait rester ici et se faire posséder, il n’en tenait qu’à lui. Je ne comptais pas m’éterniser et le regarder tourner sa tête à 180 degrés ou se mettre à parler avec une horrible voix distordue. Bonne chance pour trouver un exorciste Will.  Alors que j’étais sur le point de foutre le camp, abandonnant mes deux camarades aux habitants invisibles de cette demeure, mon comparse changea d’avis, la voix de la raison ayant soudainement fait son chemin dans son esprit.

Avant de prendre le chemin de la porte, je me fis servir un avertissement par l’homme. Le doigt pointé sur moi, Will voulu se la jouer menaçant. Qu’attendait-il comme réponse, à se prendre ainsi pour un Rambo de l’apocalypse? Oh Will je t’en prie ne me tue pas, tous ces esprits me semble maintenant tellement inoffensifs comparé à toi! Ma réplique ne fut pas moins sarcastique. « Oh excuse-moi Will, si j’avais su que les fantômes n’aiment pas qu’on claque les portes à leur place… Mais si tu veux il est toujours temps d’aller ramasser la magnifique assiette à fromage en morceau qu’on a vu dans l’autre pièce, avec un peu de colle elle pourra sûrement compléter ton ensemble de majordome de l’Armageddon. » J’aurais dû me taire, satisfait que Will se décide enfin à quitter la pièce, mais j’étais à bout de nerfs et ses tentatives d’humour m’enlevaient tout regret quant à mon boucan de tout à l’heure. Je le vis traverser la porte, Buster fixant toujours le piano par-dessus son épaule. Je voulais décamper au plus vite et prendre une bonne bouffée d’air frais, mais le comportement du chien me stoppa net. Personne n’allait me faire croire que le dressage de Will y était pour quelque chose.

« Will, deux minutes! » Je ne jetai pas de coup d’œil vers la sortie pour voir si mon compagnon s’était retourné. Que m’arrivait-il? Il me semblait que j’avais dépassé les limites de la prudence, l’esprit incapable de réfléchir de façon rationnelle suite à toute cette frousse. Les portes qui pouvaient se refermer devant moi avaient momentanément perdu de leur importance. On m’avait dit que les chiens avaient la capacité de sentir les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles à venir… Ce sixième sens leur permettait-il de percevoir bien plus que ce que notre œil humain avait la capacité de visualiser? Bien sûr que non idiot!, pensai-je en secouant la tête. J’approchai du piano et tentai de trouver un quelconque signe, indice ou autre qui me permettrait d’expliquer la réaction du chien. Le dessus de l'instrument était vide si l’on ne prenait pas en compte l’épaisse couche de poussière qui s’y était déposée. Il n’y avait rien qui traînait au-dessous ni sur le banc. Je soulevai le couvercle pour exposer les touches.

Sur les notes blanches et noires se trouvaient un vieux ruban défraîchi. Je le pris dans mes mains et l’exposai à la lumière de la fenêtre. Puis, comme si mes membres étaient parcourus de serpents électrifiés, je le jetai sur le clavier et sorti de la pièce presque au pas de course.

J’avais espéré qu’un morceau de nourriture caché, une souris discrète ou les relents d’une chienne en chaleur auraient pu attirer notre Buster vers le piano. Ma recherche de sens n’avait fait que de faire revenir en moi le sentiment d’étouffement et de frayeur, comme si je devais me presser contre une foule de corps fantomatiques afin de traverser la pièce. Une fois la porte franchie, je me dirigeai à la suite de Will. En passant devant le tableau au sol, mon œil fut attiré par un petit détail. La jeune fille sur les genoux de sa mère avait un ruban dans les cheveux, d’un rose plus vif que le saumon maladif de celui sur le piano, mais un ruban tout de même. Je m’agrippai au mur, sentant mes jambes devenir molles et flageolantes. Reprenant contenance, je fis un signe de croix avant d’emboîter le pas à Will.
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Message(#) Sujet: Re: Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN EmptyMar 11 Aoû - 12:05:30

    Rappelez-moi de ne pas tenter d’utiliser l’humour avec Lincoln car il ne semblait pas apprécier. Il ne me servirait à rien de lui répondre et comme j’avais Buster dans les bras, impossible de le plaquer contre un mur, une main autour du cou. Bon oui c’était une idée qui m’avait traversé l’esprit depuis un petit moment déjà mais je ne l’avais pas encore mise à exécution. Il allait falloir plus que des termes comme : majordome de l’Armageddon pour que je lui mette mon poing en plein visage. Je gardais donc le silence suite à cette pique puis commençais à m’éloigner de la pièce, suivant le couloir avec Buster dans mes bras qui semblait ne pas avoir décroché de ce qui venait d’arriver. Je n’arrivais pas à m’expliquer le comportement du chien ni les moments surréels qui nous étaient arrivés dans ce manoir, mais une chose était sûr, je n’y remettrai pas les pieds avant longtemps. Le jardin était agréable et bien utile lors des journées chaudes mais inutiles de préciser que le bâtiment était tout à fait inutile pour un survivant. Je n’avais pas mit les pieds dans la cuisine, c’était peut être là que se trouvait les provisions mais je n’allais pas revivre ce qui nous était arrivé pour quelques boites de nourriture en canne. Je pouvais facilement trouver quelque chose à manger à un autre endroit.

    Lincoln cria mon nom depuis le salon mais je ne pris pas la peine d’arrêter. Je ne fis que tourner la tête sur le côté pour lui répondre : « Je croyais que tu voulais partir le plus vite possible. Dépêche-toi avant que le méchant fantôme décide d’en finir avec toi ! » Je n’avais pas envie de rester pour quelques idioties ou chose anormale qui se déroulaient toujours derrière moi. Je ne savais pas ce qui le retenait, mais ça ne m’intéressait pas. Si ce n’était pas quelque chose que nous pouvions garder ou qui nous serait utile, basta. J’étais entré ici pour mettre Buster à l’épreuve ou trouver des ressources, mais je n’avais fait que me disputer avec Lincoln pour des pacotilles et Buster avait complètement perdu la carte. J’aurais préféré ne jamais entrer ici et continuer à entrainer le chien qui en avait clairement besoin. « Si je te pose par terre, tu me suis. » Dis-je à l’intention du Jack Russel qui semblait finalement sortit de sa torpeur. Je le posais doucement par terre et continuais à marcher pour rejoindre la porte d’entrée. Buster aboya en regardant par derrière et je me retournais. Lincoln était sortit du salon mais il semblait totalement effrayé, se tenant contre le mur comme s’il ne tenait plus debout. Je fronçais les sourcils sans comprendre la situation et lui envoyais la main. « Tu vas survivre ou je dois venir t’aider ? » Peut être que le fantôme de la maison s’était montré finalement. Je ricanais dans ma barbe en me retournant pour reprendre mon chemin et je sifflais Buster pour qu’il vienne.

    Je refis le chemin en sens inverse sans rencontrer de problème quelconque et ouvrais finalement la porte qui menait au jardin, heureux de retrouver le soleil et l’air frais de l’extérieur. Ce manoir puait la moisissure et la poussière. Je m’avançais dans le jardin, laissant la porte ouverte pour que Lincoln puisse sortir. Ce que nous avions vécu à l’intérieur était des plus étranges et j’avais bien l’intention de l’oublier le plus rapidement possible. Il n’y avait rien d’utile pour moi et les fantômes du manoir ne m’avaient pas impressionné outre mesure. Buster se mit à gambader dans l’herbe, courant après les bestioles volantes qui tentaient d’échapper au piège mortel qu’était sa gueule. Je tapotais la poche de mon jeans à la recherche des clés du camion qui s’y trouvaient toujours. Je n’avais pas l’intention de rester ici encore bien longtemps. Je trouverais un autre refuge pour la nuit et je garderais probablement Buster pour les prochains jours ou même semaine vu mon manque d’envie de revoir Lincoln dans un si court laps de temps.
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Message(#) Sujet: Re: Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN Oh yeah, you completely disgraced yourself and almost destroyed an entire town! - LINCOLN EmptyMar 11 Aoû - 16:03:58

Une fois de retour dans le jardin, je sentis le sentiment oppressant de la demeure s’envoler au-dessus de ma tête. Les fantômes de la baraque ne pourraient plus jouer avec mes nerfs maintenant que j’avais franchi les limites de leur emprise. De retour sur le sol, Buster semblait trouver que la journée avait été particulièrement fantastique, à voir le battement de sa queue. Au moins l’un d’entre nous a apprécié cette horrible vieille maison. Pour sa part, Will me semblait particulièrement indifférent à toute cette aventure. Pourquoi n’était-il pas aussi troublé que moi? Nous avions vu les mêmes choses tous les deux, les portes s’ouvrant et se refermant comme mues par une volonté propre. Il veut tout simplement se la jouer gros dur, comme tout à l’heure avec son doigt pointé. Le fait de respirer un air pur et frais réussi à remettre la situation en perspective. Les fantômes de cette maison (je refusais de les appeler autrement, convaincu que le surnaturel était à l’origine de ces événements) n’avaient fait que jouer un peu avec nous pour ensuite nous laisser ressortir indemnes.

En me passant la main dans les cheveux, je tentai tout de même de relativiser ce que j’avais vécu. Une idée me frappa soudainement. Et s’il s’agit d’un système de sécurité haut de gamme? En effet, Houston étant toujours alimentée par l’électricité dépendamment des secteurs, il était donc très probable qu’un petit malin au sous-sol ait pu s’en servir actionner les portes et les verrouiller, histoire de nous ficher la frousse et de nous pousser à déguerpir. Un système anti-intrusion bien plus efficace que la plus haute des clôtures. Une fois ces histoires d’esprits vengeurs répandues dans toute la ville, cette maison serait évitée comme la peste et l’habitant des lieux pourrait se la couler douce jusqu’à ce que l’envie lui prenne de sortir se ravitailler. Je soupirai, satisfait de cette explication.

Et le tableau? Les armoires? Le ruban? Je pouvais mettre la chute du tableau sur le dos de mes efforts pour ouvrir la porte du salon. La villa était vieille, faire trembler un mur pouvait bien avoir des répercussions sur celui opposé. Quant aux panneaux de la salle à manger, il pouvait aussi bien s’agir d’un autre de ces joujoux perfectionnés pour nous faciliter encore plus la vie à nous autres Américains paresseux. Peut-être les anciens habitants de la villa avaient hébergé quelqu’un en fauteuil roulant et que ce système lui permettait d’atteindre avec plus de facilité le contenu des armoires. J’aurais tout autant pu claquer les mains et voir s’allumer la lumière (si le lustre n’était pas déjà au sol). Pour ce qui avait trait au ruban, ce piano me semblait horriblement vieux. Peut-être personne n’avait cherché à en jouer depuis que les premiers habitants étaient décédés, ou encore ce ruban servait de marque page pour les partitions. Toutes sortes d’explications logiques qui me rassuraient peu à peu.

Et le comportement de Buster? Un frisson glacé me parcouru l’échine et je repoussai au loin toutes les images de projections astrales pour me concentrer sur le rationnel. Buster venait de subir un entraînement intensif pour devenir le toutou le mieux dressé de tout Houston. Je n’étais pas habitué à le voir aussi calme et obéissant, voilà tout. Tout de même, cette histoire m’avait donné une bonne leçon de discrétion. Je ne comptais plus jamais réveiller les morts en leur claquant la porte sous le nez. À vrai dire, c’était tout mon comportement qui était à revoir. N’avais-je pas dit à Jane que j’apprendrais à devenir prudent, indépendant, plus sérieux et moins bouffon? En une semaine, mes bonnes résolutions avaient rapidement pris le bord, remplacé par ma soif de perturbations. Sur mon avant-bras, je gravai une troisième éraflure. Tu en auras une nouvelle à chaque fois que tu agiras avec autant d’imprudence pour ta vie et celle des autres.

Je me retournai vers Will, qui selon son expression avait lui aussi l’air de vouloir se débarrasser de ma présence au plus vite. Et un de plus dans la liste de ceux que je me suis mis à dos. « Will, je crois que Buster va rester à tes côtés pour quelques semaines encore. Pendant ce temps je vais essayer de me dresser de mon côté. » Je m’accroupis ensuite aux côtés de Buster et lui caressai la tête pour un au revoir rapide. Merde, mais qu’est-ce que je vais devenir sans toi? Je me ressaisis, ne voulant pas verser encore d’autres larmes, surtout pas devant Monsieur Nerfs-D’Acier. « Prend soin de toi Buster. Je vais essayer de te revenir en vie bien vite. » Buster me léchouilla la main en guise de salutation. Je tournai ensuite le dos à cette maison, préparant mentalement le plan de ma future cure. Je ne deviendrai pas la Lyndsay Lohan de l’apocalypse, vous pouvez en être sûr. Les rechutes, c’est terminé pour moi.

Avant d’embarquer dans ma Jeep, je jetai un coup d’œil à la demeure. Au dernier étage, un rideau sembla bouger lorsque j’y posai l’œil. C’est uniquement le vent qui se faufile pas une faille, voilà tout, pensai-je tandis que les sueurs froides me reprenaient. Je démarrai le moteur au plus vite, ne désirant pas mettre mes explications sur les phénomènes de cette maison à l’épreuve de la réalité.

HS : Quand je disais que je faisais des fins de RP trop sentimentales…
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