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 Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster

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Will Ashby
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Will Ashby

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Message(#) Sujet: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyJeu 26 Mai - 0:28:09


    Il était 23h00 et j’étais coincé dans une soirée où je devais rester assis en silence à écouter parler les représentants des différents rallyes à lesquels j’allais assister au courant de l’année. On nous présentait le circuit de l’année 2016 qui allait commencer dans quelques semaines et à lequel je me préparais depuis plusieurs mois déjà. C’était le seul défaut que j’avais trouvé à ce métier, devoir se présenter à ce genre de rencontre et écouter déblatérer les propriétaires de circuit ainsi que les organisateurs d’événements. Il y avait aussi le fait de réparer la voiture après chaque rallye et les dépenses liés mais je préférais encore ça à devoir me présenter à ce genre de rencontre.

    Je sortis de ma stupeur en sentant une main se poser sur mon épaule et ne pu retenir un sursaut. J’entendis ricaner mon copilote assis à côté de moi et levais la tête pour voir qu’un serveur me regardait, attendant clairement que je dise quelque chose. Je m’étais perdu dans mes pensées encore une fois et je n’avais pas entendu ce qu’on me demandait. Probablement si je voulais une consommation.

    « Euh, non merci. »

    L’homme partit pour s’enquérir des autres invités et je me concentrais à nouveau sur ce que le représentant installé sur la scène était en train de déblatérer au micro. J’avais perdu une quinzaine de minutes de ce qui se disait et je me rendis compte que je ne savais même plus de quoi il était question. J’avais travaillé toute la journée au garage depuis 7h00 ce matin et je tenais du miracle d’être encore debout à cette heure. En fait, je ne tenais presque plus debout. Je croisais les bras et essayais d’écouter sans perdre le fil mais c’était peine perdue. Je ne pensais qu’au moment où je pourrais me laisser tomber sur mon lit, fermer les yeux et m’endormir.

    La soirée se termina presque une heure plus tard et je me fis un plaisir de quitter la salle avant qu’un bouchon de circulation ne se crée à la sortie. Hors de question que je reste coincé derrière tout le monde. Une fois sortit, je pris une grande bouffée d’air et marchais lentement jusqu’au stationnement souterrain où j’avais laissé ma voiture. La soirée était froide et les étoiles étaient cachées par les nuages. L’air était humide et j’espérais qu’il ne pleuve pas, au moins pas avant que je n’ai rejoins le stationnement. J’accélérais le pas en voyant l’entrée du parking et sortais mon porte clé de ma poche, prêt à disparaitre le plus rapidement possible. Je rejoignais rapidement ma voiture qui était à une centaine de mètres de la sortie et verrouillais les portières une fois installé à l’intérieur, sait-on jamais. J’enfonçais la clé dans le contact et la fis tourner, faisant vrombir le moteur. J’empoignais le levier de vitesse et le fit passer en première, appuyant impatiemment sur la pédale d’accélération. L’esprit embrouillé par la fatigue, je ne remarquais même pas la silhouette de laquelle je me rapprochais dangereusement, allant légèrement trop vite pour un endroit tel que celui-ci. Je me rendis compte de la vitesse à laquelle j’allais seulement lorsque l’homme se trouvant sur mon chemin ne fut qu’à 2 mètres à peine de mon pare choc. Et puis mes réflexes de conducteur prirent le contrôle et mon pied écrasa la pédale de frein avant même que je ne sache ce qui venait de se passer. J’avais bien entendu quelque chose se fracasser contre ma voiture ? Je sortais en trombe de la voiture, ne prenant même pas la peine d’éteindre le moteur et rejoignais le lieu de l’impact.

    « Oh merde est-ce que ça va ? Je ne vous ai même pas vu ! Vous voulez que je vous emmène à l’hôpital ? »
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Lincoln C. Foster
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Lincoln C. Foster

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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyJeu 26 Mai - 21:05:53

J’avais entendu les paroles de l’homme au-dessus de moi, mais les mots prononcés ne faisaient pas encore de sens dans mon esprit. Ma tête n’avait rien, ce n’était pas là le problème. C’est seulement le choc qu’on ressent lorsqu’une voiture passe à un cheveu de vous rouler sur la colonne vertébrale. Lorsque j’avais entendu le crissement des pneus, je m’étais retourné de biais, surpris par la proximité du bruit, avant de voir mes jambes fauchées sous moi. Écrasé contre le véhicule, j’avais ensuite été propulsé au sol lorsque la voiture s’était sèchement immobilisée. Après avoir roulé une fois et demie sur moi-même, j’étais resté par terre en attendant que l’adrénaline laisse la place à la douleur, douleur qui heureusement n’avait pas encore fait son apparition. L’homme accourut immédiatement, paniqué par la situation. L’hôpital. Mon état de santé. Il ne m’a pas vu. Mon cerveau se remit en place et décrypta enfin les questions du type. Au même moment, la stupéfaction s’éclipsa et la colère prit sa place. Je ne savais plus si le tremblement de mes mains était dû aux bouleversements chimiques qui affectaient mon organisme ou à mon envie d’étrangler ce conducteur du dimanche. Respire Lincoln, respire. Je me remis sur mon séant et inspectai mes côtes de la main tandis que je faisais rouler ma tête de gauche à droite et de haut en bas. Le silence qui s’éternisait était intentionnel de ma part. Je cherchais à rendre le type mal à l’aise, puisque j’étais une victime et que j’en avais pleinement le droit. Je tentais aussi de rester le plus calme possible. Je connaissais ma tendance à m’emporter et je savais que la situation me paraîtrait moins dramatique avec le recul.
 
« Êtes-vous sûr d’avoir assez de place dans votre voiture pour y embarquer tous ceux que vous allez faucher en chemin vers l’hôpital ? » Une insulte déguisée en plaisanterie. Après tout, je le considérais comme entièrement responsable de l’accident. Ce n’était pas comme si j’avais couru au-devant de son véhicule. J’étais resté planté debout à me demander si je n’avais pas garé ma Jeep au niveau inférieur. Les grandes respirations que je prenais pour conserver ma maîtrise de moi avaient eu le bienfait de calmer les battements de mon cœur et je me sentais plus en mesure d’identifier mes éventuelles blessures. Mon épaule, qui avait absorbé le choc de la chute, faisait mal au toucher, mais était encore en mesure de bouger. Un gros bleu, rien bien grave. Heureusement que le conducteur avait eu le réflexe de freiner. Il ne me restait qu’à déterminer si mes jambes étaient toujours en état de me porter. « Allez, aidez une pauvre victime de la route à se relever », dis-je à l’homme en lui tendant la main. Je ne voulais plus lui faire la peau, mais pas question que son geste reste impuni. J’avais un plan. De mon autre main, j’abaissai la fermeture éclair de mon manteau et exposai la carte plastifiée arborant mon nom, ma photographie (un horrible portrait qui me terrifiait moi-même) ainsi que le plus important : le logo de la police de Houston. Elle me servait à traverser les lignes de police pour aller faire mon boulot de photographe, mais j’avais espoir que pour un œil non averti, elle puisse faire office de plaque d’inspecteur. Si je pouvais amener le type à croire qu’il venait de renverser un flic, je pourrais m’amuser un peu histoire de me venger.
 
Une fois debout, je constatai que mes jambes pouvaient encore supporter mon poids malgré le tremblement qui les affectait. Première bonne nouvelle de la journée. Je ne voulais pas me rendre à l’hôpital, tout ce que je voulais c’était de retourner chez-moi et de me reposer de cette journée épuisante. Je venais tout juste de revenir d’une scène de crime particulièrement souillée, même selon mes critères (laissez-moi vous épargner les détails peu ragoûtants). Un véritable travail de moine. Puis, exténué par l’heure tardive, j’avais passé une dizaine de minute dans le stationnement souterrain à la recherche de mon tas de ferraille. L’homme avait mis à l’eau mon plan d’une bonne nuit de sommeil reposante. Tout ce que je pouvais faire, c’était lui rendre la pareille. « Alors c’est quoi votre excuse ? Vous textiez au volant ? Vous avez les facultés affaiblies ? » Je prenais ma voix sérieuse, espérant que le type se laisse berner par mon mensonge. Une petite frousse ne pouvait que le rendre plus prudent à l’avenir, pour le bien de tous les piétons de ce monde. Voyez-vous à quel point je déborde d’altruisme ?
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyVen 27 Mai - 0:06:40


    Il y eu un long silence troublant et je me demandais s’il ne s’était pas cogné la tête sur le pavé. Peut être avait-il une commotion cérébrale ? Je l’observais attentivement mais vu la manière dont il semblait chercher s’il avait des blessures, je me disais juste qu’il était lent d’esprit. Et moi qui avait pensé arriver plus rapidement chez moi, je me retrouvais à devoir assister un homme que j’avais renversé avec ma voiture. Au moins il ne semblait pas vraiment blessé. Je ne voyais pas de sang gicler et aucun de ses membres n’étaient dans une position anormale. C’est vrai que parfois les dommages étaient à l’intérieur mais qu’est-ce que je pouvais savoir là-dessus ? On ne m’avait jamais roulé dessus et le seul accident que j’avais vécu c’était lorsque j’avais fait un tonneau en voiture pendant une course il y a de cela 5 ans. C’avait été plutôt brutal mais je m’en étais sortit qu’avec quelques égratignures.

    En entendant la réponse de l’homme, j’haussais les sourcils, surpris par une telle réparti. Et bien dites donc, il n’avait pas la langue dans sa poche ! Et puis, dans un sens, il avait le droit d’être en colère. Je venais quand même de le renverser avec ma voiture… Je préférais garder le silence, ne voulant pas attiser le début d’animosité qui semblait vouloir s’interposer. De toute manière, j’étais le fautif ici et je ne croyais pas que répondre à une telle réplique me ferait pardonner de quelques façons que ce soit. Je passais une main à l’arrière de mon cou et me gratta l’arrière de la tête, plus confus qu’autre chose par la tournure de la situation. Lorsqu’il me demanda de l’aider à se relever, j’attrapais la main qu’il me tendit et  tirais pour le remettre sur pied. Et lorsqu’il m’exposa sa carte de la police, j’hésitais quelques secondes, les yeux fixés sur ce qui y était inscrit. Photographe ? Est-ce que cet imbécile croyait vraiment me berner avec une carte plastifié arborant le logo de la police ? Je retins le rire qui me montait à la gorge, me disant que je pouvais tout aussi bien jouer à son jeu et voir jusqu’où il était prêt à aller. Alors comme ça tu es du genre à te venger hein ? J’avais eu affaire à la police très souvent auparavant. J’avais été arrêté tellement souvent pour de la vitesse que je ne pouvais même plus les compter et disons que sa petite carte plastifiée était loin de m’impressionner.

    « Alors c’est quoi votre excuse ? Vous textiez au volant ? Vous avez les facultés affaiblies ? »

    Est-ce qu’il était sérieux ? Bon sang est-ce que j’étais déjà dans mon lit en train de rêver ? J’haussais un sourcil et affichais un faux air de culpabilité.

    « Et merde on ne peut pas échapper à la loi. Vous savez ce que j’ai prit monsieur l’agent ? J’ai prit 2 ou 3 pilules qu’un mec dans la rue m’a vendu en me disant qu’elles me feraient relaxer mais à la place j’ai halluciné qu’un homme bizarre se tenait debout au milieu de mon chemin sans bouger, c’est étrange non ? »

    Et puis quoi ? Il me prenait pour un imbécile avec sa carte de photographe de la police, je pouvais bien détourner une insulte. Tout ce que je voulais c’était dégager d’ici le plus vite possible et s’il fallait que je lui roule dessus pour de vrai, alors je le ferais. J’avais perdu patience avec son petit jeu et même si j’étais coupable de l’avoir renversé avec ma voiture, il était coupable de me faire perdre mon temps et le reste de sang froid qu’il me restait.

    « Vous devriez peut être prendre une photo ou deux du lieu de l’accident pour aller faire un rapport à votre patron… »

    J’espérais qu’il comprenne l’allusion. Et j’espérais aussi qu’il me laisse partir vu qu’il ne semblait pas du tout avoir besoin que je ne le conduise nulle part. Il était en état de conduire et de se rendre lui-même à l’hôpital s’il le désirait. Rien ne semblait plus m’empêcher de partir maintenant et d’enfin retrouver le confort de mon lit.
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyVen 27 Mai - 17:34:54

Démasqué. Je n’en ressentais aucune gêne, simplement une déception pimentée de ressentiment. À quoi t’attendais-tu Lincoln ? À conduire aussi dangereusement, ce type a dû voir plus de vrais agents de police que toi dans toute ta carrière. À quoi je m’attendais, je ne le savais pas avec précision, mais certainement pas à ce que ce chauffard ait l’air de vouloir déguerpir au plus vite sans même s’être excusé de m’avoir renversé. D’accord, j’étais le premier à avouer qu’il y avait eu plus de frayeur que de mal dans la situation. Le type fonçait à une vitesse excessive et ne regardait pas du tout où il allait, mais il avait eu le réflexe de freiner avant de m’aplatir contre l’asphalte. Néanmoins, j’avais été jeté à terre ! Je ne savais pas ce que je voulais comme réponse, mais c’était un peu plus qu’une répartie moqueuse. Je lui offris mon sourire le plus hypocrite. « Vous avez raison, je me disais justement qu’avec cet éclairage votre plaque ferait un excellent sujet de photo. Mon patron vous en enverra même une copie. »

Je récupérai le sac contenant tout mon matériel qui gisait au sol, à quelques pas de mon point de chute, et je me dirigeai vers l’arrière de la voiture. En chemin, je farfouillai dans mon équipement pour y trouver une mauvaise surprise de plus. J’étais peut-être ressorti intact de ma chute, mais pas l’objectif de mon appareil. Je me retournai vers l’homme et lui montrai à bout de bras l’énorme fissure qui traversais le verre. Je sentais le rouge me monter au visage. L’appareil était peut-être la propriété du département de police, mais j’étais responsable de le conserver en bon état. Et je ne vais sûrement pas payer parce que Monsieur était trop occupé à coiffer ses boucles dans son rétroviseur pour regarder la voie devant lui. Je fulminais.

Avant que je ne puisse ouvrir la bouche pour déverser mon fiel sur l’homme, d’autres crissements de pneus se firent entendre tout au bout de la rangée. Je ne croyais pas que la situation puisse encore empirer, mais je dû me raviser. Une horrible bagnole modifiée roulait à toute vitesse dans notre direction, les tremblements de basse de sa stéréo si puissants que j’en avais mal à la tête pour le conducteur. Mon regard désapprobateur ne savait plus où se poser tellement cette voiture était une insulte au bon goût. Un autocollant de boisson énergisante occupait toute la surface du capot tandis qu’un dessin vulgaire représentant un certain signe de main s’étalait à la droite du pare-choc. Les pneus de la voiture étaient de travers et le ventre du véhicule flirtait dangereusement avec le bitume. Le bolide s’immobilisa à la dernière minute et se mit à klaxonner frénétiquement, la voie étant obstruée par l’automobile qui m’avait renversé. Je jetai un regard interrogateur à l’homme à mes côtés, me demandant si je n’aurais pas avalé moi aussi une de ces terribles pilules qui faisaient halluciner. Je dus me rendre à l’évidence que non lorsque le conducteur sortit la tête par la fenêtre de sa portière pour nous hurler, entre deux insultes, de déguerpir de son chemin. Sa diatribe fut suivie d’un autre concert de klaxons.

Je fermai les yeux et me massai l’arête du nez. J’étais tellement épuisé par toute cette histoire que j’en vins presque à regretter d’être sorti en vie de mon accrochage. Le nouvel arrivant avait empesté l’air ambiant de ses gaz d’échappement et la mauvaise musique dance qui résonnait dans le stationnement était pour mes tympans comme la douce caresse d’une scie mécanique sur la peau. Mon bras n’avait qu’une envie : balancer mon défunt appareil dans le pare-brise de l’imbécile. Je luttais de toutes mes forces pour conserver mon sang-froid. Je lançai un regard à Paul Walker à mes côtés. À lui la voiture, à lui de la déplacer. Et le plus vite sera le mieux.
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptySam 28 Mai - 21:49:05

    En le voyant se diriger à l’arrière de ma voiture pour une séance photo, je serrais les poings et m’apprêtais à aller l’en empêcher jusqu’à ce qu’il me montre son appareil en le tenant d’une main. L’objectif était brisé et c’était probablement arrivé lors de sa chute ou lors de l’impact… Cette situation allait de mal en pis et je sentais une migraine se pointer. Qu’est-ce que j’avais fait déjà pour me mériter une telle merde à une heure aussi tardive ? Je me passais une main dans les cheveux et fermais les yeux en me disant que peut être en les rouvrant tout cela ne serait que le fruit de mon imagination. Ce n’était pas vraiment mon genre de m’imaginer ce genre de situation mais qui sait ? Il était minuit passé, j’avais réussi à m’enfuir à toute vitesse de la soirée et me voila coincé parce que j’ai voulu aller trop vite. Jamais de ma vie je n’avais renversé quelqu’un et je ne croyais pas que ça m’arriverait un jour. Oui la vitesse c’est dangereux, oui je suis au courant, la dizaine de policiers m’ayant arrêté auparavant m’ont tous sermonnés à ce sujet. Mais qu’est-ce que j’en ai à foutre ? Je me sentais mal pour l’homme que j’avais fauché, mais ça n’allait pas ralentir mon allure.

    J’avais encore les yeux fermés quand j’entendis les crissements des pneus d’une bagnole qui arrivait à toute vitesse dans notre direction. Mes muscles se crispèrent et j’ouvris les yeux, me demandant quelle atrocité se présenterait à nous. Parce que oui, au bruit que cette chose faisait, je savais que le propriétaire ne connaissait pas du tout son véhicule et qu’il ne fréquentait pas de garage. Déjà que la musique qui parvenait à mes oreilles étaient horripilantes, le son de son moteur lui, était une honte au monde professionnel à lequel j’appartenais. Je regardais la bagnole et ne pu m’empêcher de grimacer et de secouer la tête en signe de désapprobation. Ce véhicule avait été saboté, c’était tout ce que j’avais à dire là-dessus. Il ne restait plus qu’à l’envoyer à la casse car il n’y avait rien à faire. Tous ces autocollants décorant disgracieusement la tôle ne voulait rien dire ou peut être était-ce un signe de reconnaissance de son espèce…

    Lorsque l’homme au volant du déchet ambulant sortit la tête pour nous crier des injures, je sentis le sang me monter à la tête. Qu’est-ce que ce débile essayait de faire ? Est-ce qu’il cherchait à me mettre en colère ? Il avait clairement suffisamment d’espace pour contourner ma voiture mais il s’obstinait à klaxonner derrière. Je décidais de réagir et m’approchais à grand pas de sa voiture, qui en passant aurait besoin d’un changement d’huile et d’un rééquilibrage des pneus.

    « Qu’est-ce que tu attends pour passer sale con ?! » Hurlais-je une fois derrière mon véhicule et devant le sien.

    Je n’arrivais pas à le voir, ses phares me bloquant la vue, mais je vis son véhicule faire marche arrière et contourner le mien. Il passa si près de ma voiture que j’entendis son miroir écorché la tôle de la mienne. Que ce soit intentionnel ou non, cet homme allait le payer. Et je ne parlais pas de prendre son numéro de plaque d’immatriculation en photo, je parlais de l’empêcher de s’enfuir avec sa poubelle et lui plaquer la tête contre un mur de brique. Il était déjà repartit à pleine vitesse mais il n’arriverait jamais à s’enfuir, il n’avait aucune idée à qui il avait à faire. Je regardais l’homme que j’avais frappé il y a 10 minutes de cela.

    « Embarquez, je vais au moins vous rapportez chez vous. Juste après avoir rattrapé ce crétin. »

    J’ouvrais la portière et prenais place derrière le volant, comme je n’avais pas éteint le moteur, il me suffit d’attendre que l’homme (dont je ne connaissais toujours pas le nom) boucle sa ceinture et j’écrasais l’accélérateur, faisant crisser les pneus et vrombir le moteur. Pas question qu’un imbécile conduisant une voiture qui sonnait comme une tondeuse à gazon puisse s’en sortir sans égratignure après avoir éraflé celle que j’avais achetée il y a quelques mois. J’allais lui montrer ce que c’était qu’une vrai course.
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyDim 29 Mai - 11:46:23

L’homme à mes côtés se dirigea vers le nouvel arrivant et se mit à lui hurler de nous contourner. J’en ressentis un énorme frisson de soulagement, vivant par procuration la satisfaction de crier ses quatre vérités à cet effronté. Les klaxons cessèrent immédiatement pour être remplacés par le bruit strident du métal éraflé lorsque le bolide modifié nous dépassa à toute vitesse. Mes dents grincèrent. Je me rapprochai de la portière côté extérieur pour y voir une balafre et je jetai un regard d’ébahissement au propriétaire de la voiture ravagée. Si on m’avait ça à moi, j’aurais vu rouge (et je conduis une épave, tandis que cette automobile est visiblement neuve). « Il l’a fait exprès ! », ne pus-je m’empêcher de murmurer. Alors que trente secondes auparavant j’étais sur le point d’arracher la tête du type qui m’avait renversé, je ressentais presque de l’empathie pour lui maintenant. Ce que nous les hommes pouvons être stupides quand il est question de voitures…

La suite se déroula trop rapidement pour que je puisse agir de façon réfléchie. Courser ce vandale et ensuite aller me déposer chez-moi ? Est-ce que j’avais bien entendu ? Non. Merci. Je savais ce qu’il valait derrière un volant, pas question de participer à une poursuite avec lui une fois ses nerfs à vif. Puis, le poids de l’appareil photo dans ma main me rappela que j’avais un compte à régler avec l’inconnu. Si je refusais d’embarquer avec lui, je savais que je ne le reverrais pas et que je me ferais sermonner pour avoir endommagé du matériel de police, en plus de devoir le rembourser en intégralité. Il était hors de question que je sorte un seul centime de mon portefeuille par sa faute. Je n’avais d’autre choix que de me glisser par la portière du passager. Je n’arrivais pas à croire ce que j’étais en train de vivre. Niveau mauvaise décision, je venais de rafler la Palme d’Or. Si nous nous faisions intercepter, je serais définitivement au chômage. Travailler pour la police avec un casier était plutôt contradictoire et je savais que mon patron ne partageait pas mon goût pour l’ironie.

Boucler ma ceinture était un impératif. Après avoir failli passer sous les roues de cette voiture, je ne voulais pas savoir ce que cela faisait d’en traverser le pare-brise. Dès que le déclic du mécanisme se fit entendre, la poussée du moteur me rejeta contre mon siège et fit remonter mon estomac jusque dans ma gorge. Je meurs ce soir. L’homme pris à toute vitesse le virage en épingle au bout de la rangée et poursuivit sur sa lancée. À chaque tournant, je me retenais comme je le pouvais, ballotté dans tous les sens à l’intérieur de l’habitacle. Malgré la peur qui me coupait le souffle, je devais rendre à César ce qui appartenait à César : j’avais mal jugé les capacités du conducteur. À la vitesse où nous allions, il conservait le contrôle de sa voiture et savait négocier les angles serrés. Je n’arrive pas à y croire, me voilà copilote d’un pro des courses illégales.

Tandis que nous approchions de la sortie du stationnement, je réalisai avec horreur que je ne savais pas du tout dans quoi je venais de m’embarquer. Qu’est-ce que l’homme à mes côtés comptait faire une fois à proximité de son adversaire ? L’envoyer s’écraser contre un mur ? Sortir un pistolet et l’abattre en pleine conduite ? Et si nous rencontrions d’autres voitures ou pire, des piétons ? Je ne voulais pas être complice d’un meurtre, qu’il soit volontaire ou causé par une manœuvre dangereuse. Tout compte fait, j’aurais dû me rendre à ma Jeep et commencer à économiser pour remplacer mon appareil… L’avance que le voyou avait sur nous s’était amenuisée, tout comme mes espoirs de sortir de ce véhicule sans conséquences. J’eus une pensée pour ma grand-mère. Je ne croyais pas au paradis, aux anges gardiens ou aux autres conneries du genre, mais je ne perdais rien à essayer pour ce soir. Gran’man, si tu peux m’éviter la prison ou la morgue, je te promets  de ne plus jamais-jamais-jamais embarquer dans la voiture d’un inconnu.
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyLun 30 Mai - 13:22:48


    J’attaquais le premier virage en tirant le frein à main, faisant crisser les pneus contre le bitume. J’avais l’habitude de faire ce genre de chose dans un environnement contrôlé où je ne risquais pas de tuer quelqu’un à tout moment, mais si je voulais rattraper l’imbécile devant moi, je ne pouvais pas la jouer sécuritaire. C’était bien la première fois que je pratiquais un freinage contrôlé à l’intérieur d’un stationnement souterrain. J’avais l’impression de me la jouer Fast and Furious et en jetant un rapide coup d’œil à mon copilote du moment, je su qu’il n’était pas un très grand fan. Le regard terrorisé que je venais de voir me donna envie d’éclater de rire mais je me contentais de sourire, accélérant encore plus. Je m’engageais dans chaque tournant avec le même élan et je réussis à rattraper mon opposant juste avant de sortir du sous terrain. Je devais avouer qu’il connaissait la technique de base et qu’il s’en sortait très bien. Si ce n’avait pas été du manque de puissance de sa voiture et de ses hésitations lors des virages, il aurait presque eu une chance de peut être réussir à se cacher quelque part.

    « Comment ça se passe ? Si t’as envie de dégobiller, j’ai un sac à l’arrière. »

    Mon pare choc touchait presque la voiture de devant et je voyais bien que le rigolo commençait à se demander ce qu’il devait faire. Comme je n’avais pas toute la nuit et que j’étais toujours furax, je décidais de lui jouer un bien mauvais tour. Je ralentis légèrement, comme pour lui laisser croire que j’abandonnais. Mais je voulais laisser une distance entre nous deux. Une fois assez éloigné, j’embrayais à la vitesse supérieur et me tassais à sa gauche, espérant de tout cœur qu’aucune voiture ne viendrait troubler mon plan mais la rue était des plus calme à cette heure tardive. Je le rattrapais avec facilité et une fois nos véhicules côte à côte, je jetais un regard à la voiture d’à côté. L’autre conducteur était nerveux et il avait perdu toute cette arrogance que j’avais vu tout à l’heure. J’accélérais une fois de plus, apercevant cette petite ruelle dans laquelle j’avais l’intention de le faire tourner. Je ne savais pas s’il connaissait la ville autant que moi et j’espérais que non, car s’il se mettait à réfléchir et devinait où je voulais l’envoyer, il éviterait facilement mon piège. Lorsque je l’eu dépassé, j’attendis d’être au niveau de la ruelle à sens unique et engageait mon frein à main. La voiture se mit à glisser devant l’autre véhicule et il n’eut d’autre choix que d’emprunter la ruelle à sa droite. Je lui bloquais juste assez le chemin pour qu’il n’ait pas d’espace pour continuer tout droit ou éviter mon piège en allant à gauche, il était coincé. Le poisson avait mordu. J’exhibais un sourire triomphal (et légèrement effrayant), prêt à avoir ma revanche. Lorsque le véhicule devant moi atteint la fin de la ruelle, il se rendit compte qu’il n’y avait plus d’issue possible et qu’il allait devoir faire face à son adversaire (on dirait un James Bond). Je sortais de mon véhicule en même temps que lui, ne me préoccupant plus de mon passager.

    « Qu’est-ce qui se passe ? T’as perdu ta langue ? Tu croyais pouvoir t’enfuir c’est ça ? »

    Je fonctionnais seulement à l’adrénaline en ce moment. Et je savais que lorsque je perdrais l’excitation du moment, j’aurais à peine assez d’énergie pour retourner chez moi et me laisser tomber sur mon lit. Mais pour l’instant, il allait payer pour cette éraflure qu’il avait faites sur ma voiture (et aussi pour son horrible bagnole qui sentait l’essence à plein nez).
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyLun 30 Mai - 22:49:07

Je ne répondis pas lorsque le conducteur me proposa un sac si j’avais envie de dégobiller. J’avais effectivement l’impression de faire un tour de manège depuis le début de cette poursuite infernale, mais pas au point de barbouiller le tableau de bord de vomi. L’angoisse et non la nausée expliquait mon visage livide qui se reflétait dans la vitre. Une fois le béton au-dessus de nos têtes remplacé par le ciel nocturne de Houston, nous nous retrouvâmes pare-choc à pare-choc avec notre adversaire et je craignis que l’homme à mes côtés ne tente une technique d’immobilisation et envoie valser sa cible dans le décor. Au lieu de cela, notre véhicule accéléra et rejoignit le vandale à sa hauteur par la gauche. Durant la manœuvre, je n’avais pas osé prononcer un mot, rendu muet la peur de faire un face à face. Ma prière porta fruit puisque la rue s’étendait devant nous, déserte. Merci Gran’man ! Il n’y avait que nous et l’imbécile dans sa voiture montée. De par ma fenêtre, j’avais enfin une vue sur le type que nous chassions. Nos regards se croisèrent et je pus constater que je n’étais pas le seul à regretter mes dernières décisions.

Une nouvelle poussée de gaz nous fit prendre la tête. Je ne connaissais rien aux courses de rues. Avions-nous gagné en devançant l’autre pilote ? Pouvais-je enfin rentrer chez-moi et mettre fin le plus rapidement possible à ce cauchemar ? Je dus me raviser lorsque notre véhicule dévia sur la droite, obligeant l’autre conducteur à changer de trajectoire et à s’engager dans une ruelle. L’homme à mes côtés talonna son adversaire jusqu’à ce que nous atteignions le fond de cette allée. Un cul-de-sac. Le type à ma gauche avait tout prévu à voir l’expression de son visage. Victorieux, il sorti de son véhicule et fanfaronna devant le vaincu. Je sorti à mon tour et me tint en retrait, encore secoué par ma soirée. Toutefois, je sentais que nous n’étions pas encore sortis d’affaires. Acculé au mur, l’inconnu que nous avions pourchassé menaçait de devenir agressif, se sentant piégé au fond cette ruelle sans issue. Les phares de l’automobile en queue de file permettaient de voir la plaque de la voiture modifiée. Je pris un rapide cliché à l’aide de mon téléphone, puis je me rapprochai du grand gagnant et posai ma main sur son bras. « Écoutez, j’ai pris son numéro de plaque en photo, on peut s’en aller. » J’espérais qu’il comprenne le sous-texte. Déguerpissons avant que ça dérape.

« Tu te prend pour un petit malin, hein ? Je vais t’arranger le portrait de la même façon que je me suis occupé de ta voiture ! » Misère, le fauve venait de sortir les dents. L’abruti fit quelques pas dans notre direction avant de s’immobiliser, les bras écartés du corps pour se donner un air baraqué. Je réprimai un soupir d’exaspération. Je venais de survivre à une épreuve de vitesse pour maintenant devoir assister à une bagarre de rue. Si seulement l’imbécile à mes côtés s’était contenté d’identifier le véhicule avant de filer, plutôt que de rabaisser le perdant… Et si seulement le minable devant nous voulait bien admettre qu’il avait échoué son évasion et qu’il avait trouvé meilleur conducteur que lui… « Allez ! Approche que je te défonce ta tronche de taré ! » Cette fois, je ne pus m’empêcher de rouler des yeux. Ce concours de testostérone devenait d’un ridicule. Visiblement, ce mec avait respiré beaucoup trop longtemps les gaz d’échappement de sa poubelle ambulante et ne savait plus prendre les décisions qui s’imposaient. Je me retournai vers l’homme à mes côtés en espérant que ce dernier garde son sang-froid face aux insultes de l’autre. Je n’étais pas d’humeur à me faire tabasser, déjà que j’avais été fauché par une voiture une dizaine de minutes plus tôt.
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyMar 31 Mai - 13:11:59

    L’homme à ma droite me dit qu’il avait prit le numéro de plaque en photo et qu’il était temps de partir. Avec tout ça j’en avais presque oublié la raison pour laquelle j’avais poursuivi le chauffard. Puis celui-ci ouvrit la bouche alors que j’étais presque convaincu de quitter les lieux sans causer de grabuge. J’haussais les sourcils, ne prenant pas sa menace au sérieux. Je pourrais presque lui tourner le dos, embarquer dans ma voiture et partir sans rien dire. Il aurait l’air d’un parfait idiot à faire des menaces en l’air. Mais alors il gagnerait. Je l’avais peut être coincé, mais il ne lui était arrivé rien de sérieux à part une humiliation cuisante. Ça ne paierait pas la facture du garage et surtout, ça ne calmait pas ma rage intérieure. Lorsque je l’entendis me menacer de me défoncer la tronche tout en se rapprochant je serrais les poings, ne sachant plus quoi faire. D’un côté j’avais envie de l’envoyer valser contre le mur le plus proche et de l’autre de juste partir pour aller dormir. Mais avant que je ne puisse prendre une décision, il était déjà sur moi, me poussant, me faisant presque tomber au sol. Il avait décidé pour moi alors…

    Me remettant de la surprise qu’avait provoqué son geste, je ne lui laissais pas le temps de répliquer, empoignant des deux mains son chandail et le jetant contre le pare choc arrière de sa voiture. Je ne lésinais pas sur la force employée et espérais qu’il s’en ressentirait pour les prochains jours à venir. Et puis comme je ne trouvais pas que c’était assez, je lui assénais un coup de poing dans le visage en espérant qu’il avait comprit que je ne me laisserais pas intimider. Écrasé contre sa voiture, je maintenant mon emprise sur lui.

    « La prochaine fois, attaque toi à quelqu’un de ton niveau. »

    Et je le repoussais une dernière fois contre la voiture avant de m’éloigner. J’avais eu ce que je voulais et je n’avais plus rien à faire ici. Avec un nez ensanglanté et le dos en compote, il y repenserait à deux fois avant de défier un pilote d’expérience au mauvais caractère. En plus d’être un idiot, il n’avait même pas la force de se défendre pour au moins compenser son manque d’intelligence. Je m’étais déjà battu autrefois avec des gens qui au moins s’était défendu et avait répliqué, mais lui n’était qu’une grande gueule. Il était comme sa voiture, sous le capot on n’y trouvait qu’un vieux moteur crasseux sans aucune force mais bruyant.

    Je marchais vers ma voiture, serrant et desserrant le poing. Je m’étais fait mal en le frappant mais j’allais survivre. Avec tout ça, j’avais oublié l’homme que j’avais renversé et je savais que nous avions encore des choses à régler.

    « Vous habitez où que je vous ramène ? Et je paierai pour votre appareil. »

    Je n’avais plus la patience de me créer d’autres problèmes et maintenant que le principal était réglé, j’étais prêt à tout pour retourner chez moi.
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyMer 1 Juin - 19:12:28

Ce qui devait arriver arriva, puisqu’une soirée texane ne serait pas complète sans un accident de voiture, une course poursuite effrénée et une bonne vieille baston virile. L’inconnu avait jusqu’alors incité l’autre homme à porter le premier coup, mais sa tactique changea sans avertissement : il chargea vers nous et se jeta sur mon compagnon. La technique de combat était grossière et désordonnée. Ce type jouait aux durs, mais n’avait sûrement jamais pris part à autre chose que des batailles alcoolisées, à la sortie des discothèques. Il cherchait à faire perdre pied à son adversaire pour pouvoir le rouer de coups une fois au sol et incapable de se défendre. Sous l’effet de la surprise, mon premier réflexe fut de faire un pas derrière pour ne pas me prendre un coup perdu. Je n’eus pas le temps de me ressaisir que déjà, l’homme qui m’avait renversé repris le contrôle de la situation et plaqua durement son opposant contre sa bagnole modifiée. Un coup de poing au visage acheva les gesticulations du vandale. Je souhaitais plus que tout quitter les lieux au plus vite, sachant par expérience que le plaisir immédiat de la bagarre n’en valait jamais les conséquences, mais je ne pouvais pas nier la satisfaction viscérale de voir la grande gueule recevoir la leçon qu’elle méritait. Dire que toute cette histoire aurait pu se régler en moins de dix minutes s’il avait décidé de nous contourner sans s’en prendre à la tôle de l’autre véhicule…

Le poing endolori, le grand gagnant de la soirée prononça les mots que je voulais entendre : j’allais (enfin) rentrer chez-moi et il allait payer pour mon appareil photo. Un poids de moins sur mes épaules, je montai dans la voiture et je jetai un dernier regard au fond de la ruelle pour voir le petit crétin retourner dans son bolide, le visage couvert par sa main. L’homme à mes côtés avait eu de la chance que ce soit l’autre qui ait déclenché les hostilités, pouvant ainsi plaider la légitime défense en cas de problème avec les autorités. Je donnai l’adresse d’une station-service à quelques coins de rue de mon domicile, prétextant que j’avais des courses à faire alors qu’en vérité je préférais ne pas donner mon adresse exacte à cet inconnu. La tête posée contre la vitre fraîche, je regardais défiler les lampadaires sans prononcer un seul mot. Mon épaule m’élançait, appuyée ainsi contre la portière, et je dus me redresser sur mon siège. Alors que je tentais de mettre notre accrochage de côté dans ma mémoire, mon corps ne cessait de me le rappeler. Ma colère contre le propriétaire de la voiture s’était éteinte. Je n’avais plus la force de détester qui que ce soit, surtout pas pour un bête accident qu’il avait promis de régler. Cela rendait le silence entre nous plus inconfortable. Devais-je engager la conversation ? Il me semblait bizarre d’essayer d’établir le contact compte-tenu des péripéties qui nous avaient menés là, mais la nature même de ces événements me poussaient également à creuser un peu pour mieux comprendre la soirée que je venais de vivre.

« Ça fait du bien d’être assis à cette place sans se faire balloter dans tous les sens, vous devriez essayer de prendre les gens en filature moins souvent. » J’avais dit ces mots sur le ton de la rigolade et j’espérais que le type les prenne ainsi, mais comme nous venions de nous rencontrer et que les circonstances n’avaient pas été idéales (disons le franchement), j’ajoutai : « À vrai dire, c’était plutôt impressionnant, ce que vous avez fait. Pas que j’approuve… mais ouais, plutôt impressionnant. » Je concentrai mon regard sur la route devant moi, hypnotisé par la ligne jaune qui filait à l’infini devant nous. Je pensais ce que j’avais dit. Malgré la frousse que j’avais ressentie sur le coup, la maîtrise qu’avait exercée l’homme sur son véhicule avait de quoi étonner. Je ne pouvais cerner celui qui se trouvait à mes côtés. Cette technique pour forcer son adversaire à enfiler dans la ruelle, la puissance de sa réplique lors de la bagarre… Tout indiquait quelqu’un qu’il valait mieux ne pas fréquenter, mais d’autres points venaient contrebalancer cette première impression. Le type avait fait preuve d’une relative maîtrise de lui, ne s’en prenant pas physiquement à son adversaire avant que ce dernier ne démarre les hostilités. Il nous restait bien de la route à faire avant d’en arriver à Greenway Plaza, j’avais encore le temps de faire le tri et d’éclaircir ma vision sur cet homme. Avec un peu de chance, le fait d’arrêter à la station-service ne serait qu’une précaution de trop.
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyJeu 2 Juin - 18:07:15

    L’homme habitait le même quartier que moi donc je n’aurais pas à faire de détour pour le ramener. Dieu soit loué. Maintenant que l’action était derrière moi, je sentais la fatigue reprendre le dessus et j’étais mieux de retourner à la maison le plus vite possible avant de m’endormir au volant et de faire plus de victimes. Deux blessés dans la même soirée, j’étais un vrai danger ambulant. Je reprenais ma place derrière le volant et faisais reculer la voiture jusqu’en dehors de l’allée. Je regardais une dernière fois le véhicule modifié de l’homme à qui je venais de donner une raclée, l’homme était retourné à l’intérieur mais la voiture n’avait pas bougé. Il ne pouvait pas faire grand-chose contre moi. Il avait brisé le côté gauche de ma voiture et il m’avait attaqué en premier. Et je doutais fortement qu’il est réussit à voir la plaque de ma voiture. J’étais quand même perdant dans cette situation, c’était moi qui allais avoir du travail supplémentaire à faire au garage. Je devrais rester plus longtemps pour débosseler et peinturer ma voiture. Et je n’arriverais pas à faire ça en 2 heures. Je conduisais d’une seule main, serrant et desserrant mon poing endolori. Est-ce que ce gars avait une mâchoire d’acier ? J’avais l’impression d’avoir frappé un mur.

    Lorsque l’inconnu installé dans le siège passager me conseilla de prendre les gens en filature moins souvent je me contentais de sourire. Ça ne faisait pas partit de mes habitudes et j’espérais que ça ne n’en devienne pas une. C’était suffisamment d’action pour les prochains jours. Mais comme j’avais l’habitude du sentiment d’excitation et de l’adrénaline qui parcourt mon corps à la recherche de sensation forte, je savais que je recommencerais à courir dans tous les sens. Je me répétais sans cesse d’en faire moins et de relaxer de temps à autre mais ça ne faisait pas partit de ma nature. Au garage j’étais celui qui faisait le plus d’heures supplémentaires et à qui on disait d’arrêter ou de ne pas en faire trop. C’était la principale raison pour laquelle je continuais à faire du rallye automobile même si c’était complètement fou et dangereux, j’avais besoin de vivre d’adrénaline. L’homme qualifia d’impressionnant ce que j’avais fait et je secouais la tête.

    « C’est facile de rattraper un idiot qui croit qu’il sait conduire. » Voulait-t-il parler du fait que j’avais coincé l’homme dans la ruelle ou de ma conduite ? « Je suis pilote de rallye. Je dois avouer que c’est beaucoup plus facile de conduire sur du bitume que sur de minuscules chemins de terre. Je devrais me mettre à la course de rue, il n’y a pas grand argent à faire mais si tous les pilotes possèdent le même genre de voiture que l’autre idiot… » Ce serait presque de la triche de participer si c’était le cas. J’avais bien couru contre des amis auparavant mais ça faisait longtemps que je n’avais pas fait ce genre de chose en plein centre ville. Tout compte fait, je préférais mes chemins de terre boueux et instable aux rues encombrées de la ville. J’aimais la sensation de devoir garder les deux mains au volant et d’anticiper les réactions du véhicule. La technique était importante mais aussi l’instinct et le copilote (sans qui je ne saurais où aller et à quelle vitesse je pouvais rouler sans me tuer ou atterrir dans un arbre).

    « Oh et je m’appelle Will Ashby. Vous savez on habite le même quartier. »
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyVen 3 Juin - 20:41:01

« Lincoln Foster », répondis-je sans toutefois tendre la main (le dénommé Will devait garder la sienne sur le volant). Une fois la glace brisée, mon interlocuteur se révéla bavard. L’homme venait de me confirmer qu’il ne participait à ce genre d’activités habituellement, ayant plutôt acquis ses compétences lors de rallyes. Ma question implicite avait été répondue et, bien que cet habitacle ne m’ait jamais paru comme un endroit étouffant où ma vie était en danger, je ressenti un certain relâchement à la suite de cette nouvelle. Je cherchais à pouvoir mieux catégoriser Will et je savais maintenant que la case « petit voyou » ne lui serait pas attribuée. Fait surprenant, nous étions presque voisins. Avais-je déjà croisé l’homme dans les rues de Greenway Plaza ? J’y vivais depuis que j’étais tout jeune et j’habitais toujours la vieille maison de ma grand-mère, dont j’avais hérité il y a six mois, mais le visage de Will ne me rappelait rien. J’étais plus âgé que lui par contre, je lui donnais tout au plus la fin vingtaine alors que ma troisième décennie était déjà bien entamée. Nous n’avions pas pu nous croiser dans les couloirs de la polyvalente, ça c’était sûr. « Eh bien, ça doit vous arranger de n’avoir qu’un détour de quelques rues à faire. Merci de me ramener. » Will aurait très bien pu me laisser en plan dans le stationnement (ou pire, la ruelle). Je ne sais pas si j’aurais réussi à retrouver ma Jeep dans l’état de fatigue où je me trouvais. J’étais presque sûr de l’avoir laissée à ce niveau et dans cette section pourtant… Qu’importe, j’irais poursuivre mes recherches demain après le boulot.

J’enchaînai ensuite la conversation sur l’altercation que nous venions de vivre, n’en connaissant pas suffisamment sur les moteurs ou les courses de rues pour poursuivre la discussion sur ce sujet. « Ce type était un vrai connard. Je n’avais jamais vu une voiture aussi laide de toute ma vie. Ah et avant que j’oublie, voici son numéro de plaque si vous voulez porter plainte. » Je notai les informations que je lisais à l’écran de mon cellulaire sur une vieille facture de resto chinois qui traînait dans les poches de mon manteau et je laissai le papier dans le contenant à petit change. « S’il essaie de vous causer du tort pour la bagarre je pourrai certifier que vous avez été forcé de vous défendre. Vous connaissez mon nom et les flics sauront comment me retrouver. » Et dire qu’il y avait vingt minutes j’étais prêt à faire incarcérer Will pour m’avoir renversé. Je lui proposais maintenant de l’appuyer dans ses procédures judiciaires. J’en étais à penser que l’intervention du crétin lui avait été salutaire avant de percevoir un reflet de la voiture dans une vitrine et d’y voir la balafre sur sa portière. Cette réparation allait coûter cher au responsable… Ce qui me rappela l’objectif fissuré de mon appareil. Je ne voulais pas entrer dans les détails, surtout que Will avait promis de payer, mais je me questionnais tout de même sur l’arrangement dont nous pourrions convenir.

Perdu dans mes pensées, je me rendis compte sur le tard qu’une voiture de police approchait à toute vitesse, les phares sur le toit allumés et la sirène hurlant à tue-tête. Je me retournai vers l’arrière pour mieux voir le véhicule des forces de l’ordre dès que son vacarme se rendit à mes oreilles. Je fronçai les sourcils, exaspéré par les malchances qui s’abattaient sur nous. L’imbécile de la ruelle devait chercher à se venger en nous envoyant les flics sur les talons. Je me retournai vers l’avant et, les yeux fermés, je croisai les doigts pour que la voiture nous dépasse ou qu’elle se contente d’arrêter à la commande à l’auto d’un vendeur de beignets. Je ne pensais pas que nous soyons en tort dans toute cette histoire, mais je n’étais pas d’humeur à répondre aux questions des policiers tandis que mon corps me hurlait d’aller me coucher. Bien sûr, notre conduite n’avait pas été irréprochable, mais nous n’avions fait que réagir aux provocations du petit salaud qui avait commis un délit de fuite et initié la bagarre une fois coincé. J’espérais également que Will ne tente pas de tester ses capacités de conducteur sur le bitume une fois de plus en semant les flics. Je ne le croyais pas assez stupide pour agir ainsi, mais les accros de la vitesse ne cherchaient parfois qu’une raison pour appuyer sur l’accélérateur.
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyDim 5 Juin - 23:54:31

    C’était bizarre, son nom me disait quelque chose mais je n’arrivais pas à savoir pourquoi. Où avais-je entendu ce nom auparavant ? Je ne m’en souvenais pas. Peut être l’avais-je entendu dire par un résident du quartier à un moment ou un autre. Vu que nous habitions le même quartier il y avait de forte chance que ce soit le cas. Mais c’était étrange… je n’avais pas l’impression que c’était par du bouche à oreille. Bref, en dormant la dessus peut être m’en souviendrais-je demain matin. J’arrêtais la voiture à une lumière rouge déserte, remerciant tous les saints de nous avoir laissé le champ libre. Il arrivait parfois à cette heure que des bouchons de circulation soient causés par la fin d’un spectacle au centre ville et je n’aurais pas eu la patience d’attendre derrière des conducteurs roulant plus lentement que la vitesse permise. Je répondais à l’homme qu’il n’y avait pas de problème lorsqu’il me remercia de le ramener chez lui (ou plutôt à une station service du quartier). La lumière tourna au vert et je redémarrais, mettant un peu trop d’entrain à ma conduite. J’étais légèrement au dessus de la limite mais j’avais hâte d’arriver à la maison et à cette heure je craignais moins la police. Lincoln me prévint qu’il avait le numéro de plaque du trou duc qui avait brisé ma voiture, je le regardais écrire sur un papier les informations. Il parla du fait que les policiers savaient où le trouver et j’allais lui demander pourquoi quand je vis apparaitre une voiture dans mon miroir, des phares allumés. Bleu et rouge, un peu comme ceux des voitures de police…

    « Comment je peux m’attirer autant de merde ce soir ? » Dis-je à moi-même.

    Je savais que même en temps normal j’étais assez doué pour me trouver des problèmes, mais ce soir je battais des records. Combien me couterait cette soirée ? Plusieurs centaines de dollars déjà avec la réparation de ma voiture et l’appareil de l’homme. Je ne croyais pas que l’homme que j’avais tabassé dans une ruelle avait appelé la police, il aurait beaucoup trop à perdre si c’était le cas. Mais alors pourquoi avais-je une voiture de flic aux fesses ? Refusant de me retrouver avec un délit de fuite à mon dossier, je me rangeais sur le côté et comme je le pensais, la voiture de patrouille continua tout droit, filant à toute allure vers je ne sais quelle scène de crime. Il y avait bien des choses que je n’avais pas peur de faire, mais me retrouver avec un dossier criminel c’était hors de question. J’avais dans l’intention plus tard d’aller courir en Europe, là où les rallyes étaient encore plus intenses et si j’avais un dossier, je pouvais oublier mes ambitions futures. Je ne rigolais pas avec les forces de l’ordre (sauf l’autre fois lorsque j’ai consommé un peu trop d’alcool… mais ça c’était juste une fois).

    « On y est presque passé. » J’éclatais de rire, trop fatigué pour essayer de comprendre la raison de ce fou rire. « Manque plus que notre ami le chauffard n’appelle ses amis pour nous les envoyer au trousse et notre soirée sera parfaite. » Parfaite en tout point. C’aurait été la seule chose que j’avais à craindre. Que l’autre imbécile rapplique avec d’autres pour me montrer ce que ça faisait de se faire tabasser dans une ruelle. Car je savais que ce genre de débile se promenait normalement en groupe et qu’ils se parlaient de leur voiture comme s’ils si connaissaient réellement en moteur. Mais la route devant nous était de nouveau calme et nous arriverions à Greenway Plaza dans à peu près 5 minutes. Je voyais la fin de ma soirée arriver et je commençais enfin à me détendre.
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyMar 7 Juin - 16:20:18

Immobilisés sur le côté de la rue, j’attendais patiemment que les flics nous abordent. La chance nous sourit quand les policiers nous dépassèrent sans même un regard pour nous. Il y a avait eu bien pire comme crime à Houston ce soir que notre petite course folle. Encore une fois je m’étais fait des idées trop vite, mais je voyais bien que Will avait pensé au pire lui aussi. Ses paroles me confirmèrent que comme moi, il nous avait crus à un cheveu de l’arrestation. Mon comparse éclata de rire et me rappela ensuite que nous n’en n’avions peut-être pas fini avec notre pilote de course amateur et que les horribles bagnoles modifiées ne venaient jamais autrement qu’en meute. « Si on entend leurs moteurs de tondeuse dernière nous, alors c’est que notre karma est complètement pourri. » Qu’avais-je bien pu faire pour mériter une soirée pareille ? J’essayais de me dire que tout aurait pu être bien pire, mais je n’étais pas en état de relativiser ma situation. Même si je pensais aux dommages sur le véhicule de Will et à la facture salée que j’allais lui refiler pour mon appareil, les élancements de mon épaule me rappelèrent que j’avais vu le bitume de plus près que lui. Je passai le reste de la route en silence, les yeux lourds que je gardais ouverts à grand peine. Je n’osais pas jeter de coup d’œil à l’horloge du tableau de bord, sachant déjà que nous étions passés à la prochaine journée depuis le début de cette histoire.

Je reconnus avec bonheur les premières rues de Greenway Plaza et un léger sourire s’étendit mon visage fatigué. Home sweet home. Je m’étirai sur mon siège et regarder défiler les lieux familiers jusqu’à ce que Will enfile dans le stationnement de la station-service. Je savais qu’il me faudrait marcher encore plusieurs mètres avant d’en arriver sur le perron de ma demeure, mais je m’en balançais tellement j’étais heureux de débarquer de cette voiture. Will n’avait pas été le pire des compagnons de route, loin de là : pas trop bavard sans non plus être d’un mutisme angoissant, conducteur prudent mais qui ne lambinait pas… et surtout sa voiture ne résonnait pas des vieux succès de Limp Bizkit. Néanmoins, je sentais que la poisse s’était abattue sur nous deux depuis le premier contact, comme si nous attirions les calamités une fois réunis. Je n’étais pas du type superstitieux, mais ce soir je sentais que les astres ou les vies antérieures avaient une quelconque d’influence sur ce qui se passait autour de moi. Je jetai un rapide coup d’œil à la lune, voulant m’assurer qu’elle n’était pas pleine, avant de réaliser à quel point cette pensée était stupide.

Je détachai ma ceinture et me tournai vers le conducteur. « Merci beaucoup Will. » Je sortis dans la nuit tout en gardant la main sur la portière ouverte. Le vent de l’extérieur s’engouffrait dans ma tignasse. Le moment plus difficile était maintenant arrivé. Je tapotai le sac contenant mon matériel. « Et pour mon appareil, est-ce que vous aviez pensé à un arrangement ? » Malgré mon désir de me retrouver chez-moi, il me restait cette petite question à régler. Il n’était pas évident d’aborder le sujet, mais je préférais le faire au cas où Will aurait oublié sa promesse en cours de route. J’en doutais bien sûr, mais autant en finir en entier avec cette histoire. Appuyé sur la portière et penché vers l’intérieur, j’attendis la réponse de Will, tentant de faire fi des appels de mon lit que j’entendais d’ici.
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Will Ashby
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyMer 8 Juin - 0:49:27

    Je ricanais au commentaire de Lincoln, me demandant presque si c’était possible de les voir apparaitre derrière nous, une meute de voiture formant un mur derrière nous et faisant gronder férocement leurs moteurs. C’était une idée presque aussi ridicule que de frapper quelqu’un dans un parking souterrain, se faire ensuite briser sa voiture par un chauffard et tabasser ce même chauffard dans une ruelle sombre en pleine nuit. Mon rire se tarit rapidement et je me contentais de fixer la route devant moi, espérant que l’action serait terminée pour moi ce soir. J’avais assez donné de mon énergie, de mon temps et de ma patience.

    En reconnaissant les premières maisons du quartier, je levais légèrement le pied de la pédale d’accélération et changeais de vitesse. Je pouvais me calmer maintenant que notre périple tirait à sa fin et que dans une quinzaine de minutes je serais à la maison. Je jetterais mes vêtements directement par terre, prendrais une douche amplement mérité et pourrais finalement m’endormir dans mon lit qui m’attendait depuis au moins une heure déjà. Si tout cela ne serait pas arrivé, je serais déjà en train de dormir. Mais je devais dire que malgré tout, Lincoln que je venais de rencontrer me semblait un peu plus sympathique que lors du début de notre rencontre. Je ne le connaissais pas du tout à part son nom et son métier de photographe, mais malgré la course que nous avions faite dans la ville, il avait gardé son sang froid. Il était resté encore plus calme que moi d’ailleurs lorsque l’homme à la voiture modifiée s’était mit à me provoquer et il avait même pensé à prendre son immatriculation en photo. Il était beaucoup plus posé que moi.

    Lorsque je vis l’enseigne de la station-service où il m’avait demandé de le déposer, je ralentis et tournais dans le stationnement. Je m’étais arrêté tout près de la porte pour qu’il n’ait pas à marcher et la lumière de l’établissement éclairait l’intérieur de ma voiture. L’homme me remercia et je secouais la tête comme pour dire qu’il n’avait pas besoin de me remercier. Je l’avais quand même renversé avec ma voiture… C’était la moindre des choses de le raccompagner, surtout que je lui avais fait endurer une course de vitesse en plein centre ville. Et puis il me parla de son appareil photo, que j’avais presque oublié. Comment j’allais m’y prendre pour le rembourser ? Je n’avais pas suffisamment d’argent sur moi pour les lui donner immédiatement, ni de chèques. Je fronçais les sourcils, réfléchissant à la meilleure solution pour les deux parties. Puis je sortais mon portefeuille de la poche de mon pantalon et en sortit une carte d’affaire du garage que je trainais toujours au cas où, on ne sait jamais. Je m’en étais déjà servit quelque fois lors des rallyes, histoire d’attirer une clientèle qui était plus proche de mes intérêts et que je connaissais. Je tendis la carte à Lincoln.

    « Appelez moi ou passez au garage dans les prochains jours, je devrais pouvoir régler ma note. Et si vous avez des réparations à faire, on fera d’une pierre deux coups. »

    Je souris et quittais le stationnement une fois que l’homme fut sortit de la voiture. Peu m’importait pour la suite. J’avais assez d’argent pour lui rembourser son appareil et j’allais pouvoir enfin m’étendre de tout mon long dans mon lit. J’imagine que cette soirée serait matière à réflexion pour les jours à venir.
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster Let's go for a little ride - Lincoln C. Foster EmptyMer 8 Juin - 20:09:41

Bon, un garagiste qui recrute se clients en leur roulant dessus. Je me retins toutefois de faire cette blague. J’attrapai plutôt la carte que l’homme me tendait et le saluai d’un signe de main avant de faire quelques pas dans l’air du soir. Mon intention première était de me diriger directement chez-moi une fois la voiture disparue, mais mon épaule me rappela que je n’avais  plus de médicaments antidouleur à la maison, une course que je ne cessais d’oublier puisque, eh bien, je ne m’étais pas encore fait renverser par une voiture avant ce soir. Je bifurquai donc en direction de la station-service et achetai un minuscule flacon de pilules qui me coûta le double de ce que j’aurais payé dans une pharmacie. J’avalai deux comprimés en marchant en direction de ma demeure, me retournant à chaque fois qu’une voiture passait et soupirant de soulagement quand je réalisais qu’il ne s’agissait pas de ce petit crétin que nous avions laissé dans la ruelle. Une fois à la maison, je jetai mon équipement de photo sans ménagement sur le canapé du salon (après tout, le mal était déjà fait) et je courus m’inspecter dans le miroir de la salle de bain. Rien que je ne savais déjà. Par pur masochisme, je m’enfonçai un doigt dans la chair de l’épaule pour voir à quel point je souffrirais dans les prochains jours.

Une fois fraîchement lavé et habillé de mon pantalon de pyjama à motif de truite, je me jetai sur mon lit de façon dramatique avant de réaliser que j’avais choisi la mauvaise épaule pour atterrir. Je poussai un juron et me retournai, trouvant le sommeil deux minutes plus tard. Ma nuit fut d’un repos sans précédent, si vous considérez que de rêver que vous conduisez une voiture sans freins en plein trafic est le summum de la détente. J’avalai de nouveaux comprimés au réveil et me rendis en métro aux bureaux de la police pour y apporter mon appareil. Mon prochain arrêt était le stationnement souterrain, où je me rendis compte que j’avais traîné dans la mauvaise section la nuit dernière. Je retrouvai ma vieille Jeep avec soulagement et je m’engouffrai derrière son volant, y apposant le front comme sur un oreiller réconfortant. J’avais été durement sermonné par le type responsable de l’équipement, l’une des rares personnes qui pouvait rivaliser avec moi niveau mauvais caractère, et le fait de retrouver ma voiture m’apportait plus d’apaisement que je ne l’aurais pensé.

Attend un peu avant de souffler Linc, tu connais la tendance de ta bagnole à déglinguer aux pires moments. Je relevai la tête aussitôt, alerté par mes propres pensées. Elles n’avaient pas tort. Ce bolide en était à ses derniers miles et le conduire en devenait presque dangereux. Je le conservais uniquement parce que je n’avais pas l’argent nécessaire pour m’acheter mieux, la même raison pour laquelle j‘habitais dans la vielle bicoque que j’avais hérité de ma grand-mère plutôt que de me trouver une résidence plus douillette. Le retour de ma ville natale avait failli l’achever et depuis j’avais l’impression de réanimer un centenaire à coup de défibrillateur à chaque fois que je voulais démarrer le moteur. La carte que Will m’avait donné était toujours dans ma poche, celle avec son nom et l’adresse de son garage (ne m’avait-il pas dit être pilote de rallyes hier soir ?) Si la malchance me frappait encore, il aurait de mes nouvelles plus vite qu’il ne le pensait. J’insérai la clé dans le contact et la tournai.
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