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 I’m fine. It’s just that life is pointless and nothing matters and I’m always tired. - ARIELLE

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Will Ashby
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Will Ashby

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Message(#) Sujet: I’m fine. It’s just that life is pointless and nothing matters and I’m always tired. - ARIELLE I’m fine. It’s just that life is pointless and nothing matters and I’m always tired. - ARIELLE EmptyMer 16 Sep - 19:47:59

    Je me considérais peut être comme plutôt doué pour l’extermination des zombies, mais parfois, comme aujourd’hui, je perdais totalement le contrôle sur la situation et je dégringolais une série de marches, suivit par un rôdeur claquant des mâchoires à quelques centimètres à peine de mon oreille. J’eu le temps dans ces quelques secondes de demander à être épargné et surtout de survivre à cette chute. Aussi de ne pas me faire croquer par ce mort dont la chute de l’escalier ne semblait pas angoisser. Et puis je m’effondrais sur le sol de ciment, ma main droite, paume par terre, se retrouva écrasé sous mon corps. Je ressentis instantanément l’éclair de douleur traverser mon bras mais je retins le cri qui aurait pu m’échapper et attirer la foule de mort qui se situait au même étage que moi. Je savais qu’il y en avait dans les pièces d’à côté, je les avais vu avant de monter l’escalier. Mais comme je n’avais pas voulu les affronter alors que j’étais seul, j’avais fait en sorte qu’ils ne me remarquent pas. S’il vous plait, faites qu’ils ne viennent pas. S’il vous plait, faites que je n’ai qu’à m’occuper que de celui la. « Bordel de… » Le rôdeur avait été aussi sonné que moi par la chute mais je me relevais avant lui, ressentant toute la douleur dans mon poignet alors que je le délivrais de sa prison. J’aurais peut être mieux fait de rester couché sur le sol et d’y aller doucement mais je n’avais pas le temps de rigoler. C’était mon poignet ou ma vie après tout. Je donnais de violent coup de pieds sur le crâne du zombie jusqu’à ce que son cerveau soit en bouilli et que la créature cesse de bouger et de gronder dans ma direction.

    Je sortais du bâtiment, gardant mon bras contre mon torse. Je pouvais sentir mon pouls dans ma blessure et la douleur était quasi insupportable. Je pris le temps de me faire une écharpe avec un bout de tissu que j’avais arraché à un de mes vêtements et prenais la direction de l’hôpital sans y penser à deux fois. J’avais la drôle d’habitude de toujours finir là quand les choses finissaient mal lors de mes missions recherche de nourriture. Je leur proposais du matériel en échange mais j’avais toujours l’impression de leur être redevable. S’ils n’avaient pas les personnes compétentes et le matériel nécessaire, je ne serais probablement plus de ce monde aujourd’hui, l’apocalypse aurait déjà eu raison de moi. C’était à se demander comment les survivants réellement solitaires faisaient pour s’en sortir. Comment pouvaient-ils y arriver sans aide médical tout près ? Je m’entendais tout de même bien avec le groupe de l’hôpital et j’essayais d’entretenir cette relation amicale en espérant qu’elle me profiterait autant qu’à eux. Je gardais parfois certaines de mes trouvailles seulement pour leur apporter, sachant qu’ils sauraient quoi en faire.

    Mais aujourd’hui, ce n’était pas pour un échange de bon service mais pour ne pas me faire tuer ou finir avec une blessure mal guérie au poignet alors que j’avais impérativement besoin de mes deux mains. Les dents serrées, j’entrais dans l’enceinte de l’hôpital, expliquant la raison de ma venue aux gardes postés à l’entrée. Ils me laissèrent entrer sans plus de question et on me redirigea dans une petite pièce ou m’attendait un lit et quelques meubles poussés contre les murs. On me prévint que quelqu’un viendrait me voir dans quelques minutes et j’hochais la tête en remerciant malgré la grimace de douleur qui semblait s’être définitivement intégré à mon visage depuis que j’étais tombé de cet escalier. Je prenais place sur le lit et observais un moment par la petite fenêtre de la pièce, tentant de me changer les idées alors que la douleur constante dans mon poignet me faisait dire que ça ne partirait pas sans une forte dose d’anti douleur. Je n’osais pas retirer l’écharpe que je m’étais faite, redoutant l’état de ma blessure et surtout la douleur que je pourrais ressentir. Je prenais de longue respiration tout en redoutant de devoir dévoiler ma blessure tout à l’heure.
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Message(#) Sujet: Re: I’m fine. It’s just that life is pointless and nothing matters and I’m always tired. - ARIELLE I’m fine. It’s just that life is pointless and nothing matters and I’m always tired. - ARIELLE EmptySam 19 Sep - 5:26:59



Arielle & Will
    Call the nurse


Il est étrange de voir comme l'on peut s'accrocher à de petites choses. Ces choses que l'on détestait autrefois et qui pourtant font tourner notre monde aujourd'hui. Je me souviens de mes services à l’hôpital de Dallas, des heures passées dans les couloirs à soigner des patients, à les réconforter, à faire ces travaux ingrats que sont les toilettes, les bassins et autres petites choses du genre en plus des soins. On m'avait souvent vomi dessus et j'avais bien des fois dénigré ma profession, trouvant que c'était un travail bien trop prenant pour le salaire que l'on me donnait. Oui, je trouvais que mon métier, bien qu'il soit beau, bien qu'il soit plein de compassion et d'entraide, était difficile et sou payé.
Et pourtant regardaient moi aujourd'hui. L'enfer s'est invité sur notre monde, les morts quittant les limbes du néant pour venir dévorer les vivants. Nous comptions autrefois sept milliards d'êtres humains sur notre belle Terre. Combien étions-nous aujourd'hui ? Bien sûr, de notre petit niveau, on pourrait avoir envie de dire que nous ne sommes plus que quelques centaines, mais ce serait peindre la vie en noire. Et malgré cela, je suis dans un hôpital, survivant jour après jour à cette apocalypse, reprenant mon travail d'infirmière comme si de rien n'était, mais je me souviens des morts, des combats, des pleurs et de la fuite. Non, tout n'est pas comme s'il ne ce n'était rien passé. L’hôpital, bien que nettoyé et entretenu par les membres du groupe porté les traces de combat, de mort. Certains murs portaient les impacts de balles destinés aux malades que l'ont achevé pour qu'ils ne soient pas enrôlés dans l'armée des non-vivants, les fournitures manquaient de ci, de là, rien de bien grave mais il fallait parfois savoir composer avec ce que nous avions, les médicaments ne sont pas éternels et il nous faudrait rapidement apprendre à faire sans, à revenir à cette médecine ancestrale qu'est l'homéopathie. Le premier s'était, d'ailleurs, présenté, attendant dans l'une des chambres qui servait désormais de lieu d'examen.Mais l'instant n'était pas à ces pensées J'avais reçu l'aval des membres pour soigner et avais ainsi revêtu une tenue d'infirmière trouvée dans l'un des casiers. C'était stupide non ? Revêtir cette tenue rose, attacher mes cheveux en une longue tresse, faire comme si de rien, mais cela faisait du bien et pourrait rassurer les quelques survivants qui passeraient entre mes mains pour des soins. Le premier que je soignerais et je me demandait déjà quel était l'état de sa blessure. Membre cassé, foulé ? Morsure ? Chute entraînant une grave plaie ? Fièvre et maladie ? Je tentais de me remémorer les soins pour chaque chose, poussant doucement mon chariot dans les couloirs, avant d'entrer dans la chambre, trouvant un homme installé sur le lit, le bras en écharpe, le regard rivé sur ce monde restreint que laissait entrevoir la fenêtre qui accusait le manque de nettoyage.

« Bonjour. Monsieur, je suis Arielle, je vais m'occuper de vos soins aujourd'hui. »

J'étais angoissée, inquiète à l'idée d'avoir tout oublié, de ne plus savoir m'occuper des soins et pourtant, cela revint rapidement, alors que je m'approchais de l'homme, tendant délicatement la main vers le bras en écharpe.

« Expliquez moi ce qui s'est passé, pendant que j'observe la blessure. »
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Message(#) Sujet: Re: I’m fine. It’s just that life is pointless and nothing matters and I’m always tired. - ARIELLE I’m fine. It’s just that life is pointless and nothing matters and I’m always tired. - ARIELLE EmptySam 19 Sep - 22:33:32

    Dehors j’observais tant bien que mal le peu d’activité qui se produisait. Il n’y avait qu’un homme dans ce qui semblait être le stationnement de l’hôpital, une carabine dans les mains. J’avais l’impression qu’il montait la garde, probablement ce qu’il faisait sinon il ne resterait pas planté là à regarder autour de lui. Je savais que les gens de l’hôpital étaient amicaux mais ils faisaient bien de garder un semblant de protection autour de l’établissement. Les choses pouvaient rapidement tourner au désastre dans les alentours et j’étais le premier à connaitre les conséquences d’être au mauvais endroit au mauvais moment. J’avais apprit dans les quelques mois que nous avions de survie en environnement chaotique qu’il fallait faire attention oui aux rôdeurs mais également à tout les autres survivants que nous pouvions croiser sur la route. Certains étaient prêts à aider n’importe qui, mais la plupart s’était tourné vers un mode de vie où leur seule survie comptait. Je travaillais peut être en solitaire, mais lorsque je rencontrais d’autres survivants en danger, je ne pouvais m’empêcher d’aller donner un coup de main lorsque s’était possible. Bon, je pouvais aider en cas de besoin, mais je n’étais pas non plus idiot. Il faut savoir quand lâcher prise également. Certaines situations sont perdues d’avance.

    Je fus sortit de mes pensées par l’arrivée d’une femme habillée en tenue d’infirmière rose poussant un chariot devant elle. C’était étrange mais juste le fait de voir qu’elle avait revêtu l’uniforme me donnais envie de lui faire confiance. C’était presque un retour en arrière comme lorsque je me présentais à l’hôpital autrefois pour un simple check up ou des prises de sang. Mais aujourd’hui c’était plus qu’une visite de routine. J’esquissais un sourire qui ressemblait probablement plus à une grimace de douleur et je hochais la tête lorsqu’elle me dit s’appeler Arielle et qu’elle allait s’occuper de mes soins. « Appelez-moi Will. Et merci d’être venu si rapidement. » Je pouvais comprendre qu’ils avaient beaucoup de boulot dans les environs et que je ne devais pas être le seul à venir pour faire traiter une blessure. Il devait y avoir des survivants avec des problèmes bien pires qu’un poignet tordu. Je ne pouvais qu’imaginer les situations qu’ils pouvaient rencontrer jour après jour avec les rôdeurs qui faisaient leur loi dehors.

    Mon pouls s’accéléra lorsqu’Arielle approcha sa main de mon bras et je tentais de ne pas trop réagir en pensant à la douleur qui s’accentuerait lorsqu’elle retirerait mon écharpe de fortune. Malgré mon sang froid, je fis un mouvement de recul et ne réussis qu’à réveiller la douleur dans mon poignet. Je serrais les dents, me traitais silencieusement d’idiot et cessais tout mouvement. Ce n’était pas la première fois que je me faisais une blessure du genre mais pour l’instant, c’était tout ce à quoi je pensais. Ça ne servait absolument à rien d’essayer de me changer les idées, je n’en avais que pour ma blessure qui accaparait toute mon attention. Fixant mon bras en écharpe, je répondis à la question de la femme.

    « Je suis tombé du haut d’un escalier… avec un rôdeur. »

    Je hissais de douleur lorsqu’elle toucha mon bras, ne pouvant pas continuer mon histoire. Puis je pris une grande inspiration avant de continuer, essayant de ne pas passer pour faible. « J’ai atterri sur ma main, paume contre terre. J’ai du me relever rapidement pour ne pas me faire bouffer vivant. » C’était un bon résumé de ce qui était arrivé. C’était court et ça allait droit au but. Lorsque mon écharpe fut retirée, je jetais un coup d’œil à mon poignet et grimaçais. Ça ne semblait pas bien grave, mais c’était la douleur qui me semblait insupportable.
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Message(#) Sujet: Re: I’m fine. It’s just that life is pointless and nothing matters and I’m always tired. - ARIELLE I’m fine. It’s just that life is pointless and nothing matters and I’m always tired. - ARIELLE EmptyLun 5 Oct - 5:16:52



Arielle & Will
    Call the nurse


Le travail, une chose perpetuelle, une chose qui ne succombera certainement jamais aux morts ou a tout autre chose. Certes, on ne l'appelera peut etre pas ainsi et pourtant, nous avons tous nos taches dans ce monde qui est né des cendres de la morts. Nous défendons ceux que nous aimons, ravitaillons nos camps, soignons les plus nécessiteux, c'est cela notre travail aujourd'hui et malgré tout retrouverune parcelle, même infime de celle que j'étais avant tout cela est comme une bouffée d'air frais dans mes poumons. Cheveux attachés en une longue tresse ballotant le long de mon dos, une tenue rose pastel sur les épaules, j'étais redevenu cette infirmière Campbell que les patients aimaient tant, j'étais redevenu cette femme souriante et heureuse, cette femme qui  avait une famille qui l'attendait, un amant qui désirait l'épouser, un avenir qui n'attendait que d'arriver. Certes, tout cela n'est qu'illusion, une histoire comme celle que l'on raconte le soir aux enfants pour les rassurer, les aider à s'endormir, apaiser leur peur.

Cela ne faisait ainsi que peu de temps que j'étais présente en ce groupe, Felicia reprenait doucement des forces et bien que ses sourires soient toujours une chose que je recherche, elle semblait moins effrayée par le monde. Elle avait un lit,des vêtements, de la nourriture et tout un groupe pret à la protéger en cas d'attaque, toutes ces choses que je ne pouvais lui offrir seule. En contre partie, elle faisait du ménage, du nettoyage et moi je redevenais infirmière pour les survivants du groupe, pour les survivants arrivant du monde d'au dehors, cherchant chez nous un refuge, une aide, des soins. C'est ainsi que je me suis retrouvée dans cette chambre d'hopital aux vitres sales, donnant sur la ville une vue grise comme la peau de ceux qui la hante. Un homme m'attendais, le bras en écharpe, la douleur sur le visage.

Cet homme, c'était Will, un survivant de ce monde, un homme qui se battait jour après jour pour ne pas rejoindre l'armée des morts et aujourd'hui, il en avait reçu une blessure. L'examinant avec douceur, avec délicatesse, je le laissais m'expliquer la raison de cette blessure, comment était elle advenue et je ne pouvais qu'acquiescer doucement, reconnaissant le gonflement et la couleur violacée d'une entorse bénine. Mais non sans douleur, bien évidemment.

"Vous êtes courageux de vivre dehors et combattre ces démons. Mais il faut être plus prudent."

Je gardais mon sourire bienveillant, reposant délicatement le membre blessé pour prendre ce qui serait nécessaire dans mon chariot. Première chose, une poche glacé que l'on gardait au frais grâce au petit générateur que nous avions que je venais apposé aussi doucement que possible sur le poignet, m'attendant bien évidemment à une grimace ou un couinement de douleur.

"Ca va faire un peu mal, mais je dois faire désenfler votre poignet. Vous avez une belle entorse"

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Message(#) Sujet: Re: I’m fine. It’s just that life is pointless and nothing matters and I’m always tired. - ARIELLE I’m fine. It’s just that life is pointless and nothing matters and I’m always tired. - ARIELLE EmptyDim 11 Oct - 12:52:01

    Je ne croyais pas mon poignet cassé mais je n’osais rien dire. Ce n’était pas moi le professionnel dans la pièce et j’étais loin d’être bien talentueux dans ce domaine. Par le passé j’avais tenté de me soigner moi-même et ça avait presque finit en catastrophe. Je n’étais bon qu’à poser des pansements collants sur des coupures, pas plus. J’étais un piètre aide soignant. Même si j’avais un certain talent pour tuer les rôdeurs et juste survivre en général, les soins étaient ma bête noire. Par le passé je n’avais subit que des blessures bénignes qui avaient guéris sans aide spécial. Mais maintenant que je vivais chaque jour au centre ville entouré de rôdeurs dans un environnement plus que dangereux, je pourrais dire mortel, les blessures étaient quotidiennes. Je trainais une trousse de premiers soins dans mon sac que je tentais d’entretenir le plus possible. Lorsque je trouvais des médicaments ou des pansements, je les gardais pour de futur besoin.

    J’observais mon poignet du coin de l’œil, tentant de contrôler la douleur mentalement même si je savais que c’était complètement inutile. Elle était là pour rester un petit moment juste pour m’agacer. Je commençais presque à m’habituer à la douleur avec les nombreuses blessures que j’avais eues lors des derniers mois. C’était la deuxième fois que j’atterrissais à l’hôpital pour une blessure quand même grave. Et les deux fois c’était à cause de ces foutus rôdeurs. Bon non, pas vraiment. La première fois c’était parce que j’avais sauté en bas d’une fenêtre et que je m’étais entré un morceau de vitre dans l’épaule, mais si je ne l’avais pas fait, c’était les rôdeurs qui auraient été heureux de me planter leurs dents dans une épaule. J’avais Jane a remercié pour m’avoir apporté à l’hôpital alors que je me vidais presque de mon sang. Je levais la tête pour regarder Arielle et haussais un sourcil.

    « Si j’étais plus prudent, je serais mort depuis longtemps. Ce n’est pas en prenant le chemin facile qu’on survit là dehors. C’est en explorant les endroits les plus dangereux qu’on trouve le plus de vivres. »

    Je n’avais pas voulu être rude mais l’adrénaline et la douleur peuvent faire parler quelqu’un plus durement qu’à l’ordinaire. Et puis dans un sens, c’était vrai. Tous les endroits déjà sécurisés avaient déjà été pillés par d’autres survivants. Je ne m’arrêtais même plus en voyant de la lumière dans un bâtiment. Je savais qu’ils étaient habités et je n’étais pas intéressé par les rencontres fortuites avec les autres survivants qui avaient à peu près le même mode de vie que le mien. La plupart du temps ils étaient cinglés et tentaient de me tuer pour mettre la main sur mon sac. J’avais eu à me défendre quelques fois déjà contre d’autres êtres humains et je trouvais encore pénible de devoir surveiller les morts et les vivants.

    Je voyais la poche de glace s’approcher de mon poignet et je fronçais les sourcils en l’entendant dire que ça ferait un peu mal. Je retenais un gémissement de douleur, sentant déjà mon pouls battre dans mon poignet depuis un moment déjà. Le froid faisait du bien à mon poignet mais le contact du sac avec ma blessure avait été douloureux au début. Je me gardais bien d’ouvrir la bouche, sachant que le premier mot qui en sortirait serait un juron et je n’avais pas envie de crier des injures à la jeune femme devant moi. Elle ne faisait que son boulot après tout et elle le faisait avec un calme déconcertant. Je prenais sur moi et contrôlais le flot de pensée qui s’écoulait dans ma tête.
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