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 All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson

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Lincoln C. Foster
■ En ville depuis le : 03/07/2015
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Lincoln C. Foster

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Message(#) Sujet: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyLun 27 Juil - 23:07:14

Je ne voudrais pas passer pour un geignard, mais la survie urbaine, c’est vachement ennuyant. Durant les derniers jours, je n’avais fait qu’écumer des bâtiments emplis de poussières et déjà vidés de leurs fournitures essentielles. Je n’avais croisé absolument personne à l’exception d’horribles coquerelles brunes et j’en étais rendu à discuter avec Buster pour éviter de m’endormir sous l’effet de l’ennui. Et que dire de la nourriture! Infecte. Il n’y avait que les conserves oubliées ou cachées au fin fond d’un placard sentant le renfermé. Du thon citronné ou une salade de légumineuse chaque soir pendant quatre jours de file, trois par jour, m’avaient presque fait regretter ces horribles mariages. Au moins, je pouvais m’empiffrer de gâteau alors. Même Buster, qui était toujours d’humeur égale, commençait à me jeter des regards de reproche lorsque je lui servais sa portion du souper. Tu es bien le seul chien qui abandonnerait la nourriture de table pour revenir aux croquettes.

Tous ces films dystopiques post-apocalyptiques nous avaient donné une image faussée de la survie et je leur en voulais atrocement. J’étais prêt à marcher jusqu’à Los Angeles pour mettre le feu aux lettres d’Hollywood en signe de vengeance. On m’avait promis des armes en abondance, des voitures modifiées, des gouvernements oppressants à renverser… Bon, j’avais bien trouvé une cache d’arme, mais il fallait économiser les munitions sous peine se de retrouver à court de balles lors d’une altercation cruciale. Quant aux véhicules, il m’était impossible de traverser Houston de long en large avec ma Jeep puisque tous les habitants de cette ville avaient décidé de créer des bouchons monstrueux avant de sortir de leur voiture pour servir de festin aux infectés. Et ne me parlez pas des différents groupes en ville! Chacun se repliait dans son petit refuge, et l’altercation que Will et moi avions eu avec l’une de ces factions m’avais permis de découvrir que les membres étaient plus aptes à se chamailler entre eux qu’à dominer la ville, surtout qu’ils n’étaient même pas capable de retenir leurs gardes à l’entrée. Ne croyez pas que j’aurais préféré être aux prises avec une dictature militaire tentant de garder un semblant de contrôle sur Houston à renverser, mais je n’aurais pas craché sur un objectif à accomplir pour me botter le derrière chaque matin au réveil.

Il y avait bien des rôdeurs dehors en quantités inépuisables pour nous stimuler. Néanmoins, nous les survivants préférions les éviter au maximum. Avec eux, il n’y avait que deux fins possible : 1) finir sa vie dans leur estomac et en ressortir par un orifice différent de celui par lequel on était entré et 2) devenir l’un des leurs et dire adieu au shampoing et au déodorant à tout jamais. Et ils étaient tellement nombreux! À l’achat d’un zombie, obtenez en cent autres gratuitement! Quelle aubaine de m… Leur éradication semblait être aussi probable que de voir Lyndsay Lohan rester sobre plus de quarante-huit heures.

Sur le point de faire une dépression (et les pharmacies déjà dévalisées de tout leur Valium), j’avais décidé que ma santé mentale pouvait bien passer en priorité pour un seul jour. Mon idée de journée-détente n’avait pas du tout convaincu Riley et Will, trop coincés dans leur rôle de parfaits-petits-archéologues-de-l’Apocalypse. Quant à Jane, qui savait apprécier le bon vin et le chocolat bas de gamme, je ne l’avais pas revue depuis l’incident avec l’armée de rôdeurs. Je n’étais pas sûr que mon comportement lui ait donné le goût de me revoir par la suite. Disons que traîner son chien mal élevé lors des expéditions dangereuses n’est pas la meilleure façon de conserver ses amis. Et les autres survivants que je connaissais… Peut-on appeler les types qui nous mettent un pistolet sur la tempe des copains? Même en ces temps éprouvants, les contacts sociaux de ce genre sont tous sauf amicaux.

Décidant que je n’avais besoin que personne d’autre que mon fidèle cabot pour m’amuser, je me mis en route en direction du parc afin de profiter d’une journée de soleil comme s’il n’y avait pas la mort qui m’attendait à chaque détour. De toute façon, la ville était un terrain de chasse plus approprié pour les infectés. La nécessité de se nourrir et de s’abriter rendait les habitations plus attrayantes que les espaces verts pour les survivants, et donc aussi pour leurs prédateurs. L’après-midi fut passé à l’accomplissement d’un seul objectif, soit zigzaguer au travers des arbres en bottant des ballons dénichés pour l’occasion hors de portée de Buster. Tandis que je mettais mon cardio à l’épreuve, mon homologue canin tentait tant bien que mal de me rapporter les balles que j’envoyais voltiger au loin, bien qu’elles fassent deux fois la taille de sa tête. Puis, essoufflé et le corps parcouru de décharges d’endorphines, je m’étendis sur l’herbe entourant le lac artificiel à l’ombre d’un arbre centenaire, l’esprit à la dérive. Une fois mon rythme cardiaque revenu à la normale, je me relevai et entrepris de me débarrasser de mes vêtements qui me collaient à la peau. L’eau fraîche du lac me fit l’effet d’une décharge électrique lorsque mon corps brûlant entra en son contact. Buster était réticent à m’accompagner, mais mes encouragement eurent raison de son entêtement et bientôt nous pataugions tous les deux tels des canards. Je l’éclaboussai en m’esclaffant comme un idiot.

Depuis que j’avais quitté le manoir, je n’avais pas passé une journée de ce genre, focalisé sur mon seul amusement. Pendant quelques heures, j’avais oublié le monochrome du quotidien, du moins jusqu’à ce que mon estomac gronde, ce qui tira un trait sur ma journée d’insouciance. Je devais vite rentrer en ville et dénicher un abri avant que le soleil ne se couche. Privé du sens de la vue, exploration nocturne rimait trop souvent avec mission suicide. Je me retournai en direction de la berge et m’arrêtai net. Je n’étais plus seul. Humain ou rôdeur, homme ou femme, je n’en avais aucune idée, encore trop loin pour pouvoir distinguer les traits de l’intrus. Disons que le manque de commodités rendait les survivants difficilement dissociables de leurs homologues cannibales. Et quel idiot je faisais, nu comme un ver et désarmé! Je ne me considérais pas comme un type stupide, je trouvais même que j’avais la meilleure répartie de tout Houston. Toutefois, j’avais le don de me mettre dans de telles situations de vulnérabilité face au danger. Espérons que ma langue acérée puisse me permettre de sortir d’ici en vie encore une fois… Je ne pensais pas pouvoir me rendre à la rive avant mon opposant, mes mouvements ralentis par l’eau qui m’entourait. N’arrivant pas à décider quelle marche à suivre me permettrait de m’en réchapper en un seul morceau, je restai tout simplement planté au milieu du lac, comme une statue grecque avec un peu moins d’abdos.

HS : Je voulais juste avertir que je ne ferais pas autant de texte à chaque fois, je n’en aurai pas le courage.
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyVen 31 Juil - 23:38:04

Sierra et Andrew ont décidé d’aller pêcher. Il fallait bien rapporter à manger. Sa copine n’avait pas bien dormit la nuit dernière, il le voyait juste aux cernes sous ses yeux. Si elle avait pu, elle serait sortie faire un jogging. C’était ce qu’elle faisait avant l’apparition des zombies. Maintenant, elle ne pouvait plus le faire. Il lui faudrait lui trouver un endroit un peu plus grand, d’accord, plus de territoire à couvrir et protéger, mais en barricadant, ils pourraient y arriver. Il pourrait peut-être même trouver un endroit où la personne aurait laissé un petit gymnase personnel que sa petite femme pourrait utiliser. Il devait trouver une solution, elle faisait des crises d’insomnies de plus en plus fréquentes et il avait besoin qu’elle soit alerte en tout temps. La petite balade pour pêcher lui ferait du bien, il l’espérait du moins.

Plus ils approchaient de l’endroit, plus il se disait qu’il y avait quelqu’un dans l’eau. Trop tard pour se cacher autant pour eux que pour la personne dans l’eau. Il l’avait vu et l’autre aussi. Il ne pouvait pas dire pour le moment si c’était un homme ou une femme. Il sortit son couteau. Les humains pouvaient être un danger autant qu’un zombie. C’est à ce moment qu’il vit que l’homme avait un chien avec lui. Une bête de plus, il détestait les chiens. Les avaient toujours détestés. Il regarda l’homme, car maintenant il pouvait dire qu’il s’agissait bien d’un homme, les vêtements au sol devait lui appartenir. Il secoua la tête, une telle imprudence. Il ramassa les armes qui se trouvaient avec les vêtements.

-Tenez votre clébard loin de moins et je vous rends vos vêtements. Je garde les armes le temps de voir si je peux vous faire confiance.

Ils étaient deux, il était seul et désarmé. D’accord, il avait la sale bête, mais tant pis. Il avait un pistolet en poche et Sissi aussi. Elle pourrait tirer le chien au besoin. Il avait préféré sortir le couteau, ils avaient appris à leur dépend que le bruit attirait ces maudits bouffeurs de chair. Il fit signe à l’homme de sortir de l’eau. Il le surveillait et veillerait à ce qu’il ne fasse pas le moindre geste suspect. Il parla tout bas pour que l’autre n’entende pas, que Sissi.

-Si le cleb te semble agressif, n’hésite pas. Je m’occupe de l’homme.
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptySam 1 Aoû - 20:39:21

Si elle s’arrêtait, Sierra savait qu’elle finirait par s’endormir. Ça faisait déjà plusieurs nuits qu’elle était incapable de fermer l’œil avant les petites heures du matin. C’était embêtant. Très embêtant. Avant les mangeurs de chairs, Sissi se serait contentée d’aller faire un jogging, histoire de dépenser un peu d’énergie, mais maintenant, il lui fallait faire une croix là-dessus. Par moment, elle se disait qu’un tapis roulant serait peut-être idéal pour elle, mais comment ramener ça avec une moto, hein? Ils pourraient aisément en prendre un au gym préféré de Sierra, mais resterait toujours le problème du transport. Ça ne pouvait plus durer. Elle était moins efficace durant le jour pendant leurs déplacements et Dieu sait qu’ils devaient bouger beaucoup chaque jour, ne serait-ce qu’afin de trouver un peu de nourriture. C’était d’ailleurs ce qui était prévu au programme. Aller pêcher. Quelques semaines plus tôt, ils avaient trouvé des cannes à pêches dans la maison qu’ils avaient investie et ils s’étaient dit que ça serait une bonne source de nourriture si la pêche était bonne. Depuis, Andrew la traînait à la pêche religieusement. A croire qu’il voulait lui faire regretter les heures de jogging matinal qu’elle lui avait imposées bien avant l’arrivée de ces monstres bouffeurs de chair fraîche.

Le seul problème aux yeux de Sissi, c’était que la pêche était une activité tranquille et vraiment pas assez physique à ses yeux. Mortellement tranquille même. Et elle, il fallait qu’elle bouge si elle ne voulait pas s’endormir sur place. C’était ça aussi le problème de ses crises d’insomnie. Elle ne pouvait pas fermer l’œil la nuit, mais durant la journée, dès qu’elle restait tranquille quelques minutes, elle pouvait piquer du nez. Certains diront que dormir durant la journée était la meilleure des façons de ne pas dormir la nuit, mais ceux-là n’auront jamais souffert d’insomnie! Et puis, ce n’était pas parce qu’elle voulait dormir en journée, c’était juste plus fort qu’elle, le sommeil finissait toujours par la gagner, la fatigue par la rattraper.

Après avoir soigneusement dissimulé la moto, le couple se dirigea vers l’étendue d’eau qui était devenue leur lieu de pêche officiel. Ils laissaient toujours la moto un peu plus loin afin d’avoir le temps de l’atteindre et de mettre un peu de distance entre eux et les monstres, le temps de faire démarrer la bécane. Sissi s’amusait constamment à dire à Andrew qu’elle avait eu une très bonne idée en le forçant à courir avec elle. Désormais, en cas d’arrivée impromptue d’une bande de rôdeurs, ils pouvaient courir sur une bonne distance sans être morts de fatigue au bout de quelques minutes. Mine de rien, cet entraînement avait eu du bon.

En s’approchant près du plan d’eau, le couple s’aperçu qu’il y avait des vêtements sur le bord de l’eau. Quelqu’un dans l’eau. « Tu parles d’un endroit où faire trempette! » songea Sierra en secouant la tête. Cette personne était soit complètement inconsciente ou bien totalement bête à manger du foin. Et il y avait un chien. Andrew n’aimait pas les chiens. Elle non plus n’avait pas une grande affection pour ces animaux-là. Elle préférait les chats, ils étaient plus indépendants, ils lui correspondaient davantage. En fait, au moment de l’arrivée des zombies, Sissi commençait à parler à Drew d’adopter un chaton. Elle n’avait pas eu gain de cause, mais si les rôdeurs n’étaient pas débarqués, elle aurait sans doute fini par l’avoir à l’usure.

Arrivés près du plan d’eau, Andrew pris les choses en main. On ne pouvait faire confiance à des inconnus, on n’était jamais trop prudents. Alors Drew annonça la couleur au baigneur. Il lui donnerait ses vêtements, mais garderait les armes le temps de déterminer s’ils pouvaient faire confiance au type dans l’eau. Bonne idée. Quand il lui chuchota de ne pas hésiter à tirer sur le chien s’il se montrait agressif, Sierra se contenta d’hocher la tête. Si ce cabot faisait mine de s’approcher d’elle pour autre chose qu’une caresse, il finirait avec un trou dans le crâne. Pour le moment, elle garderait le silence et laisserait Andrew gérer la situation. Mais si ça dérapait, Sissi interviendrait.
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyDim 2 Aoû - 9:42:13

Je continuais d’observer l’inconnu au bord du lac. Son statisme tranchait avec la bougeotte des rôdeurs, qui avançaient sans arrêts à leur vitesse d’escargot, allant même jusqu’à tourner en rond lorsque enfermés dans un lieu clos. Mes yeux captèrent du mouvement derrière l’intrus alors qu’une seconde silhouette émergeait dans mon champ de vision. Super, est-ce qu’il y en a encore d’autres de cachés? Je fus fixé sur la nature des voyeurs lorsqu’on m’incita à avancer. Mes vêtements m’attendaient sur la berge, mais mes armes avaient maintenant changé de main. Mentalement, je frappai en pleine tête. Si je n’avais pas nagé aussi loin, si j’avais choisi un endroit plus sécurisé… Si si si. Pour une fois que je passais une bonne journée, il fallait que je gâche le moment en me mettant encore dans le pétrin. J’étais ambivalent à l’idée d’obéir à leurs ordres. Était-une une façon de m’attirer pour mieux m’abattre une fois à distance de tir? À mes côtés, Buster semblait avoir de la difficulté à se garder à flot, ce qui me décida à marcher vers mes semblables. Autant courir ce risque que de laisser mon chien se noyer.

J’avais maintenant de l’eau jusqu’à la taille. À cette distance de la berge, je distinguais mieux les visages des survivants devant moi, un homme et une femme armé de cannes à pêche. Vous venez de faire une belle prise. Leur expression faciale ne me disait rien de plus sur ce qui m’attendait. Tout le monde semblait afficher ce masque de férocité lors des premières rencontres, préférant avertir qu’appuyer sur la gâchette en cas de problème serait la première réaction. Alors que dans les premiers jours suivant mon départ du manoir, j’avais tenté par tous les moyens de retrouver mes semblables, quitte à les approcher mains en évidence, je commençais maintenant à préférer employer la prudence face aux autres survivants. Cette histoire à l’hôtel m’avait plus ébranlé que je l’aurais cru à prime abord.

J’hésitais à faire un pas de plus, l’eau froide ayant de ces effets sur l’anatomie des hommes, voyez-vous… Je ne pouvais tout de même pas jouer au pudique et leur demander de se retourner. Je n’étais pas en position pour énoncer des exigences. Je soupirai en émergeant de l’eau, les mais de chaque côté de la tête. Rincez-vous l’œil. Tandis que je mettais les pieds sur le sable et que je me dirigeais vers le tas de vêtements, Buster se secouait. Je ne quittais pas des yeux les deux acolytes alors que mes mains entrèrent en contact avec le tissu humide de mon-t-shirt. « Vous m’excuserez de devoir faire ça maintenant, mais ces vêtements sont encore trempés de sueur. Petite séance de gym aujourd’hui. » Je retournai dans l’eau, me plaçant de biais à eux pour ne pas leur offrir mon dos comme cible (ni de vision de mon derrière). Je frottai les vêtements immergés les uns contre les autres, découvrant du même coup que le couteau dissimulé dans mes chaussettes avait été subtilisé en même temps que mon pistolet. Plutôt malins ces deux-là.

Tandis que je revêtais mon caleçon, Buster se dirigea vers les inconnus. Suite aux dernières mésaventures que ce chien nous avait fait subir mes amis et moi, j’avais fait un tour à la librairie pour dénicher un livre de dressage canin. J’espérais que mes efforts en ce sens aient porté fruit. « Buster… » Il retourna la tête dans ma direction, signifiant qu’il avait compris le message, avant de se remettre en marche. Je sentis les cheveux de ma nuque se hérisser. Tandis qu’il reniflait le pantalon de l’homme, je lançai une prière silencieuse au ciel, la dernière d’une nombreuse lignée depuis mon exploration de Houston. Seigneur, je jure de ne plus me plaindre de la platitude de mon quotidien si je peux continuer de le vivre avec mon chien, alors empêchez-le de faire une autre bêtise.
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyMer 5 Aoû - 19:37:06

Andrew regarda l’autre sortir de l’eau, il n’avait pas l’air agressif, mais il ne prendrait aucune chance. Il le laissa même faire sa «toilette ». Le chien commençait à le rendre nerveux cependant. Il détestait les chiens, les avaient toujours détesté. Sa mère lui avait raconté qu’il en avait une peur bleue depuis qu’il avait été mordu jeune par un chien dressé pour l’attaque. Il tenta de ne pas se laisser déconcentrer par l’autre, mais c’était difficile. L’homme appela le chien « Buster ». Andrew fit aller son pied pour chasser l’importun à ses pieds.

-Vous devriez sincèrement rappelez votre « Buster », je hais les chiens presque autant que ces maudits monstres momifiés. Alors si vous tenez à le garder en vie éloignez-le de moi.

C’était plus fort que lui, il savait que Sierra ne laisserait pas l’animal lui faire de mal et qu’elle veillait à ce qu’il se tienne tranquille pendant que lui-même s’occupait de voir à l’homme qui lavait ses vêtements, nu comme un ver. Drew ne comprenait pas ce que l’autre faisait là. Il le regardait, il avait presque l’air nonchalant, lavant ses vêtements comme s’il était à la buanderie.

-Qu’est-ce que vous faites-là? Je veux dire, comment avez-vous pu assez inconscient pour faire trempette nu et sans être armé? Des gens sans scrupules vous aurais déjà tué et aurait gardé le chien comme déjeuner.

Il n’exagérait même pas, il savait que certains l’auraient fait. Il regarda le chien qui le reniflait toujours, lui ne le garderait même pas pour se nourrir. Non, il le laisserait aux zombies, pendant qu’ils se repaîtraient de sa chair, ils ne seraient pas après Sissi et lui. Il devait arrêter de s’imaginer qu’il tuait le chien, il pourrait bien mettre son idée à exécution sinon. Il se sentait ridicule d’avoir une crainte aussi marqué pour cette bête. La seule chose qui était bien, c’était que l’autre ne pouvait pas tourner cette peur contre lui, car un mouvement et le chien était mort. S’il le voulait vivant, il ne devait pas le laisser faire quoi ce que soit de menaçant.

-Prenez tout votre temps, tant que vous tenez cabot loin, nous ont est là pour pêcher comme vous avez dû le remarquer. Le chien ne sont pas mon repas favori, comptez-vous chanceux tous les deux.

Il emporta les armes de l’homme avec lui un peu plus loin sur la berge, faisant signe de la tête à Sissi de le suivre. Ils n’allaient quand même pas rester là à attendre qu’il termine son lavage. Sissi pouvait pêcher pendant qu’il assurerait leurs arrières.
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyJeu 6 Aoû - 23:08:40

Décidément, il y avait des gens qui faisaient n’importe quoi dans la vie. Comme le disait si bien Andrew, il fallait être inconscient pour agir de la sorte. Comment cet homme pouvait-il trouver malin de se baigner comme ça alors que les rôdeurs étaient partout? Qu’il soit nu ou vêtu était de peu d’importance, ce qui importait le plus, c’est que l’homme avait laissé ses armes loin de lui. N’importe qui aurait pu les lui voler ou pire, le tuer avant de s’en emparer pour grossir son arsenal personnel. S’il leur arrivait encore de croiser des gens bien – comme ceux qui habitaient l’hôpital entre autre – beaucoup n’en avaient plus rien à faire de la survie des gens qu’ils pouvaient rencontrer. Seules leurs vies comptaient à leurs yeux. Leur devise était « pas de quartier! ». Si certains ne prenaient que le strict nécessaire quand venait le temps du ravitaillement, d’autres prenaient avec eux tout ce qu’ils pouvaient transporter, se fichant bien que d’autres puissent avoir besoin d’un peu de médicaments en vente libre. Si la nourriture se faisait rare, les médicaments c’était pire encore. A croire que c’était le premier item que les survivants avaient pensé à s’approprier. Ce qui n’était pas bête, il fallait bien l’admettre. Même à l’hôpital les médicaments étaient rationnés, gardés pour ceux qui en avaient le plus besoin. Dommage que ceux qui en avaient le besoin le plus urgent soient ceux qui risquaient le plus de passer l’arme à gauche.

La jeune femme écarquilla les yeux et secoua la tête quand elle vit le type sortir de l’eau pour se diriger vers ses effets personnels. Sissi s’efforça donc – avec succès il fallait l’admettre – de ne pas laisser son regard dévier. Hors de question qu’elle voit cet homme dans son plus simple appareil. Elle s’efforcerait de ne pas laisser ses yeux vagabonder plus bas que les épaules. Elle pouffa de rire quand elle le vit retourner dans l’eau avec ses vêtements pour entreprendre sa lessive, prenant quand même soin de leur épargner la vue sur son derrière. Il était nu comme un ver et n’avait pas pris la peine de remettre son boxer. Comme s’il n’y avait rien de plus naturel que de se balader à poil devant des étrangers. Bah! Il était peut-être tout simplement un adepte du naturisme après tout! C’était tout à fait possible, même si Sissi ne comprenait pas l’envie de se balader en pleine nature sans rien sur le dos. Des plans pour se faire piquer par des bestioles dans des endroits qui auraient dû être couverts. Très peu pour elle! Sierra n’était pas vraiment prude de nature, mais il y avait quand même une limite qu’elle n’oserait pas franchir. Les limites de cet homme ne devaient pas être les mêmes que celles de Sissi!

De son côté, Andrew commençait à se lasser du chien. Il ne les avait jamais aimés, mais c’était pire depuis ce qui lui était arrivé quand il était gamin. Si Sierra n’avait pas une grande affection pour ces bêtes-là, Drew les détestait encore plus qu’elle. La haine qui leur vouait était presque viscérale. D’un autre côté, s’il lui était arrivé la même chose qu’à lui, elle aussi aurait eu hâte que le cabot s’éloigne et daigne rejoindre enfin son maître. Ce qu’il finit par faire

- On fait quoi une fois qu’il sera habillé? On lui rend ses armes en espérant qu’il n’aura pas envie de se venger? souffla Sissi à Andrew pendant qu’ils s’éloignaient un peu pour trouver un endroit pour pêcher.

Après tout, la question était légitime. Pour le moment, l’inconnu ne semblait pas bien menaçant. Son chien non plus d’ailleurs. Une fois qu’ils seraient sûrs et certains que l’homme ne leur voudrait pas de mal, qu’est-ce qu’ils devraient faire? S’i jouait la comédie pour mieux les berner, le temps de récupérer ses armes? Les retournerait-il contre eux?

- Cette fois-ci mon trésor, c’est toi qui pêche et moi qui surveille les alentours. Hors de question de risquer de pêcher à nouveau l’horreur de l’autre jour.

Juste à penser à ce… poisson, elle en avait encore des sueurs froides.
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyVen 7 Aoû - 0:13:06

Une fois mon entrejambe couvert, je rappelai Buster à moi, voyant l’homme se durcir à la vue de mon camarade. Étant capable de me mettre moi-même dans des situations impossibles, je ne désirais pas que l’atmosphère de la rencontre s’envenime pour une raison aussi banale qu’un chien qui reniflait un peu trop au goût de ma nouvelle connaissance. L’animal m’avait écouté, ce qui je dois l’admettre tenait presque du miracle. On me fit savoir que plusieurs autres personnes n’auraient pas hésité à me flinguer et à faire un méchoui de mon cabot. Je retins un soupir, quelque peu lassé qu’on me fasse les mêmes reproches à chaque rencontre, bien que la faute tombait encore sur moi. Je n’apprenais tout simplement jamais. Je répliquai à l’homme sur le ton de la plaisanterie tout en enfilant les dernières pièces de mon habillement : « Buster n’est pas assez gras pour nourrir quelqu’un qui n’a pas l’appétit d’un oiseau. Quant à la nudité, disons qu’il s’agit de la meilleure façon de se laver le corps. Vous n’auriez pas voulu me sentir après ce jogging, croyez-moi. Et si vous voulez vraiment savoir, il est plutôt difficile de faire trempette avec ses armes. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. » Je lançai mon sourire le plus idiot à ces survivants. Ma meilleure chance de ressortir d’ici vivant était de leur faire croire que j’avais une ampoule d’un demi-watt à la place de la cervelle. Ainsi, ils pourraient me redonner mes armes sans crainte, ayant plus de chance de voir le demeuré empoigner le pistolet par le mauvais bout et mettre fin à ses jours lui-même.

Étais-je véritablement aussi brillant qu’un ver de terre? J’avais bien arpenté cette section du parc de long en large avant de me décider à m’y installer pour la journée et je m’efforçais de garder le silence lors de ma course, le seul bruit audible étant le bruit mou de mon pied contre les ballons. Quant à la baignade… Bon, l’insouciance qui suivait l’effort physique avait bien eu raison de ma prudence. Je m’étais trop éloigné de la berge, certes, mais il fallait bien se dénuder pour se débarrasser de toute cette sueur. Laisser mes armes au rebord de l’eau n’était pas le comportement le plus dangereux à mon avis, sinon comment aurais-je pu les atteindre en vitesse en cas d’affrontement avec un rôdeur? J’avais uniquement eu la malchance de tomber sur des êtres humains, plus rapides et stratégiques que leurs homologues en décomposition Toutefois, ces deux-là ne semblaient pas être les pires que j’aurais pu croiser. Bien au contraire, ils m’avaient redonné mes vêtements et laissé en vie. Ils s’apprêtaient maintenant à pêcher, une fin d’après-midi typique du sud des États-Unis. Leur idée n’était pas des plus déplaisantes, ayant une faim de loup suite à toute cette énergie dépensée. J’espérais que le poisson morde vite à l’hameçon, même si je doutais qu’ils aient envie de partager leurs prises avec moi.

Je m’approchai d’eux, ne pouvant pas entendre les bribes de leur conversation. Je me demandais comment je pourrais les aborder, la situation ayant tout de même commencé par un excès d’exhibitionnisme de ma part. De quoi jeter un petit malaise sur la conversation (bien que le malaise ne soit pas si petit que cela, humhum…) En même temps, nous savions tous que la seule chose qui nous retenais ensemble était le fait qu’ils avaient confisqué mes armes. Je ne pouvais pas arriver et leur proposer de garder leurs arrières pendant la petite partie de pêche. Une amorce aussi peu subtile ne me rendrait pas mon pistolet et ma lame, à moins que cette dernière me soit lancée en pleine tête. « Vous comptez me proposer une canne en échange de mes armes? Je ne suis pas le plus grand pêcheur du Texas, mais je crois que je peux me débrouiller pour sortir une ou deux bestioles de ce lac. Si je réussis, on partage les prises cinquante-cinquante. Marché conclu? » Après tout il s’agissait de la meilleure solution pour eux. Ils pourraient ainsi pêcher en toute sécurité à l’aide des deux cannes sans avoir à redouter que je leur transperce le crâne une fois mes armes retrouvées. Une fois lancés, nous pourrions mieux nous connaître, ils verraient alors que j’étais un type sympa malgré mon comportement de naturiste et je pourrais peut-être du même coup manger quelque chose de frais. Une vraie aubaine pour moi!
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyMer 12 Aoû - 22:34:57

L’homme finit par rappeler son chien. Enfin. L’angoisse qui tenaillait Andrew descendit d’un cran. L’homme termina sa toilette et enfila ses vêtements mouillés. Il ne faisait pas froid, heureusement. En même temps, la chaleur l’avait sans aucun doute motivé à profiter d’un bain dans la rivière. Cet homme était tout un numéro, il n’y avait pas à dire. Il lui expliqua que son chien était trop maigre pour faire un bon repas, que les armes n’étaient pas une bonne idée pour faire trempette et que se baigner était la chose la plus facile pour se laver. Il faillit lever les yeux au ciel mais se retient. Non, ce mec ne pouvait pas être aussi idiot, c’était impossible. Il devait faire le mec stupide juste pour se faire passer inoffensif. Du moins, Andrew l’espérait pour lui. Sissi lui demanda ce qu’ils feraient une fois que l’homme serait habillé, il fit un léger haussement d’épaule, à peine perceptible. Il ne savait pas. Il tentait de réfléchir, mais c’était difficile d’analyser cet homme. Il semblait jouer un jeu, déjà ça ne lui donnait pas confiance. Pendant que l’autre terminait, Sierra lui indiqua qu’elle ne pêchait pas. Elle avait eu peur la dernière fois. Elle avait sorti un véritable monstre. En fait, elle avait attrapée un Lépisosté Osseux, on l’appelait aussi poisson-alligator. Pour être laid ce l’était, quand on le mangeait, il fallait aussi s’assurer de bien le nettoyer et qu’il n’y ait aucun œuf présent lors de l’ingestion. Les œufs de ce poisson sont toxiques pour l’humain et les animaux. Ce n’était pas une chair très bonne, mais à défaut de ne rien manger, mieux valait manger une chair fade.

Pauvre Sierra, il se souvenait de sa tête lorsqu’elle avait sortie cette horreur de l’eau. Ce poisson était vraiment très dangereux, Andrew avait dû jouer de prudence avec lui, un seul coup de gueule pouvait vous mener à l’hôpital avec des blessures sérieuses. Ce poisson était considérer plus comme une nuisance qu’autre chose, mais après avoir mangé sa chair, il avait gardé les écailles et les avaient fait sécher. Il se souvenait d’un épisode de River Monster (Monstre d’eau douce), où Jeremy Wade avait mentionné dans que les écailles de ce poisson pouvait servir à faire des pointes de flèches. Il avait donc gardé ce précieux butin pour échanger avec les gens de l’hôpital, il savait que l’un de leurs hommes fabriquait des armes. Ils avaient le monopole de l’essence avec le stationnement, donc il pouvait faire un échange avec eux pour que leur moto puisse continuer de rouler. Tout était bon pour faire des échanges. Plus Andrew y pensait, plus il trouvait l’homme inconscient de faire trempette dans ce cours d’eau. Si Sissy avait pu sortir cette monstruosité, imaginer ce qu’elle aurait pu faire à l’homme ou même à son chien. Malgré que la sécurité du chien lui importait peu. L’homme proposa de pêcher avec eux, ils partageraient le fruit de leur labeur. C’était tout de même équitable. De plus, Drew ne pouvait pas surveiller deux lignes en même temps.

-Je veux bien vous prêter une canne, mais les armes restent de mon côté pour le moment. Désolé, mais je ne crois pas que vous soyez aussi bête que vous le laisser paraître.

Il tendit la canne à l’homme.

-Je suis Andrew, elle s’est Sierra, mais elle préfère Sissy.

Tant qu’à pêcher avec quelqu’un aussi bien savoir au moins son prénom. Il eut un sourire envers l’homme.

-Est-ce que vous savez quelle sorte de bestiole se pêche ici? Juste comme ça, parce que vous preniez quand même votre bain avec plusieurs d’entres elles tout à l’heure.

Il regarda l’homme de biais en préparant sa canne.

-Sissy à sortie un Lépisosté Osseux il y a deux semaines. Il devait faire environ trente livres, sans exagération.  

Celui que Jeremy Wade avait sorti était beaucoup plus gros que ça. Il avait même lu qu’un homme de la région en avait pêché un de quatre-vingt livres. Ce qui n’était pas léger.

-Si vous en sortez un, je vous laisse la moitié des écailles aussi, elles peuvent s’avérer une bonne monnaie d’échange avec les gens de l’hôpital, surtout celui qui fabrique les armes.
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyDim 16 Aoû - 0:42:51

S’il voulait participer à la pêche, ce n’était pas Sissi qui allait s’en plaindre. Sa dernière prise lui avait fichu la frousse de sa vie. Même les mangeurs de chair fraîche ne lui faisaient pas peur ainsi. Alors non, ça ne l’embêtait pas du tout de laisser sa canne à quelqu’un d’autre et de surveiller les alentours pour s’éviter de mauvaises surprises. N’importe quoi plutôt que de risquer de tomber sur le monstre immonde qu’elle avait pêché. Elle voulait bien croire que les écailles de l’horreur puissent être une bonne monnaie d’échange avec le groupe qui occupait l’hôpital, mais il y avait des limites. Même que ce fouttu poisson ne goûtait pas grand-chose. Elle avait dû arroser sa part avec une tonne de ketchup pour que ça goûte quelque chose. Et ça, c’était sans oublier le sel qu’ils avaient dû mettre en quantité industrielle après la première bouchée avalée. Si sa mère l’avait vue gâcher du poisson avec ce condiment rouge, elle l’aurait sans doute tuée sur place.

- Si ça vous amuse de pêcher à ma place, je vous cède ma canne avec plaisir. Drew peut bien dire que j’ai eu la frousse, il n’en menait pas large lui non plus quand j’ai sorti ce truc-là de l’eau.

Le marché passé avec l’inconnu qui ne voyait pas de problèmes à se balader les fesses à l’air l’arrangeait bien. Sierra savait bien que pêcher ce truc avait son utilité, à commencer par les écailles qu’ils pourraient échanger à l’hôpital, mais autant être honnête. Quand Andrew lui avait suggéré d’aller pêcher, la jeune femme avait fait la moue. Il lui aurait suggéré d’aller sauter en parachute – alors qu’elle avait le vertige dès qu’elle grimpait sur une chaise – que Sissi aurait été davantage prête à se jeter dans le vide qu’à revoir le monstre marin. Parce qu’à ses yeux, c’était bel et bien ce que ce prétendu poisson était. Un monstre. Quoique après avoir vu Jaws une fois, Sissi pouvait peut-être maintenant réviser son jugement. Les requins étaient pires, mais peut-être pas de beaucoup.

Drew marqua cependant un point en parlant de la bête à l’inconnu. Ou bien il se fichait des risques ou bien il ignorait quel monstre marin se cachait dans cette rivière. Dans ce cas-là, c’était peut-être aussi bien qu’ils l’aient pris sur le fait et l’aient poussé à sortir du plan d’eau. Il y avait bien assez des rôdeurs qui étaient un véritable danger public, inutile d’aller s’ajouter une source potentielle de danger en faisant trempette dans la rivière. Quant à la proposition d’Andrew de laisser la moitié des écailles du monstre, s’ils en attrapaient un, était une bonne idée. Sans devenir amis avec l’homme, ils pouvaient avoir des relations cordiales. En cas de pépins dans le futur, s’il venait qu’à passer par là, l’homme pourrait être tenté de leur venir en aide en se rappelant de leur première rencontre. C’était peut-être un peu calculateur, mais la personne qui ne calculait pas un peu ne pouvait pas prétendre survivre bien longtemps.

Désolée si j'ai mis du temps avant de répondre. Il fallait que ça soit mauvais par-dessus le marché.
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyDim 16 Aoû - 22:35:03

Andrew et Sierra (Sissy). Tant qu’à devoir partager quelques heures en leur compagnie, aussi bien que tout le monde se connaisse. Je tendis la main pour leur serrer la pince, un geste de civilité certes archaïque mais auquel j’accordais encore beaucoup d’importance. « Lincoln, enchanté », dis-je à Andrew tout en attrapant la canne tendue de ma main gauche. Je me tournai ensuite vers Sierra. « Enchanté Sissy ». J’eu la présence d’esprit de ne pas faire de blague idiote à propos de l’impératrice d’Autriche, ce genre d’absurdités ayant sûrement déjà été proféré à outrance par des petits comiques dans mon genre. Un commentaire de cet acabit, même anodin, peut devenir franchement agaçant avec la répétition. J’en avais l’expérience avec les gens qui me hurlaient aux oreilles les paroles de My Heart Will Go On dès que je leur exprimais mon dégoût pour cet air.

Andrew avait percé mon jeu à jour. Il fallait croire que j’étais bien plus mauvais acteur que survivant. Un exploit. Néanmoins, maintenant que je savais ces deux-là relativement inoffensifs, je n’avais pas l’intention de leur pointer mon fusil à la figure à la seconde où ils me l’offriraient. Je me rapprochai de la berge et écoutai les commentaires de mon compagnon sur la faune de ce lac. Je sentis le sang quitter mon visage lorsqu’il me dit que Sissy avait sorti un poisson de trente livres dernièrement dans ces mêmes eaux. Je me tournai vers elle pour m’assurer qu’il ne me baratinait pas. Sa réponse me confirma que même Andrew avait été apeuré quand cette bête avait été remontée au grand jour. C’est deux fois le poids de mon Jack Russell! Et dire que j’avais exposé mon appât personnel à la vue de ces créatures sous-marines… Je n’avais aucune idée de l’apparence de ce Lépisosté Osseux, mais mon imagination fertile m’envoyait des visions de monstres préhistoriques se jetant sur moi tandis que je barbotais avec insouciance. « Je crois que vous venez de me couper l’envie de refaire trempette ici… »

J’imitais Andrew qui préparait sa canne à pêche tout en réfléchissant à sa proposition de conserver les écailles. Je ne voyais pas en quoi elles pourraient être utiles aux types de l’hôpital, mais je n’allais pas cracher sur une possible monnaie d’échange contre des soins. À voir dans quel lac je décide de mettre les pieds, ce ne sera pas de trop. Je devais avoir l’air de tout un numéro, à copier ainsi chaque mouvement d’Andrew. Mes dernières pêches étaient loin d’être récentes, mais j’espérais que la technique me reviendrait en mémoire. Je jetai ma ligne à l’eau sans enfoncer mon hameçon dans l’œil de l’un de mes nouveaux camarades au passage (un bon début) et je m’installai sur l’herbe, m’assurant que Buster restait sagement assis à mes côtés et le plus loin possible des autres. Bien que l’appréhension que nous avions tous ressenti au départ semblait être retombée d’un cran, je savais que ces deux-là n’étaient pas plus friands qu’il le faut des chiens. Inutile de faire revenir la tension.

La pêche étant une activité plutôt passive, nous n’avions pas grand-chose à faire pour ignorer le silence qui s’était installé. La garde des alentours étant confiée à Sissy, je n’avais qu’à agiter ma ligne de temps à autres afin de donner une illusion de vie à mon appât. Je ne savais pas si ces deux survivants étaient du type bavard, mais je pris le risque de poursuivre la conversation, le pire qu’il pouvait m’arriver étant de me faire reprocher d’effrayer le poisson. « Alors vous deux, qu’est-ce que vous faisiez de bon dans la vie avant que La Nuit des morts-vivants ne devienne notre réalité quotidienne? » J’aimais cette amorce de discussion anodine, bien que plusieurs m’aient reproché son archaïsme. Elle me donnait l’illusion que tous mes repères n’avaient pas disparu et que nos métiers et occupations d’antan étaient toujours un sujet d’actualité. On pouvait en apprendre beaucoup des gens à l’aide de leurs choix de carrière. Une infirmière était plutôt altruiste et compatissante, un ouvrier de la construction était un type débrouillard et relativement utile à avoir comme copain tandis qu’un politicien était à éviter comme la peste même en cette époque où régnait l’anarchie. J’aurais volontier affronté une horde de zombies plutôt que les derniers élus républicains restants. Gardons les allégeances politiques pour une autre fois si l’on veut garder le dialogue amical. Sage réflexion.

HS : Aucun problème pour le délai, vous répondez quand vous voulez. :)
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyLun 17 Aoû - 10:57:00

HJ: Pour que tu vois de quoi ce poisson à l’air, car je ne l’ai pas inventé lol.
Spoiler:

Spoiler:

-Ce truc-là, on peut dire ça oui. Je savais que ça existait, mais je n’en avais jamais vu en vrai. J’avoue que c’est assez ignoble.

L’homme se présenta comme étant Lincoln. Andrew ne put s’empêcher de sourire quand l’homme lui indiqua qu’il lui avait « coupé » l’envie de faire trempette. Il l’espérait bien en effet, ce n’était pas une bonne idée. Ce poisson avait des dents capables de vous arracher un membre d’un seul coup de mâchoire. Du moins, c’était l’impression qu’il en avait eu.

-Ses écailles font de bonnes pointes de flèches. Il y a au moins de membres assuré de l’hôpital qui utilise un arc selon les informations que j’ai eu, donc j’en échange une partie contre des soins, un peu d’essence ce genre de chose.

Ils auraient pu choisir de vivre dans cet hôpital, mais il ne se voyait pas parmi tous ses gens entassés. Il avait l’impression que ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils ne perdent tous la tête et se sautent à la gorge. Il ne serait pas là quand ça se passerait et ferait en sorte de protéger Sissi de ses gens qui pourraient être devenu fou. Les morts de l’hôpital devaient bien devenir zombie aussi, il était curieux de savoir comment il procédait. Est-ce qu’ils tuaient la personne avant sa mort, ou attendait qu’elle ait rendu son dernier souffle avant de lui détruire le cerveau? N’étais-ce pas dangereux? Un patient mourant se transformait en quelques instants, s’ils n’étaient pas près de lui? Ils se retrouvaient avec un zombie se baladant librement dans l’endroit. Ils avaient conçu un système pour éviter ce genre de chose? Il n’en savait rien et en fait, il ne voulait pas le savoir. Il était intrigué par leur façon de fonctionner bien entendu, mais pas de là à poser les questions ou bien à en faire l’expérience. À deux, ils avaient plus de chance de survivre, moins de surprise à l’horizon. Sierra veillait sur leurs arrières, Linc et lui taquinaient le poisson et alors que tout était silencieux, l’homme demanda ce qu’il faisait avant que toute cette histoire de zombies ne se déclare. Il eut un soupire.

-J’étais professeur de littérature.

Ce n’était pas glorieux pour un survivant. Il le savait. Mais s’en fichait bien. Il avait survécu non? D’accord, Sissi avait veillée à sa santé et heureusement d’ailleurs. Mais il connaissait le jugement des autres, chaque fois qu’il indiquait ce qu’il avait fait, les autres se demandaient comment il faisait pour être toujours là. Il savait se débrouiller avec une arme, il savait aussi pêcher, chasser, il n’avait pas seulement le nez dans ses livres. Oui, les livres avaient une grande place dans sa vie et souvent, sa bibliothèque lui manquait. Mais tant pis. Il avait commencé à écrire ses propres histoires, histoire d’horreur plutôt biographique qu’autre chose. Un peu comme un journal.
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyDim 6 Sep - 21:43:41

Des présentations maintenant. Comme s’ils avaient du temps à perdre avec ça et une tonne de questions. Enfin, il fallait aussi admettre que faire connaissance avec d’autres personnes pouvait être utile dans un futur proche et qu’il fallait songer à soigner ces… amitiés naissantes. Tout ce qui leur restait à espérer, c’était que Lincoln – puisque tel était son prénom – ne les oublierait pas d’ici deux jours.

S’ils étaient arrivés à lui couper l’envie de se baigner dans cette marre où les canards n’avaient strictement aucune chance de survivre, tant mieux. S’il y avait un peu du monstre qui vivait dans cette flaque d’eau, il y avait aussi les dangers auxquels s’exposait l’homme en faisant trempette avec ses armes sur la rive. Il n'aurait eu aucune chance de les atteindre si une personne avec de mauvaises intentions, armée d'un arc ou d'une arbalète, était arrivée. Cette personne aurait pu le descendre tout simplement sans qu'il ne puisse rien faire. Elle savait qu'au moins un homme et une femme de l'hôpital savaient se servir d'un arc et/ou arbalète. C'était d'ailleurs pour cet homme et cette femme qu’Andrew échangeait les écailles. Quelle drôle d'idée de faire des têtes de flèche avec des écailles de poisson. Elle avait parfois l'impression qu'ils allaient revenir à l'âge de pierre avec le troque et les armes faites à partir d'écailles de poisson ou à partir de rien. Bientôt, ils auraient à se battre à mains nues et armés de cailloux.

Lincoln venait de leur demander leur profession. Si Andrew répondit sans trop se poser de questions, Sierra était plus réticente. Après tout, à quoi ça pourrait bien lui servir de savoir ce qu'ils faisaient de leurs vies avant l’apocalypse? Elle n'en voyait pas l'utilité et n'avait aucune envie d'y répondre. Drew indiqua sa profession sur un ton qui ne lui plut pas. Il était professeur de littérature, c'était un job très honorable. Il aimait ce qu'il faisait et s'était bien non? Tellement de gens étaient désabusés de leur travail. Lui, il était un passionné et adorait les livres, les analyser était un réel plaisir pour lui. Elle n'aimait pas qu'il parle ainsi, mais encore une fois, elle se retint de passer le commentaire qui avait envie de fuser de sa bouche. Elle n'avait pas envie d'étendre un désaccord ou non devant cet homme. Il était un étranger pour elle, elle était méfiante. Elle devait l'être pour deux semblait-il ou alors Andrew jouait la carte de la gentillesse tout en gardant l'autre à l'œil. Elle n'en était pas sûre. Au moins, le chien restait loin d'eux maintenant. C'était toujours ça de gagné. Elle regarda Lincoln. Il aimait jouer aux jeux des questions, mais il ne donnait pas beaucoup d'informations.

- Et vous? interrogea-t-elle tout en continuant à scruter soigneusement les alentours, sachant qu’à l’instant où elle baisserait la garde, ça serait forcément le moment où un rôdeur leur tomberait dessus.

Ce fût là sa réponse à la question qu'il avait posée. Elle n'avait pas dit qu’elle était entraîneur dans un gym et coach privé pour ceux qui en avaient les moyens. Cet étranger n'avait pas à savoir qu'elle était forte physiquement, c'était une info qu'elle gardait pour elle. Paranoïaque vous direz? Possible. Mais elle préférait garder cet atout dans sa manche, juste au cas où.
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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyLun 7 Sep - 17:23:17

Peut-être avais-je touché un point sensible en abordant nos anciennes occupations, puisqu’aucune de mes deux nouvelles connaissances ne parut vouloir approfondir le sujet. Il y avait d’abord eu Andrew qui avait soupiré en m’indiquant qu’il était professeur de littérature. J’imaginais qu’il se sentait quelque peu gêné de ne pas avoir de carrière plus… utile pour la survie, pourrais-je dire. En effet, nombre de survivants avaient été militaire, policiers, médecins, alouette! Toutes des professions recherchées encore de nos jours. Je pouvais comprendre la réaction de l’homme, ayant moi-même eu un job plus qu’inutile face aux rôdeurs. Photographe… Qui voudrait bien perdre son temps à poser pour la caméra avec toute une horde de zombies aux fesses? De plus, ce n’était plus comme si nos semblables se préoccupaient avec autant d’ardeur qu’autrefois de leur apparence. Cheveux coupés soi-même, vieilles hardes tachées de sang et de poussière, yeux cernés à force de dormir d’un seul œil… Pas de quoi inciter quelqu’un à immortaliser son physique sur pellicule. Quant à Sierra, celle-ci ne voulut même pas me répondre, préférant renvoyer la balle dans mon camp. Bien sûr, cette tactique avait fait en sorte de titiller ma curiosité. Comme on ne pouvait ignorer la démangeaison causée par une piqure de moustique, je ne savais pas comment concentrer mes pensées sur autre chose. Mon esprit élaborait mille et une théories sur le passé de cette jeune femme. Avait-elle honte de son emploi à un point tel qu’elle préférait le taire? Je passais en revue toutes les professions humiliantes que je connaissais sans arriver à me fixer sur une seule d’entre elles. Une autre idée germa dans ma tête. Se pouvait-il que son travail était tellement sensible qu’elle avait encore l’habitude de le camoufler? Avais-je affaire à une espionne, une agente de haut rang de la CIA ou encore une tueuse à gage?

« Vous avez devant vous un photographe professionnel plutôt raté », répondis-je pour éviter d’imaginer d’autres scénarios dignes de films de James Bond. En posant la question, je m’étais bien préparé à devoir y répondre moi aussi. Il m’arrivait souvent d’avoir du mal à parler de mon passé, toutes les impressions d’échec que je ressentais alors refaisant surface. Étrangement, je n’avais pas ce problème aujourd’hui. Peut-être était-ce l’activité physique, le calme de la pêche ou encore la compagnie rafraîchissante, je n’en savais rien, mais je me sentais détaché de tous mes soucis d’alors, comme si mes rêves avortés appartenaient à quelqu’un d’autre. « Avoir su ce qui allait se produire, j’aurais plutôt pris médecine ou camping sauvage comme majeure à l’université », poursuivis-je afin de signifier à Andrew qu’il n’était pas le seul dans sa situation. Nos métiers d’antan n’avaient rien de déplorable. Nous avions suivi une passion sans nécessairement imaginer qu’elle nous serait enlevée par des carnassiers putrides. Nous avons eu la chance de survivre malgré nos lacunes, c’était l’essentiel. Voyant que le sujet dérangeait mes compagnons, j’arrêtai mon interrogatoire sur cette phrase et concentrai mes énergies sur la pêche. Je restai néanmoins surpris quand on mordit à mon hameçon quelques instants plus tard, à un point tel que je réagis avec un bon cinq secondes de retard. Je me relevai en soufflant à toute vitesse : « Je crois que je viens d’attraper un machin-truc-osseux! » Je tirai sur ma ligne et commençai à actionner le moulinet. La prise au bout était anormalement lourde, ainsi je cessai mes gestes et me contentai de resserrer ma grippe sur le manche de la canne. Autant essayer de ne pas briser ou perdre un objet qui m’était prêté.

Bien vite, la surface du lac se rida et le haut d’un crâne émergea au grand air. Mon hameçon avait agrippé l’œil d’une saleté de rôdeur. Je déglutis en réalisant que celui-ci nageait patiemment depuis plusieurs minutes déjà, tendant les bras en direction de mes chevilles tandis que je faisais trempette comme un imbécile. Il y avait plus de monstres que je le croyais dans ces eaux. Je jetai un regard d’excuse en direction de Buster, lui aussi sur ses pattes en prévision de l’affrontement. Je signifiai au chien de rester silencieux, ne désirant pas que ces aboiements attirent d’autres zombies des quatre points cardinaux. Le Jack Russel se contenta de grogner en direction de notre ennemi commun avant de venir se réfugier derrière ma jambe. Le rôdeur se dirigeait de sa démarche maladroite vers la rive, ses gestes ralentis par l’eau qui l’entourait. « Il va falloir élaborer un plan… Et à moins que vous ne me redonniez mes armes, je crois que vous allez devoir vous occuper de notre nouvel ami vous-même. » Je n’allais pas affronter ce truc les mains vides. Cet intrus apportait avec lui son lot de préoccupations. Combien d’autres comme lui y avait-il dans ce lac? Les zombies n’avaient pas besoin d’air pour vivre, étant déjà décédés une fois. Ils pouvaient donc se terrer sous les eaux en attente de chair fraîche à se mettre sous la dent. Nous qui pensions que le danger proviendrait de derrière nous…

HS : J’avais fait une recherche sur Wikipédia en voyant le nom du poisson, mais je ne me doutais pas qu’ils étaient aussi gros comparativement aux humains! Je vais espérer ne jamais tomber sur un truc de ce genre IRL haha.
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyLun 21 Sep - 20:48:03

L’homme était photographe. Il n’avait pas été sans remarquer que sa douce n’avait pas répondu à la question, se contentant de renvoyer la balle à l’homme pour qu’il réponde à sa propre interrogation. Ce dernier n’avait pas hésité, il avait avoué être photographe et avait ajouté le qualificatif « raté ». Il n’avait pas une très haute opinion de lui-même. Mais encore là, Andrew n’était pas sur que c’était bien parce qu’il n’était pas confiant ou s’il jouait un jeu encore pour se faire croire inoffensif. Il ne put s’empêcher de sourire cependant quand l’homme indiqua qu’avoir su, il aurait pris médecine ou camping sauvage comme majeur. Camping sauvage, en effet, un ours ce n’était rien comparer à une horde de zombies affamés. Lui-même aurait sans aucun doute suivi plus de cours de survie et aussi un cours de premier soins plus approfondit. Il n’avait qu’un cours de soin de base. Il avait été bien naïf de croire qu’il n’aurait jamais besoin de plus.

Andrew ne regrettait pas le métier qu’il avait choisi pour vivre, mais il regrettait de ne pas avoir fait de meilleur choix dans ses apprentissages en dehors de sa matière. Être littéraire ne pouvait pas vous sauver dans cette nouvelle vie. Il avait toujours aimé les livres, maintenant, à part pour se désennuyer les jours où ils ne pouvaient pas sortir, ses livres ne lui servaient à rien sauf peut-être à assommer un zombie qui approcherait un peu trop. Il aurait pu apprendre à jouer au base-ball, il aurait su manier une batte correctement. Bon d’accord, maintenant il savait la faire sans problème, mais au début il se trouvait déséquilibré dès qu’il manquait sa cible et s’était dangereux. Il en était là dans ses pensées lorsqu’il entendit l’homme s’exclamer qu’il venait d’attraper un « machin-truc-osseux ». Andrew s’approcha au moment où un rôdeur émergeait de l’eau.

La scène était plutôt cauchemardesque. La créature avait été hameçonnée par l’œil et remontait au rythme de retour de fil de Lincoln. Ce dernier arrêta de mouliner en voyant la bête au bout de sa ligne. Celle-ci avançait vers eux lentement. L’homme lui indiqua que ses armes devaient lui être rendues, sinon ils devraient s’occuper eux-mêmes du rôdeur. Andrew regarda l’homme un petit sourire en coin et sortit son couteau de sa ceinture. Il n’était pas assez bête pour lui faire encore totalement confiance. Il frappa d’un coup rapide et précis dans l’œil qui avait été transpercé par l’hameçon, il enfonça la lame jusqu’à atteindre le cerveau, il tourna pour une destruction complète. Après avoir détruit l’immondice, il regarda Lincoln.

-Désolé, vous avez l’air bien sympathique, mais à moins d’une horde complète de zombies, je ne suis pas prêt à te rendre tes armes en ce moment. Je n’arrive pas à saisir si tu es naïf de nature ou seulement un très bon acteur.

Ce ne pouvait être plus direct que ça. C’était vrai, cet homme était difficile à cerner. Heureusement, il avait réussit à garder son chien silencieux. Ils avaient évités d’avoir d’autres problèmes sur les bras.
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyMer 28 Oct - 14:39:08

Camping sauvage à l’université? Ça fit rigoler la jeune femme qui se disait que ç’aurait sans aucun doute été une bonne idée. Ç’aurait sans doute été plus utile que de devenir entraîneur dans un gym. Ils auraient pu se débrouiller bien mieux depuis le début de l’apocalypse. Ils ne se démerdaient pas trop mal, mais ils avaient quand même eu un départ plutôt lent. Ils avaient aussi appris à ne faire confiance qu’à peu de gens et surtout à bien choisir ces personnes de confiance. C’était désormais chacun pour soi et ils avaient eu un peu de mal avec ce concept. Ils avaient fini par apprendre à se méfier et c’était devenu une seconde nature chez eux. La seule personne en qui Sierra avait une confiance aveugle, c’était Andrew.

Ils discutaient tranquillement de leur passé respectif quand leur nouvel ami s’écria qu’il devait avoir une prise. Elle allait le féliciter quand elle vit ce qui remontait à la surface. Bon, ça y était. Les mangeurs de chair fraîche faisaient maintenant trempette dans l’eau. Une autre affaire. Il n’y avait pas assez de dangers dans ce satané trou d’eau avec le truc qu’ils devaient pêcher, maintenant ils avaient aussi droit aux rôdeurs. Lincoln allait sûrement y penser à deux fois désormais quand il voudrait se baigner dans le futur. En tout cas, une chose était sûre pour Sierra, jamais elle n’avait eu envie de patauger dans cette marre à canard à cause de l’horrible poisson et de ses semblables, mais si jamais l’envie avait pu lui traverser l’esprit, c’était maintenant chose du passé. Jamais on ne l’y prendrait à barboter dans cette eau infestée de tous les dangers. Ne manquerait plus qu’un requin!

- Vous seriez sûr et certain de gagner dans un concours de pêche avec cette prise-là. commenta Sierra en voyant le zombie accroché à la ligne à pêche. Ça fera une bonne histoire à raconter autour d’un feu.

Sissi ne put s’empêcher de faire la moue quand Lincoln suggéra qu’ils avaient le choix entre lui faire confiance et lui rendre ses armes ou bien de tuer eux-mêmes le chose. Andrew et elle étaient méfiants de nature, mais même s’ils avaient conclu un marché avec leur camarade, Sierra n’était pas tout à fait prête à lui rendre ses armes. Elle allait s’avancer un peu dans l’eau pour enfoncer son couteau dans le crâne de la bête quand Andrew pris les devants. Depuis quand il gardait tout le plaisir pour lui? D’habitude, ils partageaient le plaisir de massacrer des rôdeurs. Il n’était même pas drôle. Sa seule consolation fut d’entendre son homme dire que même si leur nouvel ami lui semblait sympathique, il n’était pas encore prêt à lui accorder sa confiance. C’était une bonne chose parce que Sissi était du même avis sur ce sujet.

- Désolée, mais on a appris à nos dépends qu’on ne pouvait pas faire confiance aux gens. Même ceux qui ont l’air d’être sympathiques attendent toujours le bon moment pour vous poignarder dans le dos. Nous sommes donc devenus très méfiants.

Andrew s’était remis à pêcher et ça ne faisait pas très longtemps que le rôdeur avait été mis hors service quand Sierra vit que son homme avait une touche. Est-ce que la chance était enfin de leur côté? Est-ce que ça serait encore un satané zombie? Sissi espérait que non. Un rôdeur, c’était déjà bien assez pour elle. S’il fallait que cette marre à canards soit infestées par les mangeurs de chair fraîche, il leur faudrait faire davantage encore attention à ce qui se passait autour d’eux. Ça serait la merde. Voyant que la chose commençait à entrainer Andrew dans l’eau, Sierra s’approcha de son homme et l’aida à tirer la bête – parce que maintenant elle pouvait bien voir leur monstre préféré – vers la rive. Quand elle fut sûre et certaine que ce truc ne pourrait plus attirer Drew dans la marre à canards, Sierra s’avança lentement dans l’eau pour mettre un bon coup de couteau dans le monstre marin… mais avant de pouvoir tuer proprement la bestiole, la jeune femme perdit pied et glissa dans l’eau. Pour s’érafler la jambe contre les écailles de ce truc. En jurant, Sissi enfonça son couteau dans le corps du monstre et s’en écarter lentement pour se relever. Une fois debout, elle jeta un coup d’œil à sa jambe et grimaça. Avec de la chance, son homme voudrait la conduire à l’hôpital. Elle avait une jolie plaie sur le tibia droit et si ça ne pissait pas le sang, c’était quand même une belle coupure et non pas une petite éraflure comme elle l’avait cru sur le coup.

- Eh merde. souffla-t-elle avant de se rappeler de tout ce qui pouvait trainer dans le cours d’eau et d’en sortir prestement.

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Lincoln C. Foster
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Message(#) Sujet: Re: All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson All I Wanna Do Is Live In Ecstasy, I Know What's Best For Me - Sierra Hamilton & Andrew Larson EmptyMer 4 Nov - 21:43:50

Sierra complimenta ma prise, la décrivant comme digne d’un premier prix et le point de départ d’une bonne histoire de feu de camp. À d’autres occasions, j’aurais pu trouver la réplique absolument hilarante et avoir renchéri à mon tour de façon bouffonne. Toutefois, les circonstances actuelles ne me rendaient pas particulièrement guilleret et je préférai éviter de répondre afin de cacher ma nervosité. Je ne savais pas si ce rôdeur était le seul de son espèce à gambader sous les eaux. Peut-être étaient-ils près d’une dizaine à s’emmêler les pieds dans les algues tout en tentant d’atteindre les rives pour pique-niquer de notre chair. Avec mon fusil en main, voir une lame, je n’aurais pas ressenti ces balbutiements dans mon estomac. Moi qui n’avais jamais possédé ma propre arme avant toute cette histoire, je me sentais dénudé sans mon pistolet désormais, bien plus encore que lors de ma sortie du lac. J’étais dépendant de mes camarades et, bien que j’aie confiance en eux pour ne pas m’avoir abattu une fois à distance de tir, je sentais que ces derniers étaient encore hésitants quant à moi. En cas de danger, qui sait si je ne serais pas laissé à moi-même, sans rien d’autre que mon chien de garde minuscule comme protection?

Cette impression de méfiance fut confirmée lorsqu’Andrew s’aventura dans le lac, couteau en main, pour enfoncer la lame dans la cervelle de notre nouvel ami. Ses paroles qui suivirent attestèrent que je n’avais pas encore fait assez forte impression pour qu’il accepte de me redonner mes armes. Sierra corrobora les dires de son compagnon, déclarant que ces circonstances n’avaient rien de nouvelles pour eux et qu’ils attendaient d’être assurés que je ne m’en prendrais pas à eux une fois en possession de tout mon arsenal. Je ne pouvais pas les blâmer. Mes rencontres précédentes m’avaient appris deux choses, la première étant que la civilité ne faisait plus partie des valeurs premières de nos semblables. Trop souvent trahi, abusés ou agressés, les quelques survivants de Houston se repliaient de plus en plus sur eux-mêmes et avaient la confiance moins facile qu’avant. Quant à la seconde, il s’agissait du fait que je n’étais pas du tout comme eux. Andrew n’avait pas tort sur un point, mon comportement plus que candide pouvait facilement passer comme une comédie tellement il était déplacé dans les conjonctures actuelles.

Tandis que je me résignais à rester les mains vides pour encore quelques instants, je chassai mon anxiété. La dénivellation du terrain immergé nous permettrait d’apercevoir toute menace potentielle surgir des eaux bien avant qu’elle n’atteigne la berge. Avec les yeux d’Andrew sur le lac en plus des miens, ainsi que ceux de Sierra pour couvrir nos arrières, je ne risquais aucune attaque surprise. Autant continuer la partie de pêche en espérant gagner la confiance de mes partenaires avant le coucher du soleil. Toutefois, je n’eus pas le temps de poser mes fesses sur l’herbe bien longtemps (moment durant lequel aucun autre zombie ne fit son apparition) que ce fut au tour d’Andrew de capturer une prise dans ses filets. Rôdeur? Avec sa compagne à ses côtés, l’homme finit par ramener vers lui l’un des monstres marins qu’il m’avait décrit. La vision de ce monstre du Loch Ness version miniature me fit déglutir, tandis que je restais sur place à regarder Sierra se mouiller les pieds pour aller abattre la bête.

Rien ne se passe comme prévu à Houston ces derniers temps et cette journée ne faisait pas exception à la règle. Au lieu de pourfendre les écailles du poisson, ce furent ces dernières qui transpercèrent la jambe de Sierra. Devant le retournement de situation, Buster se mit à japper en direction du lac. Pas besoin d’alerter tous les rôdeurs de la ville en plus de Moby Dick. « Buster! Chhhhhht! » Mes tentatives pour le faire taire échouèrent, jusqu’à ce que Sierra finisse par mettre fin aux jours de la créature sous-marine. Tandis qu’elle revenait vers la rive, je vis que le poisson n’avait pas fait les choses à moitié. Sortant de ma torpeur, je cherchai aux alentour quelque chose à appliquer contre la plaie. Je réalisai alors que j’étais le survivant le moins préparé de tout Houston. Je ne possédais rien pour l’aider, pas de vêtement supplémentaire, pas de matériel médical d’urgence, absolument rien. Les mains vides, je m’approchai de la jeune femme tout en observant l’état de la blessure de plus près. « Eh bien, je viens d’avoir une démonstration en direct de l’utilité de ces écailles… » Disons que la dite démonstration était plus que malvenue. Tout comme mon humour d’ailleurs. Je fermai mon clapet et alternai mon regard entre Andrew et Sierra, attendant de connaître leurs intentions. Après tout, je n’allais pas les quitter sans avoir retrouvé mes armes et je n’étais pas en position de décider de ce qui était le mieux pour eux dans les circonstances.

HJ : Pas de problème, je suis moi-même plutôt dans le jus ces derniers temps (malgré ma présence constante dans le flood haha).
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