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| The more I take, the more I owe, right? - Evelyn | |
| Auteur | Message |
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■ En ville depuis le : 28/06/2015 ■ Messages : 324 ■ J'ai : 28 ans ■ Boulot/Études : Pilote de rallye automobile / Mécano
■ Célébrité : Richard Madden ■ © Avatar : Sandy ■ Libre pour un rp? :
Will Ashby | (#) Sujet: The more I take, the more I owe, right? - Evelyn Sam 4 Juil - 10:15:08 | |
| Je ne pourrais pas vous décrire la température extérieure au Celsius près, mais si je me fis aux coups de soleil dont j’ai hérité sur les bras et le visage, je peux facilement dire que la chaleur à atteint un point extrême aujourd’hui. Je du inspecter plusieurs bâtiments afin de me procurer des bouteilles d’eau ou même juste pour m’abriter du soleil. Il était cuisant. Même en ayant essayé de le fuir le plus possible, je me tapais un sale mal de crâne et des brûlures qui me faisait grimacer de douleur. J’avais espérer trouver un chapeau, de la crème solaire, quelque chose d’utile en fait pour survivre à cette chaleur mais tout avait été dévalisé, ou presque. En fouillant bien comme il faut un appartement abandonné depuis le début de l’apocalypse probablement vu la couche de poussière qui recouvrait les meubles, je réussi à dénicher une canne de nourriture bien caché derrière des produits ménagers dans une armoire de la cuisine. Ce n’était peut être pas de la haute gastronomie mais pour moi, tout ce qui était mangeable allait finir dans mon estomac. On ne fait pas sa fine bouche quand c’est tout ce qu’on peut se mettre sous la main.
J’avais quitté le bloc appartement, n’y trouvant rien de plus qu’une vieille poignée d’arachides salés que je laissais sur place, refusant de me rendre malade et déshydraté alors que j’avais déjà la bouche sèche. Je restais planté quelques minutes devant la porte d’entrée, me demandant si ça valait vraiment la peine de sortir d’ici et d’affronter la chaleur alors que je pourrais passer le reste de la journée ici, m’installer et y passer la nuit pour recommencer mes recherches demain matin. Mais la soif me tenaillait et je savais qu’il fallait absolument que je trouve quelque chose à boire, même si ce n’était pas de l’eau, qu’est-ce que j’en avais à faire. Je reprenais donc mon chemin, essayant de me frayer un chemin à l’ombre des édifices et des quelques arbres trônant au centre ville.
Pendant mes recherches, je finis par trouver 3 bouteilles d’eau dans un mini réfrigérateur abandonné dans un bureau, caché par une table qui avait été poussé contre le mur. Je les rangeais précieusement dans mon sac après en avoir prit une longue gorgée. Je regardais par la fenêtre la plus proche pour voir que le soleil était sur sa descente et décidais de me trouver un coin pour dormir. Je croyais me reposer en sécurité dans cette tour à bureau après en avoir fait le tour plus d’une fois et avoir barricadé le bureau dans lequel j’avais décidé de passer la nuit, mais à ma plus grande surprise, un chat se faufila entre mes jambes avant que je ne m’assois sur mon sac de couchage que j’avais déroulé devant moi. Je poussais un juron bien sentit, sortait mon couteau de son étui et m’apprêtait à me défendre contre mon attaquant jusqu’à ce que je l’entende miauler, les yeux brillants dans le noir.
« T’aurais pu finir en dîner stupide bestiau. » Murmurais-je en rangeant mon arme et m’asseyant sur mon lit de fortune.
Et malgré notre drôle d’introduction, je finis ma journée en partageant mon repas avec ce chat survivant de l’invasion des morts vivants. |
| | | | (#) Sujet: Re: The more I take, the more I owe, right? - Evelyn Mar 7 Juil - 19:54:17 | |
| Le soleil brulait doucement la peau pâle de la jeune femme. Depuis l’apocalypse, Evy devait avoir bronzée, au moins deux teintes plus foncées. La nourriture et l’eau se faisait rare et la jeune femme commençait à se sentir défaillir. ‘’Je ne peux pas m’arrêter ’’ se dit-elle. Si tu t’arrêtes Evy, tu meurs. C’est aussi simple que cela.’’ La jeune blonde continua donc à marcher dans les rues désertes du centre-ville d’Houston, autrefois bondé de monde. Elle se rappelait d’avoir marché ces rues de long en large lorsqu’elle était officière de police, se retrouver au pub le soir avec ses collègues et amis. Ces souvenirs semblaient appartenir à quelqu’un d’autre maintenant. Le soleil reflétait sur les mares de sang qui se trouvaient au sol. Une odeur nauséabonde furetait dans les rues désertes. Les grandes fenêtres des immeubles réfléchissaient la lumière brulante, menaçant d’étouffer de chaleur tous ceux qui s’y tenait trop près. Evelyn était né en Floride à Miami, et était donc habitué aux grandes vagues de chaleur. Par contre, elle avait de l’eau à profusion…ce qui n’était pas le cas maintenant.
Un grognement la fit sortir de ses pensées aussi vite qu’une balle tiré d’un fusil. Elle sortit ses deux dagues et regarda autour d’elle. Sa respiration devient rapide et saccadé. Elle vit un petit groupe de zombie sortir d’un dépanneur. Ils étaient 4. Evy commençait à être épuisé de sa journée à chercher de la nourriture et n’était pas d’humeur à se battre. Elle se mit donc à courir. Une chance que les zombies ne savaient pas courir…il n’y aurait plus grand monde de vivant sinon… Evelyn finit par les semer et prit une pause afin de retrouver son souffle. Le soleil entamait sa descente à l’ouest, ce qui était un bon et mauvais signe. Un bon signe puisque la chaleur allait disparaitre, mauvais signe car la lumière allait disparaitre également. La jeune femme devait se trouver un endroit sécuritaire ou passer la nuit. Elle vit un homme marcher au loin, se dirigeant vers une tour à bureaux. Elle savait que c’était un homme…vivant et non un de ces zombies, juste à sa démarche. Elle le suivit donc, silencieusement. De nos jours, il fallait autant se méfier des morts que des vivants.
Evy laissa l’homme monter sa garde dans sa tour, elle ne voulait pas l’effrayer. La jeune femme aurait bien pu trouver refuge ailleurs…mais un peu de compagnie ne ferait pas de mal. Trop longtemps elle avait été seule…même avant l’apocalypse. Étant trop préoccupé par ce que faisait l’humain, Evy n’avait pas remarqué la horde de zombie qui s’était approchée d’elle. La jeune blonde fit un bon par en arrière, montant les escaliers à l’intérieur du bâtiment. Elle courut jusqu’au 3e étage, et s’arrêta, à bout de souffle. C’est alors qu’elle sentit quelque chose la tirer par en arrière. Un sale zombie s’était agrippé après son sac, la faisant trébucher et tomber. Le zombie la planqua au sol et tentait de la mordre. Evy se défendait du mieux qu’elle pouvait, repoussant le mort-vivant. Elle poussait quelques petits cris et gémissement de rage et désespoir, elle entendait la horde de zombie se rapprocher. Evelyn commençait à voir des points noirs. Une journée aussi chaude, sans eau ni nourriture, plus toute la course l’avait plus qu’affaiblie. ‘’Si tu t’évanouie, si tu t’arrêtes, tu meurs’’ se dit-elle. C’est alors qu’elle vit un couteau sortir de la tête du mort-vivant et celui-ci arrêta de bouger soudainement. La créature tomba sur Evy. La jeune femme tenta d’éclaircir sa vision en fermant et ouvrant les yeux, mais rien à faire. Elle vit l’ombre d’un homme et puis, plus rien. |
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Will Ashby | (#) Sujet: Re: The more I take, the more I owe, right? - Evelyn Jeu 9 Juil - 9:50:47 | |
| C’est quand on se croit en sécurité qu’on l’est le moins. J’avais cru que le plus grand danger que je courais en dormant ici c’était que le chat m’attaque dans mon sommeil. Mais je fus réveillé par des grognements et des cris à l’extérieur de ma cachette. Le chat s’était couché juste à côté de moi sur mon sac de couchage et c’était également réveillé à cause du bruit. Il se tenait droit sur ses quatre pattes, le dos courbé et les poils de sa queue s’était gonflé. J’avais cru trop vite qu’aucun rôdeur ne s’était faufilé ici, mais au moins je pouvais me dire qu’il n’avait pas réussi à entrer dans ma salle barricadée. Je me levais, empoignais mon couteau et m’approchais lentement de la fenêtre la plus proche. Étant dans un bureau, il y avait une fenêtre juste à côté de la porte pour observer dans le couloir et ce que j’y vis fut bien différent de ce à quoi je m’attendais. J’avais cru n’y voir que des zombies, mais il y avait une jeune femme blonde en train de lutter pour sa vie, un rôdeur la plaquant au sol. Je fronçais les sourcils et me précipitais sur la porte, retirant ce que j’avais mit devant pour la bloquer. Les chaises, la table, le classeur et un ordinateur qui ne fonctionnait plus depuis belle lurette.
Malgré le vacarme que je venais de faire, le rôdeur ne se tourna même pas vers moi. Il n’avait d’attention que pour sa prochaine victime. La jeune femme essayait de se débattre pour éviter les mâchoires du monstre mais elle semblait manquer de force. Je brandis mon couteau dans les airs et m’approchais avec précaution du rôdeur qui était dos à moi. J’allais devoir faire attention lorsque je transpercerais la tête de ce zombie car si je l’enfonçais trop loin, je risquais de blesser la jeune femme et c’était ce que je voulais éviter. Je n’avais aucune difficulté à tuer un rôdeur, aucune pitié même, mais pour ce qui était des humains, je préférais ne pas avoir à le faire. C’était un peu la raison pour laquelle je ne trainais qu’avec Riley, une compagne de survie avec qui je trainais depuis le début de l’apocalypse. Plus tu as des gens autour de toi, plus tu risques de les voir partir. Et j’ai eu suffisamment de mort dans ma vie pour l’instant. Mais je ne pouvais tout simplement pas laisser cette femme se faire dévorer devant mes yeux alors que je pouvais faire quelque chose pour la sauver.
Je balançais mon arme dans le crâne du rodeur avec juste assez de force pour que ça le tue, mais pas l’humaine qui était juste au dessous. La chose tomba mollement sur la jeune femme et je la repoussais sur le côté. Malheureusement pour moi, l’inconnue avait perdu conscience. J’entendis alors les grognements et bruits de pas lent et saccadé des zombies qui s’approchaient lentement de notre étage. De toute manière, bonne chance à une horde de créature stupide et lente pour réussir à monter un pallier complet. Je me penchais vers la jeune femme, la pris dans mes bras et l’emmena dans le bureau qui me servait de repère pour la nuit. Je la déposais sur mon sac de couchage et entendis le chat miauler près de moi. Après tout ce brouhaha il était encore là ? Il devait avoir vu pire pour être aussi peu effrayé.
Je laissais la jeune femme dans le bureau pour m’occuper de la porte menant à l’escalier. Il devait y avoir un moyen pour la bloquer et empêcher les zombies d’entrer. Parce que soit je les empêchais de monter, soi je les tuais tous ou, dernière option, je devais sauter par la fenêtre du troisième étage, ce qui était en fait un suicide car je n’avais aucune chance de me sortir vivant d’un tel saut. Je réussis en poussant des bureaux et des bibliothèques contre la porte à bien la bloquer pour qu’elle ne s’ouvre pas malgré les bourrades des rôdeurs et retournais au chevet de ma patiente. En posant ma main sur son front, je me rendis compte qu’elle était brûlante et j’en conclus qu’elle avait passé la journée dehors. Un peu comme moi en fait, mais j’avais trouvé de l’eau et de la nourriture pour me requinquer. J’ouvris donc une bouteille d’eau et fis tomber un peu d’eau sur son visage et dans sa bouche pour voir si elle réagirait.
« Si tu ne te réveilles pas, je ne peux pas faire grand-chose pour toi. » Dis-je un peu pour moi-même.
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| | | | (#) Sujet: Re: The more I take, the more I owe, right? - Evelyn | |
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